L’amour des livres soignés, divertissants, possédant un intérêt littéraire et social.
La Rémanence est une toute jeune maison d’édition puisqu’elle est née en janvier 2014, administrée par Mathilde Palfroy.
La particularité commune des livres édités : un partage d’expérience, un regard pertinent sur le monde qui nous entoure… des livres qui resteront dans la mémoire du lecteur.
Leur ligne éditoriale :
Des récits qui partagent une vision du monde contemporain, qui prodiguent un état d’esprit.
Quatre collections se distinguent :
- Regards (romans) : romans réalistes et/ou inspirés de faits réels, ancrés dans le monde contemporain…
- Traces (mémoires et récits autobiographiques) : tranches de vie(s), souvenirs à partager…
- Documents (essais, ouvrages didactiques) : écrits sur les phénomènes sociaux contemporains… En cours d’élaboration pour 2015. Ils recherchent d’ailleurs des textes pour cette collection sur les thématiques suivantes : société, sciences sociales.
- Le Labo (textes narratifs originaux) : écrits inclassables, axés sur la psychologie des personnages…
Ils éditent aux formats papier et numérique.
Particularité :
Si écrire est une passion pour beaucoup, peu vont jusqu’à se faire éditer.
La Rémanence cherche donc à donner vie à des textes de qualité, des auteurs de talent, boudés par les circuits d’édition dits « classiques ».
Contrat :
La Rémanence propose un contrat traditionnel, à compte d’éditeur. Tout est donc pris en charge. Cependant, les auteurs doivent s’impliquer en termes de communication, de commercialisation de leur ouvrage.
Un éditeur à taille humaine qui compte bien le rester !
Son but est de faire perdurer une œuvre, de la voir grandir et s’épanouir. Quitte à passer ensuite le relais à une maison plus grande. Un bon tremplin, donc, pour l’auteur débutant !
Nous leur souhaitons longue vie et un beau succès.
Site Internet : http://www.editionsdelaremanence.fr/
Bonjour,
je viens de terminer un recueil de 11 nouvelles qui sont en lien avec des faits d’actualité qui se passent un peur partout dans le monde, je suis à la recherche d’un EDITEUR, je vous lais savoir si ce type de manuscrit peut vous intéressez
… le fil conducteur est la LIBERTE;
merci de votre réponse
Bonjour,
j’ai écrit quelques nouvelles. Comment vous situez vous par rapport au genre ?
Merci
Bonjour !
Pour ma part, je me posais des questions d’un point de vue plus général, en ce qui touche les illustrateurs. Je trouve qu’on a peu d’info sur ce domaine, alors je m’interroge sur le fonctionnement: Est-ce que l’auteur peut proposer une illustration/un illustrateur pour sa couverture ? A-t-il son mot à dire et dans quelle mesure ? Y a-t-il discussion entre l’auteur et l’illustrateur ?
Merci d’avance !
Excellente question ! Je suis également intéressée par la réponse ! Et la question qui s’en rapproche : comment est choisi le titre du roman ? Est-ce l’auteur qui l’impose ou l’éditeur ? L’auteur a-t-il son mot à dire ?
Merci !
Bonjour,
C’est différent dans chaque maison… je ne peux répondre que pour chez nous, où tout se fait en concertation. Les illustrations sont généralement des photos soit issues des photos personnelles si la qualité est suffisante soit achetées sur des banques de données photographiques spécialisées. Dans tous les cas l’auteur a bien évidement son mot à dire, il est essentiel qu’il se sente bien avec son livre, dans la mesure des limites liées à la charte graphique éditeur. Pour avoir un aperçu plus large autour de cette question le mieux serait d’aller voir les expériences des uns et des autres sur les forums d’auteurs. Cordialement, Mathilde
Bonjour à tous,
Je réponds aux questions de Magali :
– C’est difficile de définir un état d’esprit type. La maison recherche des textes dans lesquels les auteurs se sont impliqués émotionnellement et psychologiquement, en plus de l’acte d’écriture, au-delà de la fiction. Souvent, ils se sont appuyés sur leur vécu, leurs idées et n’ont pas écrit cette histoire-là totalement par hasard mais dans l’objectif, généralement conscient, de partager un message et/ou de faire réfléchir.
– Ce qui est déterminant lorsque je découvre un manuscrit, c’est la qualité de son écriture, pas forcément dans la densité de celle-ci (ce qui ne gâche rien quand c’est réussi !) mais avant tout dans sa fluidité, son rythme, dans cette capacité de l’auteur à emporter avec lui le lecteur sans qu’il n’ait à faire d’efforts pour s’immerger dans le récit. Et il y a aussi le filtre de la ligne éditoriale, il faut qu’en découvrant un texte, prise dedans, je ressente que ça, c’est pour la Rémanence… L’harmonie entre mes ouvrages compte beaucoup pour moi.
– Les manuscrits mal travaillés sont rapidement écartés dès les premières pages (ceux qui comportent trop de fautes, des incohérences manifestes, une langue trop pauvre, des mauvaises transitions). Ensuite, c’est pour beaucoup une question d’affect personnel, on apprécie tous certaines écritures, certaines histoires, et d’autres moins. Je repousse les textes dont je décroche, que je n’ai pas spécialement envie de continuer à lire, car d’autres attendent… Enfin, il y a un paramètre important que j’ai oublié d’évoquer, c’est la compassion que déclenchent les personnages.
– J’édite 8 livres par an.
– Je préfère éviter en public les chiffres et meilleures ventes. Nous sommes de toute façon dans un cadre de diffusion encore très modeste.
– Pour ma maison, je n’ai rien de spécial à ajouter… Par contre je conseillerais aux auteurs débutants de se faire lire, le plus possible, et de recueillir des avis sincères et de l’aide autour d’eux pour améliorer leur travail et pouvoir progresser. Les éditeurs n’ont pas le temps de commenter chacun des manuscrits et ce n’est pas leur métier. Si certains ont parfois un don, ou du moins des facilités évidentes, pour beaucoup l’écriture demande du temps, du travail, un certain acharnement… Il faut parfois plusieurs livres avant d’en avoir un « bon » et savoir l’accepter humblement, parfois non, chaque chemin est différent. Je crois sincèrement que l’édition n’est pas une finalité mais au contraire le début de quelque chose et que quand on est un auteur inconnu, débutant, sans lecteurs, il faut choisir attentivement sa maison, pour s’y sentir bien et en accord avec le travail des gens qui la font vivre. Petits auteurs et petits éditeurs, personne ne nous attendait, il faut lutter pour exister. C’est important de bien en avoir conscience quand on édite son premier livre et de se sentir en confiance avec son texte, son éditeur et son livre en tant qu’objet matériel.
J’espère avoir répondu à vos questions et je remercie le site Ecrire un roman d’avoir présenté la maison d’édition.
Cordialement,
Mathilde – éditions de la Rémanence
Merci pour toutes vos réponses Mathilde !
Merci pour cet article, j’adore découvrir des maisons d’édition !
Questions à la maison d’édition :
– Qu’entendez-vous par « prodiguer un état d’esprit » ? De quel état d’esprit s’agit-il précisément ?
– En dehors du thème (qui doit respecter votre ligne directrice), qu’est-ce qui vous attire le plus dans un manuscrit ?
– En dehors du thème toujours, qu’est-ce qui vous fait écarter d’emblée un manuscrit ?
– Avec combien d’auteurs travaillez-vous ?
– Combien d’ouvrages différents avez-vous publié ?
– Parmi eux, quel est le livre qui a fait les meilleures ventes (en terme de nombre d’exemplaires vendus) ?
– Quels conseils donneriez-vous à un auteur qui souhaite écrire un roman et le faire publier dans votre maison d’édition par la suite?
Merci encore !