Comment écrire un livre à succès ? Qu’est-ce qui fait la différence entre un livre qui se vend bien ou peu ? Quels sont les ingrédients qui permettent d’écrire un livre avec cette caractéristique si spéciale des autres bouquins que l’on trouve ? Si certains auteurs y arrivent, pourquoi pas vous ? Découvrez dans cet article ce qui peut faire la différence pour votre roman face aux autres.
Bon, quelques précisions pour commencer. D’abord, je n’ai pas (enfin, pas encore) écrit de livre à succès, ce que mon banquier pourra vous confirmer. Je ne prétends donc pas maîtriser parfaitement la question que j’ai l’intention de traiter aujourd’hui. 😉
Ensuite, je crois que s’il y avait une recette infaillible pour écrire un livre à succès, ça se saurait ! (Il y a en revanche des recettes qui ont fait leurs preuves pour écrire un livre sans succès aucun, et même impubliable.)
Voici donc quelques conseils. Les suivre ne vous garantira pas la gloire ; ne pas les suivre ne condamnera pas votre livre. Mais disons que si vous vous demandez comment écrire un livre à succès, ces conseils devraient augmenter vos chances de réussite.
Aussi, je vous invite d’abord à lire cet article, qui permettra de mieux vous comprendre et d’appréhender vos désirs dans l’écriture : comment écrire un livre : les bases.
J’ajoute que je vais tenter de ne pas vous accabler avec des évidences. Je suppose que vous vous doutez, par exemple, qu’il est en général préférable d’écrire un français correct (sauf si votre narrateur lui-même maîtrise mal la langue – ce qui peut se produire, mais alors il vous revient, si j’ose dire, de maîtriser les fautes), qu’être connu avant de publier augmente les chances de vendre son livre (c’est souvent moche, mais c’est comme ça), et qu’il vous faudra vraiment beaucoup de talent pour avoir du succès avec l’histoire d’un apprenti sorcier binoclard… (Quoi, je dis une bêtise ?)
Comment écrire un livre à succès : pensez au lecteur
Cela peut sembler une évidence, mais ce sont les lecteurs qui font le succès d’un livre, et ils sont rarement masochistes. Veillez donc à leur ménager de petits plaisirs, ne pensez pas qu’à votre génie créateur… « J’écris pour moi et pour mon propre plaisir », entend-on dire quelquefois. Excellente attitude… mais puisque vous vous demandez comment on écrit un livre à succès, je vous le dis, c’est rarement ainsi.
À moins que : 1) le plaisir que vous éprouviez à écrire soit justement le plaisir de faire plaisir 2) vous ayez un goût merveilleusement adapté à celui de votre public. En dehors de ces deux cas, n’écrire que pour soi permet de produire quelques chefs-d’œuvre, mais peu de best-sellers.
Je ne suis pas sûr que Rimbaud, par exemple, ait toujours beaucoup pensé à son lecteur, au contraire de Marc Lévy. Le premier a fait éditer Une Saison en enfer à compte d’auteur, le second reçoit vraisemblablement des à-valoir colossaux. (Oui, le premier laissera une empreinte plus profonde sur la littérature, mais ce n’est pas la question du jour !)
Penser à son lecteur, cela peut vouloir dire : ne pas l’assommer avec des descriptions inutiles, éviter de lui raconter une histoire qui vous ennuie vous-même, ne pas multiplier les personnages sans importance et les intrigues secondaires, ne pas laisser trop de questions sans réponse, veiller à ce que tout soit compréhensible, etc.
Comment écrire un livre à succès : regardez ce qui marche
Vous voulez le succès ? Commencez par vous demander qui l’obtient et comment. 😉
Pour écrire un livre à succès, comme pour mener une guerre, il faut planifier un minimum. Lisez donc quelques magazines littéraires, tenez-vous au courant de ce qui se publie et de ce qui marche. Quels sont les genres et les sujets qui plaisent ? Réservez surtout votre attention, bien entendu, à ce que vous vous sentiriez capable de faire.
Et bien sûr il ne s’agit pas d’appliquer bêtement une formule. Si, sous prétexte que Truismes (qui racontait l’histoire d’une femme qui devenait petit à petit une truie) a été un succès, vous écrivez l’histoire d’un homme qui se transforme peu à peu en sanglier, je doute que le succès soit au rendez-vous. Maintenant, avec du talent, tout est possible…
Comment écrire un livre à succès : maîtrisez votre texte
Ne vous laissez pas emporter… ou alors pas trop loin. L’écrivain possédé, qui n’est plus maître de lui-même tant les Muses l’inspirent et qui, ivre de poésie, de gin ou de cannabis écrit quelques mots magnifiques et incompréhensibles, cet écrivain-là peut écrire des chefs-d’œuvre, mais à ma connaissance pas de livre à succès.
Il vaut peut-être mieux écrire un chef-d’œuvre, je ne dis pas le contraire, mais je me suis mis en tête de vous expliquer comment écrire un livre à succès. Alors, cessez de m’interrompre, vos réflexions parfaitement justes, mais intempestives trouveront leur place dans mon futur article « comment écrire un chef-d’œuvre ». Pour l’instant c’est « comment écrire un livre à succès ». 😆
Je vous conseille donc de tout faire pour maîtriser votre récit. Contrôlez le rythme. Ne donnez pas trop d’informations en même temps. Ménagez des temps morts, des moments forts, des surprises. C’est comme dans l’amour, si j’ose dire… Ne négligez pas les préliminaires, ne soyez pas trop pressé… et ne traînez pas non plus en route, de peur que votre amant(e), pardon ! votre lecteur, ne s’ennuie.
Comment écrire un livre à succès : racontez une histoire simple
Cette règle-là admet de nombreuses exceptions. Mais de façon générale, ce sont plutôt les histoires simples (et courtes) qui plaisent.
Les Marc Lévy, Guillaume Musso ou Eric-Emmanuel Schmitt ne sont pas réputés pour la complexité de leurs intrigues. Les exceptions ne manquent pas, encore une fois. Je pense aux Bienveillantes, par exemple, livre extrêmement long et pas spécialement simple. Les Fourmis de Bernard Werber n’est pas très long, mais l’intrigue, si je me souviens bien, est relativement complexe.
Enfin, ce que je veux dire, c’est que des livres vraiment longs et complexes, comme A la recherche du temps perdu, de Proust ou L’Homme sans qualités de Musil, n’ont guère de chances de se vendre à des millions d’exemplaires.
Comment écrire un livre à succès : racontez-la simplement
Oui, votre histoire simple, racontez-la simplement. Cette règle ne souffre presque aucune exception.
Pour qu’un livre ait du succès, beaucoup de succès, son style doit être simple. J’aurais presque envie de dire : il doit être pauvre. Les exceptions existent. Je pense à Vies minuscules de Pierre Michon, par exemple, dont l’écriture est aussi riche que difficile, et qui a fini par trouver son public. Mais c’est une exception relative et discutable. Je ne crois pas que le livre ait atteint les deux mille exemplaires l’année de sa sortie. Et en réalité Vies minuscules a eu du succès pour un livre exigeant. Mais cela reste, à ma connaissance, un succès très mesuré à côté de ceux d’un Marc Lévy. Mallarmé ou Joyce n’ont pas écrit non plus beaucoup de best-sellers.
Conseil subsidiaire pour écrire un livre à succès
Si écrire votre roman devenait une corvée, le lecteur risquerait de le sentir, de s’ennuyer avec vous, et dans ce cas adieu succès ! Alors, n’oubliez tout de même pas de vous faire un minimum plaisir, même si vous rêvez de gloire, de prix Nobel, et de chiffres de ventes astronomiques.
Car penser au lecteur ok, mais pas non plus au point de ne penser qu’à lui. Cela deviendrait contre-productif…
Je vous invite à laisser un commentaire à la suite de votre lecture et de me dire, selon vous, quel ingrédient est important pour écrire un livre à succès.
Écrit par : Manuel .G
C’est très intéressant. J’ai particulièrement apprécié le conseil selon lequel il faut raconter une histoire simple. J’ai écrit certains livres qui n’ont pas reçu le succès que j’attendais. Je pense que l’une des causes est le manque de simplicité du récit. Encore une fois merci pour ces conseils.
Jean-Luc
oui mais si on veut faire un livre qui plaise et que l’on a envie de partir dans un sujet précit, comment faire pour que les autre ai envie de le lire ???????
En réponse à l’écrivaine « in spe » qui aime les Manga et se pose la question de que faire pour que les autres aient envie de lire son livre.
D’abord en améliorant son orthographe.
Ensuite en étant cohérente au niveau de la syntaxe, par exemple en employant soit « on », soit « l’on », mais pas une fois l’un, une fois l’autre. Personnellement, je trouve « l’on » plus raffiné.
En employant des termes précis et non pas des verbes passe-partout: « écrire » ou « commettre » un livre, mais pas « faire » un livre.
Si vous allez pour le meilleur contenu
comme moi, allez seulement voir ce site tous les jours depuis
donne des contenus de qualité, merci
Bonjour… naguère, suite à un pari, j’ai pondu un petit polar sans prétentions, bourré probablement de maladresses. Je me suis fait plaisir, à tel point que lorsque je me relis je relis tout, et même, je me fais marrer… Du coup, un jour j’ai décidé de le refiler à Publibook, moyennant 500 balles. On m’a fait un contrat d’exclusivité sur un an, on m’a filé un ISBN… Et c’est parti aux oubliettes. Un peu plus tard, je l’ai trouvé par hasard sur un site que je ne connaissais pas et dont j’ai oublié le nom (un site d’auto-édition, comme le premier, juste des imprimeurs en fait). Il y avait un unique commentaire »super drôle, c’est du San Antonio »… Bon je suis d’accord, j’ai un faible pour cette écriture, mais comme les musiciens ont 7 notes, on n’a que 23 caractères… bref, pas grave, c’est déjà un compliment après tout que me comparer à Frédéric Dard… par la suite, en faisant des recherches, j’ai retrouvé mon polar sur Amazon, la FNAC et autres sites connexes et annexes… S’en est-il vendu? Je n’en sais rien, je n’ai jamais reçu un centime… pourquoi ces sites vendent mon polar sans mon autorisation? je n’en sais rien… Comment s’est-il retrouvé là? je n’en sais rien… Tout cela pour dire que je suis bien loin encore de me poser des questions quant à la recette miraculeuse… Si mon chef-d’oeuvre s’était éparpillé ici et là avec mon accord, j’aurais peut-être une petite idée de ce qu’il vaut, mais du coup même s’il s’est vendu je n’en saurai jamais rien… En guise de recette, je peux toutefois faire la suggestion de balancer le fichier .pdf sur un site d’auto-édition… vous pourrez avoir la chance comme moi de voir avec fierté votre opus de balader sur le net, tout seul comme un grand… ça autorise à penser qu’il a été vendu et lu de temps à autre, même s’il ne vous a rien rapporté de plus que le plaisir de le pondre!…
L’auto-éditeur se doit donc de connaître toutes les étapes de la publication du livre .
Bonsoir , j’ai eut une idée d’une histoire il y a une quinzaine d’année , notant mes idée dans un cahier, et j’ai reprit se cahier et commencer mon histoire il y a quelques mois , j’en suis au trois quarts de l’histoire aujourd’hui , moi qui n’aimait pas lire avant , je me surprend à écrire durant des heure ne voyant pas le temp passer , je prend autant de plaisir à écrire que j’en ait à lire . Je ne sait pas se qui fait un livre à succès , les livre que je lis me plonge direct dans la peau du personnage , je pense que c’est bien de pouvoir se visualiser les scène , les personnages, comme un film se déroulant devant nous , comme harry potter , ou U4 que j’ai beaucoup aimer .
Bonsoir Fabien, est -ce que ton manuscrit tu là publier ? Christophe…..
Hé Malraux ! Active le correcteur de ton traitement de texte en tout cas…
Ne me dites pas que vous avez rédigé un précis d’orthographe ou de grammaire, je ne le croirais pas. Par contre lorsque vous dites ne pas aimer lire -et j’en déduis dès lors que vous n’avez pas beaucoup lu- je n’ai aucune peine à le croire: lire est le meilleur moyen d’acquérir une bonne orthographe.
Merci beaucoup Manuel, ton article m’a beaucoup aidé! C’est toujours un grand plaisir de lire tes articles.
AzureAmethyst
Par rapport à la rubrique « pensez au lecteur », je pense qu’il faut se mettre dans la peau d’u lecteur, et donc être un grand lecteur soi-même. En lisant beaucoup, en lisant des best-sellers, on sait ce qui plaît aux gens et donc on peut faire évoluer son style dans ce sens. Mais il ne faut pas non plus copier tout ce qui plaît et qui a déjà été parfaitement visité. Si vous avez des idées, ne les abandonnez pas au profit du dernier buzz littéraire du moment. Exemple: Il y a quelques temps, il n’y avait que des livres sur les vampires dans mon rayon préféré, et c’est franchement lassant…
Voilà, j’espère vous avoir un peu éclairé si cette façon de voir les choses vous semblait nébuleuse…
salut Manuel
J’aime trop votre article,amusant et motivant.Mon rêve :écrire un livre et ton article m’a beaucoup aidé merci beaucoup.Je connait quelques amis qui n’écrivent pas pour le plaisir seulement pour l’argent mais malheureusement ,ils ont échouer.L fait d’écrire sert à raconter une histoire s’amuser,se faire plaisir à soit même et aux lecteur;C’est ce que je pense.
Séphora
Ps:Tu n’aurai pas des conseils pour écrire un romans du genre fantastique , policier .Bon courage pour la suite!!!!
A mon avis l’Écriture d’un roman ne soit par le faite de raconter une histoire banale a son lecteur mais de lui raconte une histoire kui peut changer les idées présomptueuses de la vie par exemple si vous dites a votre lecteur ke le lion se transforme en être humain c’est drôle mais pas trop d’ importance
Bonjour Gislain, je partage ta vision de la démarche d’écriture et prône pour l’altérité et le partage. Ecrire est à mon sens avant tout une démarche de construction de soi pour soi et pour les autres.
je travaille avec beaucoup de personnes qui éprouvent le besoin de raconter ce qu’ils vivent ou ont vécu pour avancer, tourner la page et se donner les moyens de comprendre ce qu’ils vivent pour se mettre en projet. Le roman n’est qu’un moyen détourné de se mettre en scène dans la peau de personnages qui plus ou moins sont reliés à son histoire.
Cordialement
Valérie
Écrire c’est s’écrire soi-même et c’est écrire les autres.Je m’écris quand je t’écris,alors on n’écrit pas pour du profit mais bien plus pour partager sa vision du monde.En un mot redonner espoir aux plus faibles.Un conseil n’écrit pas pour écrire mais écrit pour sauver un monde qui a besoin de plus de connaissances pour survivre.
Ghislain diby
Pour moi, c’est facile! Vous voulez écrire un best seller? Ecrivez le comme si vous écriviez pour un petit enfant, avec un maximum de mots simples, des phrases courtes et une histoire rapide à lire. Les best sellers sont souvent des livres faciles à lire et qui ne doivent pas nécessiter de réflexion trop intense sinon votre lecteur va se lasser. Si je trouve le sujet de cet article interessant et très bien traité, je pense malgré tout que le but de quelqu’un qui veut écrire un roman, c’est de prendre du plaisir et de dire ce qu’il a sur le coeur, si vous voulez écrire uniquement dans le but de faire du profit, l’écriture sera pesante autant pour vous que pour votre lecteur, sauf à quelques exceptions près ou justement une personne ayant vraiment des dons pour l’écriture l’utilise uniquement à des fins économiques, nous faisant ainsi passer à côté d’un chef d’oeuvre, ce qui est bien dommage.
Pour donner un exemple plus personnel et ainsi d’éviter de m’étendre sur ce sermon, je dirais que j’écris sans vraiment penser aux lecteurs car j’écris principalement pour me soulager et dire ce qui me pèse sur le coeur.
Je reviens sur mes compliments et félicite l’auteur de cet article et le créateur de ce site qui m’aide beaucoup pour mener à bien mes projets de romans!!!
j’ai eu du plaisir a lire ce blog,et toutes les communications qui ont précédées la mienne…j’en suis sorti très enrichit.je sors un recueil de théâtre très bientôt,et sans avoir pris de conseils ,je pense avoir suivi quelque peu vos avis ….merci et que ,d’écriture simple et stylistiquement riche:le bunker de tata ou la prise de Sikasso,suivi de Da Monzon aux éditions balafons ,soit un best seller
salut à tous,c’est du bon boulot que vous faites la! juste j’évoque volontairement une question cruciale . L’écrivain doit être seul le plus longtemps possible. Considérez une fois dans votre vie que vous êtes le dernier homme, que vous ne connaissez personne et surtout pas quelqu’un capable d’apprécier ce que vous faîtes. Vos amis vous admireront ou vous mépriseront, ils vous aimeront plus ou moins, mais une chose est sûre ILS VOUS MENTIRONT. Votre épouse est faite pour ça, n’est-ce pas ? Il n’y a rien de plus amateur que d’aller se faire relire (le cuir) dès qu’on a noirci 10 pages. Est-ce qu’il viendrait à l’idée d’un ouvrier du BTP d’aller rameuter du monde après qu’il a posé la première ligne de parpaing ? Un jardinier fait-il admirer son travail avant les semailles ? Si vous voulez être respecté et sérieux, n’allez pas au conseil avant d’avoir bouclé votre projet. Ne vous réfugiez pas derrière les pénibles « ce n’est qu’un premier jet », « il y a encore beaucoup de travail dessus ». Ce n’est pas parce que vous essayez d’écrire qu’il faut, en plus, être pathétique. Vous le serez suffisamment en d’autres occasions. Soit vous êtes assez sûr de vous pour dépasser les généralités des conseils et tout ce qu’ils impliquent, soit vous feriez mieux de rester chez vous à regarder la télé. L’écriture est du début à la fin un acte solitaire. Vous ne trouverez pas un écrivain compétent qui vous dise autre chose. Si votre but est d’être publié ou de remporter un succès, n’autorisez personne d’autre que vous à poser les yeux sur votre manuscrit avant d’avoir reçu le verdict implacable de l’éditeur . Le reste serait une perte de temps et une vaine tentative d’amortir un choc qui viendra s’il doit venir.A vos plumes, partez … merci. je suis kabyle algérien (une ex- colonie française), mais cette langue m’as apprit tout ce que je sais.
Pour moi, le secret d’un livre à succès, c’est non seulement une histoire simple, mais aussi une intrigue solide, avec des rebondissements placés aux bons endroits! Il faut aussi vérifier que ce que l’on écrit est cohérent: imaginez qu’un héros timide et totalement perdu tienne brusquement tête à son ennemi principal…(ok, ça peut marcher si le héros en question prend de l’assurance, mais si ça se passe au début, où il est complètement traumatisé par on ne sait pas trop quoi, ça devient complètement incohérent et le lecteur se demandera sérieusement si l’auteur connaît bien son personnage).
Ensuite, les rebondissements: s’ils ne sont pas placés aux bons endroits (par exemple, si le héros dit enfin à son amie qu’il l’aime au beau milieu d’un combat où chaque soldat qui passe se jette sur lui et tente de le tuer, qu’il prend la main de la fille et l’embrasse après dix ans d’hésitation) on se demande vraiment si l’auteur connaît bien son histoire.
Je n’ai pas encore publié de livre à succès, voire même pas de livre du tout, mais les auteurs qui connaissent leur intrigue et leurs personnages ont plus de chances d’écrire un livre à succès que quelqu’un qui jette ses idées sur la feuille sans aucune cohérence.
Bonjour, je suis Dominique Aberte, de la Belgique. Je suis écrivaine, et j’ai 25 ans. Je vois que ce que vous avez écrit sont de bonnes astuces. J’aime bien partager mon expérience. Voilà des étapes pour écrire un roman:
1- Choisissez un sujet, et des personnage (où un)
2- Faîtes le plan (principales actions de votre roman)
3- Faîtes des fiches-personnages (description détaillée des personnage)
4- Commencez à rédiger votre manuscrit
5- Rassurez-vous qu’il est bien écrit
6- Donnez-le à quelqu’un pour le corriger
7- Envoyez-le à un éditeur, où tapez le sur ordinateur
8- Cherchez vos lecteurs (par blogs…)
9- Voilà, c’est fini.
Bonjour,
Ton article est intéressant, mais je vois les choses autrement.
je crois qu’il faut tout simplement ne pas penser au succès que le livre peu avoir ou non.
L’important c’est de se faire plaisir en écrivant en essayant de faire ressortir toutes les émotions aux lecteurs.
Je pense que le plus beau cadeau pour un écrivain, serait d’observé son lecteur et de voir ses expressions sur son visage ( la tristesse, la joie, le plaisir…). Voila ce qui est pour moi essentiel, pour faire fortune autant jouer au loto!
Bonjour, je viens de lire tes conseils pour faire un bon livre qui pourrai bien se vendre.
Ma petite histoire est trés simple, je lis depuis seulement quelques années mais j’ écris depuis que j ai l âge de comprendre les choses et surtout depuis que je peux poser toutes émotions sur un bout de papier. Pour ma part je dirai qu’ un bon livre c’ est un torran de sentiments partagés sur le moment, sans contrainte ni slogans, une envie de ne pas le quitter et se laisser aller.
un plaisir égoiste de poser ses yeux, d’ imaginer et de continuer parfois sans l’ auteur.
Une histoire ou a mon sens s’il n y a pas de complicité, une petite intrigue et un zest d’amour et de passion, il n y a pas tout mes critéres de séduction.
A bientôt.
Avant tout bonjour
ton site est génial,sa ma donne des réponses au quelle je me posai merci encore.
j essaye de me lancer dans l’écriture d’un best-seller(sa semble prétentieux hahaha)qui ne sera po simple a écrire,mais simple a comprendre, après tout c’est pour les lecteur et non pour sois sinon pourquoi écrire.
tes conseil sont extrat pas de bla-bla inutil,et ceux qui te critique sont juste des personne qui cherche,la difficulté ou ce moque (comme hopper).
sinn pour rependre a ta question de l ‘ingredien c’est simple c’est le plaisir d’aimé faire plaisir simple non
merci encor
De plus, le schéma narratif d’Harry Potter n’a rien d’une nouveauté, il est au contraire d’un grand classicisme. Le héros orphelin, la prophétie, la quête, la mort du père symbolique etc etc… L’immense succès d’HP provient justement de ce squelette classique allié à de véritables trouvailles (le monde créé par Rowling) qui forment au final un « corps » bien foutu et original.
Salut à tous,
Hopper, tu écris:
« Mais, ce qui m’a le plus effrayé est de dire qu’un best-seller est un roman simple, ce n’est pas obligatoire et quand même il ne faut pas prendre les lecteurs pour des c**s. »
Et Peter-Pan renchérit:
« Si l’histoire est ordinaire et le style sans originalité, est-ce que les gens vont vraiment accrocher? »
Si je puis me permettre, je crois que vous commettez la même erreur: vous confondez simplicité et banalité.
je défends Hooper, qui a fait des critiques constructives, en réponse à un de mes comms, sur un autre sujet… et qui m’a donné des liens et des pistes de réflexions intéressantes
la forme n’est peut-être pas la bonne, mais le fond est toujours intéressant..
après tout, c’est cela l’échange: ne pas être d’accord 😉
Tout d’abbord je voudrais dire merci pour ton (tes) articles que je lis avec beaucoup d’intérêt depuis quelque temps. Cela m’a permis de me motiver car j’ai toujours eu l’impression que j’écris mal et que de toute façon je n’y arriverai pas, avec ce site j’ai compris que j’ai des capacités et que je ne doit pas me laisser abbattre. Jusque une chose qui me gêne un peu : je trouve dommage que tu encourages à écrire un roman sous un shéma bien définit, car je trouve de plus en plus que la littérature se ressemble, nottament la littérature jeunesse, et tu nous expose le shéma un peu bâteau si j’ose dire. Or, n’est-ce pas la nouveauté qui fait les vrais gros succès, comme Harry Potter nottament ? Si l’histoire est ordinaire et le style sans originalité, est-ce que les gens vont vraiment accrocher?
waouw !! je viens de lire le message de hopper. cet individu à un gros probleme avec ton blog on dirait, mais le pire c’est qu’il ou elle a l’air de penser que nous sommes tous des moutons, qui buvons tes paroles aveuglement. je ne sais pas trop comment on est censé prendre cela. je crois qu’il n’a pas compris le concept du blog. on est avant tout ici, à dialoguer avec toi pour créer un echange. peut etre que cette personne s’attendait à decouvrir ce qui lui manque pour ecrire, mais dans ce cas je comprend qu’elle soit deçu, personne ne vient pour la pour pomper. ce blog est un outils pas une solution miracle aux desertés de l’inspiration !
Bonjour Manuel, bonjour à tous,
J’ai lu ton article et les quelques commentaires qui suivent et je trouve ces différentes perceptions très intéressantes.
Un jour, une histoire m’est littéralement tombé dessus, j’en ai fais un livre.
Je lis beaucoup certes, mais de là à dire que je m’y connais en littérature, il y a un univers….
Contre toute attente, mon premier « roman » a été publié. (Belgique)
Ce que je retiens des critiques, c’est que le style simple dont tu parles, Manuel, a beaucoup plu.
Cela dit, il m’a fallu environ deux ans entre la première phrase et le mot fin, et environ deux jours à « mes » lecteurs pour dévorer mon livre. Hum. Oui, ça leur a plu, comme certains m’ont dit : j’ai écris comme je parles et c’est captivant.
Mon intro est un peu longue mais mon intrigue palpitante toujours selon les critiques et les personnes qui ont lu mon livre et qui ont bien voulu me donner leurs impressions.
Enfin bref, je voulais juste apporter une petite pierre à ton édifice et confirmer que le style simple plait aux lecteurs. Et que la longueur les ennuie. Bien entendu, de là à avoir du succès, c’est une autre paire de manches.
Personnelement, je penses que tant qu’on prend du plaisir à ce que l’on fait, on peut donner du plaisir aux autres. Cela se ressent forcément dans nos actes mais également dans nos écrits.
Bonne journée à toutes les plumes,
Entre la vision d’Eric Chevillard avec son côté apocalyptique du monde qu’il décrit dans son livre Choir et l’oeil avisé sur l’amour de Danièle Steel dans son dernier roman, il y a un longue liste de livres à succès ou pas…. car il n’ y a pas que la chance et l ‘écrire au bon moment pour connaître le succès avec son roman. Il ne faut pas se faire trop d’illusions quant à celui que nous sommes en train d’écrire (OK, c’est juste un peu de réalisme gratuit, je parlais pour moi). l’important c’est que la lecture et l’écriture doivent rester avant tout un plaisir pour chacun d’entre nous.
maintenant j’attends impatiemment une rubrique « comment écrire un chef d’oeuvre? » euh… non je n’ai rien dit!.
Très bonne article
J’aimerais par contre signaler que le succes n’est pas une obligation
Ecrire est avant tous une vocation, et une passion de faire partager
Certains gros succès de librairie ressemblent à des contes de fée.
JK Rolling pauvre chomeuse au bout du rouleau imagine son histoire de sorcier dans un bus et hop ! Succès (je fais court)
S.Meyers mère de famille mormonne rêve de vampires une nuit,couche tout ça sur papier et hop ! Best seller.
C’est aussi le cas de pas mal de grandes vendeuses de « Romance » américaines, quittant leur ancien métier pour écrire et engrangeant les dollars tout en élevant une famille comme n’importe quelle femme.
ça fait rêver ! Hélas j’ai l’impression qu’en France il faut avoir été prof ou journaliste pour être publié ! Combien de débutants non diplomés réussissent à interesser les maisons d’édition ?
Aujourd’hui la littérature dite « populaire » celle qui vend, est trop souvent méprisée. Et puis chez nous dès qu’on a du succès on est lapidé !
Perso je ne voudrais pas ecrire un best seller, me retrouver au pilori ne me tenterait pas vraiment.
Quand à tes articles ils sont géniaux ne change rien !
Ecrire un livre à succès?
La simplicité est cité dans ton article et retient l’attention.
Dans ces moment la je pense aux Chroniques du Trone de Fer dont l’intrigue est aussi complexe que la literrature.
Mais en vérité ce sont des romans qui sont ecrit pour un public particulier.
La difficulté est de toucher une gamme de lecteurs assez large tout en restant centré sur un style et une histoire qui nous correspond. (Et qui n’est pas toujours ce que nous pensons.)
Fatalisme ou Realisme mais certain d’entre nous sont peut-être trop eux même pour ecrire au grand nombre. Et dès cet instant la question est: Est-ce vraiment important?
Merci pour ton article Manuel, c’est un plaisir de te lire, mais je pense que, comme tu l’as dit, la réponse à la question posée n’existe pas. Tout est aléatoire, la ménagère de plus de 50 ans allant faire bronzette sur un transat préférera largement un Marc Lévy bien gnangnan qui joue sur les émotions à Caligula de Camus. On aura beau s’appliquer et pondre quelque chose d’exceptionnel, c’est la loterie. Pour moi, l’écriture doit être un plaisir avant un gagne pain, et si on n’écrit pas ce qu’on aime, difficile de faire aimer cela à ses lecteurs, à moins de s’appeler Balzac (Le Lys dans la Vallée, par exemple, summum du soporifique à se tirer une balle, mais excitant toutes les femmes de l’époque). Je suis d’accord sur le fait que l’histoire doit être simple, mais seulement si on reste dans une optique d’après-midi plage: Harry Potter et Millénium sont loin d’être simples ^^
(je pars peut-être dans tous les sens, mais je tiens à mettre un petit commentaire sur chaque article à paraitre 🙂 )
(La mise au même niveau de Lévy/Musso à Eric-Emmanuel Schmitt me gène xD)
Titres racoleurs? peut-être? quoique …
le site est fait pour être lu, donc forcément. De là à prendre tout au pied de la lettre, je pense que la plupart des gens sont plus ou moins conscients de leur valeur en la matière et prennent ce qu’ils on besoin de prendre.
L’essentiel ici, reste avant tout le plaisir de partager, de communiquer de l’enthousiasme (c’est réussi) dans ce monde un peu morose, et de donner l’envie d’écrire. Et ça, écrire, c’est à nous de le faire, mettre les mots sur des pages pour en faire un joli texte, et comme pour une bonne recette maison, y mettre beaucoup de bons ingrédients, touiller, goûter, laisser lever la pâte, cuire et garnir et finalement en faire le joli et délicieux gâteau à partager.
Et si on n’y arriva pas du premier coup alors? eh bien, on réessaye et on fait mieux.
Salut Manuel,
Moi je ne trouve pas tes titres racoleurs, je vois plutôt ça comme de l’humour. En plus, tes recommandations sur les best-seller rejoignent complètement tout ce qu’on peut trouver à ce sujet sur d’autres sites, dans les livres de conseils d’écriture etc…
Quand à ton enthousiasme à pousser les débutants que nous sommes, je le trouve très contagieux. Continue donc de nous encourager outrageusement, ça ne peut pas faire de mal.
Car comment être sûr de ne pas écrire un best-seller ni même aucun roman : en se disant « je n’y arriverai jamais » !!!
A lire : le best-seller « Comment je suis devenu un écrivain célèbre » de Steve Hely, ça raconte l’histoire très drôle d’un gars qui applique toutes les recettes pour essayer d’écrire un best-seller…
Merci Caroline.
Je crois que ce qui pose problème à certains, c’est le fait qu’il commence à y avoir du mouvement et que des personnes commencent à adopter de nouvelles manières d’agir dans ce domaine qui reste assez élitiste.
Pourtant, il y a de la place pour tous. Il y a beaucoup à partager et il faut savoir faire preuve d’ouverture dans tous les cas.
Là, il y a deux choses qui m’interpellent. Tout d’abord, on ne peut pas faire de lien entre le « bien écrire » et le succès. Avoir du succès n’est pas un gage de talent, en littérature comme dans tout autre discipline. Avoir du succès dépend de très nombreux facteurs, dont le talent, mais pas uniquement : ça dépend aussi de la communication que l’on fait autour d’une oeuvre, du réseau de l’auteur ou de l’éditeur, de la mode ou de l’actualité. Avoir du succès est aussi relatif : tel auteur se contentera d’avoir des retours d’un cercle restreint d’amateurs et considérera qu’il « a du succès », non pas parce qu’il vent beaucoup de livres, mais parce que ses livres touchent le public qu’il avait visé à l’origine. Et enfin, j’ose espérer qu’avoir du succès n’est pas l’objectif premier d’un écrivain. Je ne veux pas dire par là que les écrivains à succès n’ont aucun talent ; je dis juste que l’argument d’autorité qui tendrait à dire que « parce que Untel vent beaucoup de livres, il écrit bien » est, à mon sens, un raccourci trop rapide.
Je suis entièrement d’accord avec toi, Dugall, le succès dépend de très nombreux facteurs. Je ne crois pas au fait de dire que parce que quelqu’un a beaucoup vendu = excellent. Au contraire.
Cependant, vendre beaucoup signifie tout de même un succès (du moins, commercial), peu importe que l’auteur soit bon ou mauvais, que le roman soit bon ou mauvais. C’est plus dans cette vision qu’est l’article.
Mais, comme tu le précises, le succès est très relatif. Il sera différent selon le but de l’un ou de l’autre auteur 😉
Je vais jouer les rabat-joie, comme je suis généreux de nature (je n’ai pas ma langue dans ma poche). Ce n’est pas l’article en lui-même qui me gêne mais c’est tes promesses qui me font tiquer. Tu y vas un peu fort avec ton titre Comment Écrire Un Livre À Succès ?
En outre, tu poses des questions de type (Quels sont les ingrédients qui permettent d’écrire un livre avec cette caractéristique si spéciale des autres bouquins que l’on trouve ?), sans jamais donner de réponse et tu n’oublies pas de le faire, elle n’est n’est pas satisfaisante. OK, je suis d’accord, lorsque tu préviens qu’il n’existe pas de recette miracle, mais tu pousses un peu trop haut l’enthousiasme des débutants. Je dirais même que tu les égares, ton expérience n’est pas grande, c’est logique.
On sent aussi que tu ne penses qu’au référencement du site web (en usant et abusant des mêmes mots-clefs). Encore une fois tes conseils restent théoriques et non pas pratiques. C’est sympa de nous faire remarquer qu’il faut ménager des temps morts, des moments forts, des surprises, mais, ça nous aide vraiment pas.
Fais ceci, fais cela, mais, comment ? Mais, ce qui m’a le plus effrayé est de dire qu’un best-seller est un roman simple, ce n’est pas obligatoire et quand même il ne faut pas prendre les lecteurs pour des c**s. On sent que toi, l’auteur, n’est pas bien placé pour nous parler du sujet. Autant nous retranscrire les conseils d’un auteur célèbre, c’est plus bénéfique. Sinon, tout le monde peut faire comme toi, ouvrir un blog et parler théorie.
Bonne chance ! A développer et arrêter avec ces titres mensongers !
Bonjour Hopper,
Pas de soucis. Je préfère largement avoir des retours comme celui-ci 😉
Si certains de mes titres restent pour la plupart assez racoleurs, ce n’est pas dans l’optique de donner des titres mensongers comme tu le dis, mais d’interpeller les lecteurs de ce blog et de faire réagir sur ces sujets souvent «sensibles.»
Oui, donner du punch à ses titres est certainement mal vu par certaines personnes et peut sembler absurde, mais c’est une excellente manière de capter l’attention et de pousser à la réflexion d’un sujet, comme tu le fais.
Je ne suis pas là pour m’improviser professionnel et prétendre détenir la vérité, je le dis clairement au début.
Si je ne donne pas des réponses à proprement parlé, c’est parce que dans l’absolu, elles n’existent pas. Le succès dépend de trop de facteurs. Parler des ingrédients ne signifie pas pour autant en donner la recette complète… puisqu’elle n’existe pas réellement.
Ce que je donne, ce sont avant tout des pistes, un point de vue. Libre à chacun de les interpréter comme bon lui semble. Certains y verront du bon, d’autres du moins bon. C’est au lecteur de prendre ce qui lui plait ou non pour se créer sa propre recette de la réussite. Je trouve dommage que tu sois passé à côté de ce message.
Pousser l’enthousiasme des débutants… n’est pas forcément une mauvaise chose (du moins, il est plus bénéfique de voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide).
Oui, tout le monde n’y arrivera pas, mais si c’est pour lire des messages démotivants avant même de commencer… il vaudrait mieux ne rien lire et ne rien écrire !
Laissons chacun créer sa propre expérience.
Ensuite, je n’ai jamais prétendu qu’un best-seller était un roman simple, mais que c’était souvent des histoires courtes et simples qui plaisent de façon générale. Il faut différencier tes propos aux miens, car la différence est énorme.
Pour le référencement, c’est vrai que je pousse parfois des articles à ce niveau, mais je te demande de regarder la grande majorité des billets et de me dire si c’est le cas pour tous.
J’écris majoritairement sur des sujets sans y intégrer des mots-clés, sans faire du référencement pur. Je trouve un peu lourd de me blâmer pour cela, surtout que les articles sont aussi là pour proposer un échange. Je ne peux malheureusement pas toujours faire sans.
Au plaisir Hopper.
Article tres interessant !
Je n’ai rien a rajouter pour faire un livre a succes. Tous les points sont developpes. 🙂
Hello Manuel,
Tout d’abord un grand MERCI et un grand BRAVO pour ton site, tes articles et le fait juste que tu existes ! Et aussi qu’on ait dans notre petite boite ces précieux sésames dans le processus solitaire qu’est l’écriture et qui sont de vrais encouragements ! MERCI.
Pour répondre à ta question suite à ton super article, j’ai l’impression que dans la plupart des Best seller on retrouve au centre l’ AMOUR.
La thématique Eros (amour) et Thanatos (la mort) soutient la majorité des romans à succès (l’amour impossible à la Roméo et Juliette, Twilight…)
Pour Harry Potter c’est aussi une question d’amour, et de manque d’amour avec la disparition de ses parents. Et lui en plus c’est l’élu ! Qui par identification nous procure le sentiment d’être unique nous aussi avec nos propres qualités et talents. Avec cette force indestructible qu’est l’amitié (autre forme d’amour).
Après pour le reste, je suis comme toi et les autres. Je cherche la recette du succès. Je pense qu’elle s’écrira avec le coeur en tous cas…
(Ah tiens, tant que j’y suis: félicitations aussi pour ta plume…)
Bizz
Tu as touché un point important dans tes dires.
S’il y a souvent des sujets similaires dans ce qui fonctionne… c’est justement parce que cela nous touche d’une façon ou d’une autre. On s’identifie à ces évènements.
L’amour, la mort sont de bons exemples… puisque nous y sommes tous sujets un jour ou l’autre.
Je pense que c’est l’un des facteurs les plus importants dans l’objectif d’écrire un livre à succès : identifier ce que recherche le lecteur. Identifier ce qui touche le plus les lecteurs.
Merci de ton passage Virginie, au plaisir de te lire. 🙂
ça me parle bien ce que tu écris, et me réconcilie avec mes histoires simples. Cependant, même si j’aime Musso et Levy, et j’ai comme tout le monde, pleuré en lisant Oscar et la dame en rose de schmitt (qui seraient ce vers quoi je tends dans mon écriture), les best sellers du type grisham, bauwen, et je ne sais même plus tellement j’en lis sont très fournis, documentés, et les histoires pas si simples que cela.
Il me semble que il faut savoir ce dont on est capable, et une fois cela déterminé, peaufiner son style. Si on a une imagination débordante, on peut se lancer dans des choses c omplexes, à condition de limiter et de cadrer, … ce n’est pas mon cas, je dois donc simplifier, et rester dans ce que je souhaite écrire. Est ce un commentaire à un des tes articles qui renvoyait à d’autres références, ou est ce un de tes articles: la question était « sur quoi voulez vous écrire »? , non pas le sujet du livre mais bien de quoi voulons nous parler. Moi, je veux parler de sentiments, et d’amour, je ne sais pas faire des thrillers. Cette question m’a permis de me recentrer sur mon roman actuel, et d’éliminer les rebondissements « pour faire joli ». Mon style est simple, c’est comme ça, je dois donc en tirer l’essence même. Mais tout le monde n’écrit pas comme cela..
Apprendre à se connaitre et ce dont on est capable est plus qu’important ! Je suis content de constater que tu penses de cette façon.
En soi, écrire une histoire simple ou complexe… qu’importe !
Ce qui compte, c’est de veiller à ce que cette histoire soit compréhensible pour l’auteur et les lecteurs dans son déroulement. De ne pas se perdre.
Oui, c’est important de cadrer, comme tu le cites.
Si tu as du mal avec les thrillers, mais que tu te sens à l’aise avec les sentiments et l’amour… alors fait donc ! Tu as trouvé ce qui te motive, ce qui te plait vraiment.
Pourquoi vouloir faire compliquer alors que son propre style nous indique le contraire ?
J’adore la façon dont tu écris tes articles !
Certaines phrases, remarques de ta part m’ont fait rire !
Et c’est très agréable de lire tes textes, on a vraiment l’impression ( du moins j’ai vraiment l’impression ! ) de dialoguer avec toi !
C’est beaucoup mieux que de lire un texte explicatif mais d’un ennui à mourir faute de l’absence de l’auteur.
Bref sinon pour parler du thème abordé, c’est vrai qu’avant de vouloir se lancer et imaginer gloire et fortune, il faut réussir à captiver le lecteur, donc arriver à écrire une production claire comme de l’eau de roche autant pour le lecteur que pour nous. Enfin non, surtout pour nous ! Maîtriser et comprendre parfaitement ce que l’on écrit est je pense primordial pour la compréhension du lecteur sans oublier de susciter son intérêt ! Bref ! C’est toujours un réel plaisir de naviguer sur ton site :p
Anaïs !!!
Salut Anaïs,
Je suis d’accord avec toi, il devient difficile aux lecteurs de comprendre si déjà l’auteur a du mal avec lui-même.
Beaucoup cherchent à faire compliquer et ce n’est souvent pas la meilleure façon de procéder.
Je te remercie de ton passage et au plaisir de te lire Anaïs !
Manuel, bonsoir.
Un écrivain, très lu, doit être généreux dans le partage du plaisir avec son lecteur. En fait, les oeuvres qui se vendent bien répondent à des besoins, à une tendance sociale; elles deviennent alors des produits de consommation. Ces produits éblouissent les sens et laissent, à la fin, un goût assez exquis pour qu’on en parle à droite et à gauche. L’autre, qui nous écoute, est intrigué; il veut savourer lui même ce délice. Que fait cet autre? il achète le livre! Lorsqu’il en termine la lecture, il en parle à son tour avec des mots qui accrochent l’autre…
Les maillons se multiplient et la chaîne devient longue. Chaque livre, ce maillon de la chaîne, devient alors un « best seller »!
Le lecteur d’aujourd’hui recherche des sensations; il achète un livre qui a un impact sur les sens. L’auteur qui écrit avec art et substance, dans un univers clos, n’intéresse que peu de monde.