Toujours dans une série de conseils divisés en plusieurs points, voici 7 façons d’améliorer votre roman maintenant. Parce qu’il est important de regarder toutes les façons possibles pour atteindre cet objectif, cet article vous permettra de lire et relire les différents chemins à parcourir pour y arriver. Sortez votre manuscrit et appliquez ces conseils maintenant !
1) Prenez votre temps
C’est le conseil le plus évident, mais sans doute le plus important que je puisse vous donner. Vous pouvez commencer à améliorer votre roman maintenant, mais n’espérez pas qu’un coup de baguette magique transformera en chef d’œuvre un premier jet (qui, si riche et prometteur soit-il, a toutes les chances d’être encore plein de lourdeurs et d’incohérences). Même les grands écrivains doutent et suent ! Même les grands écrivains ont dans leurs tiroirs, pour chaque livre publié, différentes versions, des brouillons, des ébauches, des ratages.
Améliorer son roman implique de croire qu’il puisse être amélioré. Quand on pense que le roman est parfait (qu’on ait en cela raison ou qu’on se trompe cruellement), on n’a plus le courage ni l’envie de chercher à l’améliorer. C’est en quelque sorte la face triste de l’achèvement ; considérer son roman comme achevé, c’est avouer en même temps : « Voilà, c’est fini, je n’irai pas plus loin, je ne ferai pas mieux. »
Il est donc important – et difficile – de trouver le juste milieu entre un roman bâclé et un roman qu’on ressasse éternellement.
2) Lisez les maîtres du genre
La fréquentation des meilleurs vous rendra meilleur. Lisez et relisez vos modèles. Vous retrouverez certainement chez eux des idées et des tournures qui vous ont inconsciemment inspiré. Vous pourrez ainsi éviter le piège du plagiat involontaire, mais aussi voir comment vos maîtres ont résolu des problèmes peut-être similaires à ceux que vous rencontrez. Cela vaut pour l’intrigue comme pour le style.
Le fait d’écrire des textes relevant du même genre va vous rendre exceptionnellement sensible : vous êtes dans les dispositions idéales pour apprécier les livres et pour en tirer tout le suc. Il y a des périodes pour lire en dilettante (il y a même des périodes où il vaut peut-être mieux ne pas lire du tout). Mais lorsque vous voulez améliorer un roman déjà écrit, lisez de manière active, pour voir « comment ça marche ».
3) Alternez des périodes où vous ne pensez qu’à votre roman, et des périodes où vous n’y pensez pas du tout
Encore une fois, plus le regard que vous portez sur votre roman est neutre, plus vous avez de chances d’en voir les défauts. Or corriger des défauts est rarement très difficile. Ce qu’il est, c’est de les percevoir.
Dans cette optique, il faut prévoir des plages de plusieurs semaines où l’on ne touche pas à son manuscrit, pour mieux y revenir ensuite, avec un regard presque neuf. Combien de semaines ? Six minimums selon Stephen King. Et que ferez-vous pendant ces six semaines ? Euh… Je suis là pour vous donner des conseils sur l’écriture, pas pour régenter votre vie ! Faites ce que vous voulez ! Stephen King, lui, il en profite pour entamer un nouveau roman…
4) Variez les façons de (re)découvrir votre roman
Toujours dans l’idée de prendre du recul par rapport à son texte, de façon à en mieux percevoir les (éventuels !) défauts, il peut être judicieux de le redécouvrir en variant les supports. Imaginons par exemple que vous ayez écrit votre roman au stylo. Le fait de taper votre texte et de le lire sur un écran vous permettra une première mise à distance. Vous pouvez ensuite l’imprimer. Vous pouvez le lire à voix haute, à la façon de Flaubert. Vous pouvez même vous enregistrer en train de le lire, et vous écouter. À chacune de ces étapes, vous découvrirez vraisemblablement des aspects nouveaux de votre récit.
5) Multipliez les relectures
C’est un peu la suite du conseil précédent. Je vous conseille de vous relire de nombreuses fois en vous fixant des objectifs d’amélioration différents à chaque fois : une relecture consacrée exclusivement à la suppression des mots inutiles, une autre où vous ne vous attacherez qu’à la vraisemblance de l’intrigue, etc. Et vous pouvez même être encore plus précis : une relecture pour les répétitions de mots inélégantes, une autre pour les tics d’écriture dont vous voudriez vous débarrasser… La fonction « Rechercher » des traitements de texte sert (entre autres) à ça !
Attention donc de ne pas céder à la tentation de corriger autre chose que ce que vous aviez prévu au départ ou vous risquez fort de zapper certains éléments, car moins concentré sur l’objectif principal.
6) Faites-vous aider
C’est une solution extrême, mais pourquoi pas, après tout ? Des solutions existent. Je ne parle pas de la plus extrême de toutes, celle du nègre ou « ghostwriter », parce qu’alors ce n’est plus vraiment « améliorer son roman », mais bien l’échanger contre un autre !
Vous pouvez demander à certains de vos amis de lire votre manuscrit et de vous dire ce qu’ils en pensent, à condition que vous ayez confiance en leur compétence et en leur franchise. Un article sur le pourquoi il vaut mieux éviter l’avis des proches.
Il y a aussi les « coachs littéraires », qui facturent leurs conseils. Je n’ai jamais essayé, mais pourquoi pas ? On pourrait même imaginer un travail d’équipe pour faire un livre, comme pour un film. Dans le cinéma, il y a souvent un réalisateur, un scénariste, un dialoguiste… Pourquoi pas en littérature ? Si vous êtes doué pour bâtir des intrigues haletantes, mais incapable d’écrire des dialogues qui sonnent juste, il n’est pas interdit ni honteux de faire réécrire ces parties-là par quelqu’un d’autre.
7) Lisez régulièrement ce blog, évidemment !
Non seulement pour les excellents articles que je mets gratuitement à votre disposition, mais aussi pour les échanges qu’il vous permet d’avoir avec les autres visiteurs. Des visiteurs qui font souvent face aux mêmes problèmes que vous et moi. Bon, d’accord, ce septième conseil tombe un peu sous le sens…
C’est à vous maintenant de m’écrire par commentaire une de vos façons pour améliorer votre roman lorsque vous y travaillez !
Écrit par : Manuel .G
bonjour, je découvre chaque jours plein de bons conseils mais aucun correspondant à mon cas ( lol ) j’ai mis le point final à mon roman et je l’ai oublié un certain temps avant de le relire. Et stupeur, moi qui en étais fière, je ne pense plus qu’à l’améliorer quitte à le réécrire plus en profondeur. Je ne suis pas contre la réécriture, bien au contraire mais j’ai peur de me perdre dans cet exercice que je trouve à la fois complexe et périlleux. je n’ai pas le syndrome de la page blanche mais celui du point final, à l’aide !
Coucou,
Voilà mon vrai problème, la relecture. J’ai écrit plusieurs histoires mais j’ai vraiment beaucoup de mal à me relire pour me corriger, même après plusieurs mois.
Pour moi le plaisir est dans l’invention de l’histoire et la relecture est pour moi une vraie difficulté. Je pense pourtant que pour certaines d’entre elles le sujet est intéressant mais une fois que j’ai écrit l’histoire, je n’ai pas envie de m’y replonger, alors que je sais qu’il y a beaucoup de correction à faire.
Moi ce côté là me décourage beaucoup parce que je voudrais être publier, mais sans corriger ce que j’ai écrit, c’est bien impossible.
Certains d’entre vous ressentent-ils aussi ce sentiment devant la relecture et la correction?
Bonne écriture à tous.
Bonjour Christelle,
Votre commentaire est très intéressant car personnellement, j’ai justement l’attitude inverse ! Je lis, relis, re-relis… mon roman jusqu’à ce que je l’estime vraiment achevé. Jusqu’à présent je n’en ai terminé qu’un et je n’ai pas encore été publiée (je l’ai posté hier!) donc je ne me prétends pas écrivain, mais je souhaite apporter un regard extérieur : je pense que se demander pourquoi on est rebuté par une relecture est essentiel pour justement se relire dans la joie et la bonne humeur, car n’oublions pas que quand on écrit, on apprend forcément plein de choses sur soi et sa pratique. Alors si je puis me permettre, voici quelques hypothèses/conseils :
– On n’aime pas assez son roman et ses personnages… ce qui peut arriver si l’objectif de son écriture est de faire passer une idée plutôt que de raconter une histoire. Pour s’approprier, aimer, comprendre ses personnages, leurs péripéties et leurs motivations, rien de tel que de travailler avec des photos (acteurs, sportifs, hommes politiques, voisin bedonnant et pervers…), du coup leurs dialogues nous paraissent plus logiques, l’histoire plus chouette. Personnellement, je trouve que si on n’écrit pas une histoire qu’on aimerait lire, ça n’en vaut pas la peine. Par exemple, c’est bien parce que j’adore la mienne que je ne suis pas rebutée par la phase de relecture et que j’avoue sans honte que j’ai dû la lire au moins 20 fois (oui, d’accord, attention à garder une vie sociale et à se laver au moins une fois par jour !)
– On n’est à l’aise que dans la phase de création, de production (surtout si on a une âme d’artiste). Ca se comprend. Mais justement, je me suis rendue compte qu’en relisant pour traquer erreurs, fautes d’orthographe, incohérence et j’en passe, cela m’a permis de relancer cette phase de création. Car du coup, changer un mot par un autre ô combien plus poétique, ou se rendre compte qu’une idée n’est pas suffisamment développée, permet d’être à nouveau dans l’imaginaire si jouissif qui nous a poussé à écrire. De mon côté, trois mois après l’avoir considéré comme achevé, j’ai rajouté 7 pages qui me semblaient nécessaires à mon roman. D’où l’importance de la relecture, qui ne sert donc pas qu’à traquer les fautes.
– On a écrit un roman qui fait 3259 pages… bon, d’accord, là aussi c’est compréhensible d’être angoissé à l’idée de se relire. Mais si on relit régulièrement les chapitres déjà écrits avant de passer à la suite, non seulement on diminue le côté fastidieux qui vient à la fin car on élimine progressivement les fautes qui seront moins nombreuses lors de cette phase finale tellement enquiquinante, mais en plus, là encore, ça peut exciter la créativité (tiens, maintenant que je relis tel truc, je me rend compte que j’ai une nouvelle et chouette idée pour la suite…)
– On manque de confiance en soi (ce qui est le lot de beaucoup d’auteurs débutants, j’en sais quelque chose) et on a peur de se confronter à la grosse nullité qu’on vient de pondre. Hélas, c’est justement passer par cette phase qui permet d’augmenter la confiance en soi, soit parce que du coup on s’améliore (trouver des phrases encore plus belles pour faire passer telle idée, par exemple), soit parce qu’on s’est rendu compte que franchement, ce passage, il est quand même sacrément chouette !
– Notre roman est triste et sombre et on sait que si on se relit on finira par mettre sa tête dans son four à gaz… Je n’ai rien à dire sur le sujet, vu que je me refuse à écrire une histoire qui ne se termine pas bien, mais chacun est différent. Ou alors on a rédigé une encyclopédie… et là, je ne peux que souhaiter bon courage à celui qui s’attellera à la lourde tâche de se farcir une relecture.
– On pense qu’on est tellement bon que son premier jet n’a pas besoin d’être amélioré ou pire, on se dit que de toute façon les éditeurs ont une équipe pour corriger, ce qui est un manque de respect total. Il n’y a rien de plus désagréable que de lire des textes qui sont incompréhensibles tellement ils sont bourrés de faute (regardons les forums de toute sorte, au hasard, ceux sur les jeux vidéos ou les fan-fictions… la lecture des commentaires des internautes fait vraiment mal aux dents!) Mais bon, ceux qui appartiennent à cette catégorie de gens qui ont les chevilles énormes, je pense qu’ils n’ont pas besoin de conseils et qu’ils se planteront déjà tous seuls le jour où ils présenteront leur manuscrit à un éditeur.
– Et plein d’autres raisons auxquelles je n’ai pas pensé parce qu’il est une heure du matin. J’espère en tout cas vous avoir été utile, car je pense qu’il faut comprendre pourquoi on ne veut pas se relire pour avancer dans sa pratique. Et se relire ne peut qu’avoir des résultats positifs, non seulement pour son manuscrit, mais aussi pour son ego et sa bonne humeur !
Passons maintenant à l’article de Manuel qui dit, je cite : considérer son roman comme achevé, c’est avouer en même temps : « Voilà, c’est fini, je n’irai pas plus loin, je ne ferai pas mieux. ». Oui, je suis d’accord, j’ai ressenti cette impression, même si on sait qu’on pourra toujours l’améliorer (par exemple, remplacer les « cela » fastidieux par des « ça », etc.). Je me suis longtemps énervée contre moi-même parce que je n’arrêtais pas de changer des phrases, des mots, rajouter des paragraphes ou les changer de sens, alors que mon roman était censé être terminé depuis trois mois. Ceux qui, comme moi, possèdent ce côté maladif qui les poussent à ne jamais se considérer comme satisfaits de leur roman me comprendront. Mais ô joie, j’ai enfin eu cette impression d’achèvement et franchement, ces petits détails (les « ça » et les adverbes en trop qu’on pourra toujours changer si par miracle un éditeur nous fait signe) n’ont plus la même importance. Et c’est en lisant, relisant, re-relisant que je suis parvenue à cette satisfaction.
Avec mes excuses pour la longeur de mon commentaire (c’est le troisième commentaire long comme le bras que je poste cette nuit, faudra que je travaille cet aspect!),
Cordialement
Bonjour,
Je suis en train d’écrire un roman et je voudrais savoir s’il y avait un cadre particulier qui attire le lecteur. Par exemple, j’ai lu beaucoup de livres dans lesquels le cadre est un pays anglophone (Etats-Unis/Cornouailles/Angleterre…) Est-ce ce que les lecteurs préfèrent ou d’autres pays peuvent être acceptés?
Merci d’avance!
Heureusement, tous les livres ne se déroulent pas que dans ces pays 😉
Je viens de tomber sur ce site après avoir lutté plusieurs jours contre cette satanée page blanche, et je voulais avant tout te remercier, la motivation qui me manquait vient de revenir au galop!
Concernant cet article en particulier sur la période des corrections, je n’aurais qu’une seule remarque. J’ai eu la chance de participer à des ateliers d’écriture très formateurs avec des écrivains chevronnés et sans pitié pour les petits nouveaux, et le meilleur conseil qu’on m’y a donné est celui-ci : « coupe, coupe, et quand tu penses que tu as fini de couper, coupe encore. » En d’autres termes, faire la chasse aux adjectifs inutiles, aux redondances, à toutes les explications superflues, le lecteur n’est pas idiot et n’a pas besoin de lire 5 fois la même phrase tournée différemment.
Ce conseil m’a fait très mal au début, moi qui chérissais tant mes petits adjectifs, mais je vous assure qu’on y gagne en efficacité!
Bonjour Solen,
Je suis ravi pour le retour de ta motivation. Mais au final, n’était-ce simplement pas un blocage dans lequel tu t’étais enfermé ? Tu avais seulement besoin de te laisser aller à autre chose, ce que tu as fait. Et d’ailleurs cela semble fonctionner ! Cesse de lutter, il n’y a pas de combat :-).
Je te remercie pour cet excellent point. La simplicité est souvent ce que l’on oublie le plus. L’on cherche toujours à écrire pour faire « plus ». A tort.
Bien à toi.
slt tous le monde , moi aussi j’éprouve de l’amoure pour l’écriture et la littérature et mes premiers écrits remontent a 1ans et demie de ça, je pense que le soucis majeur auquel sont affrontés les débutants est celui de la correction , or nous avons tendance a nous retourner vers nos proches (sont pour autant se vanter et crier a tous les toits) ; ils verront en cela un exploits et ils essayeront de nous encourager quelque soit la qualité du fruit exposé . J’ai pris l’initiative de montrer mon manuscrite a un cousin qui s’y connait et il est sans pitié et je le remercie car c’est moi qui ai demandé a ce qu’il soit ainsi, l’indulgence du correcteur ne sera pas favorable a d’éventuelles améliorations. Aujourd’hui je fait face un a autre type de problème , celui de la publication du livre , j’ai besoins d’aide et de conseille : comment contacter une maison d’édition française car je vie en Algérie cependant il existe des maison d’édition ici mais elle n’ont pas la même renommée, et c’est aussi une question d’ambition. Je suis encore jeune je n’ai que 16 ans j’ai tous le temps devant moi même si je reste septique sur l’idée que mon roman soit achevé , merci de bien vouloir me répondre ..
Quand je parle d’être original, je pense non pas à tout le roman mais à la manière dont on peut réfléchir aux points qui nous paraissent un peu fade. Je suis certaine qu’on peut être original sans tomber dans l’extravagant et sans en faire trop. Les lecteurs attendent de nous des récits captivants et bien écrits mais aussi des écrits qui ne sont pas du « déjà vu ».
Améliorer son roman c’est aussi :
– ne pas hésiter (même si c’est dur) à effacer de grands passages s’ils ne nous plaisent que moyennement ou si nous les trouvons fades.
– chercher à être original !
– donner du rythme au roman en variant les moments de dialogues, de descriptions, d’explications, d’actions etc…
– ménager des surprises au lecteur mais aussi se laisser surprendre par les idées qui émergent en cours d’écriture.
Attention toutefois, il y a un temps pour tout : pour avoir quelque chose à corriger, il faut commencer par réfléchir à ce que l’on veut faire puis écrire. La correction intervient dans un troisième temps.
Entièrement d’accord avec le fait de savoir effacer certains passages, si besoin, pour mieux progresser. Ce n’est pas toujours facile comme tu le cites, mais ô combien utile de pouvoir prendre conscience de ce que l’on écrit.
Par contre, je suis moins d’accord avec ton deuxième point. Du moins partiellement. Oui, il faut chercher à être original, mais il ne faut pas faire que cela. Et je pense que ce point peut-être l’un des soucis des jeunes auteurs : c’est de justement chercher à en faire trop pensant que tout doit sortir de la « normalité ». Il faut donc bien doser selon ce qu’on écrit tout en ne tombant pas dans de l’extravagant.
Personnellement, j’utilise les périodes où je ne pense pas du tout à mes écrits, mais sans recette précise (la période idéale est-elle vraiment de 6 semaines? 🙂 )
J’aime beaucoup l’idée de s’enregistrer en train de lire, je pense que je vais essayer rapidement.
Je suis tout à fait d’accord sur le fait de se faire aider, par contre pas par mes amis (trop gentils et trop peur de me vexer, ne sont-ils pas mignons?)
Une question me turlupine depuis peu de temps, est-ce obligatoire ou du moins conseillé de faire un prologue?
Merci pour ce nouvel article et pour ta réponse! 😉
Si vous vous posez la question Audrey, c’est que cela vous sera certainement utile afin d’aider à savoir où vous vous situez et d’où vous partez. Peut-être n’êtes-vous pas assez clair avec vous même concernant voter histoire et que cela vous aidera ?
Cependant, obligatoire n’est pas le cas. Tout dépend de votre vision et de comment vous désirez présenter votre roman. 😉