Les erreurs dans l’écriture sont nombreuses et des centaines de pages ne suffiraient pas pour décrypter les comportements et expliquer les manières de résoudre ces « failles » dans le but d’améliorer ses textes. Cependant, certaines reviennent davantage que d’autres et établir une petite liste peut s’avérer utile… à condition d’apprendre à s’en défaire avec de la pratique et de l’expérience.
Ne pas écrire
Plutôt paradoxal quant au fait de vouloir composer son roman, n’est-ce pas ? Pourtant, il s’avère souvent que les jeunes auteurs qui débutent dans l’écriture… n’écrivent tout simplement pas ! Les raisons sont variées :
— Le manque de motivation et d’inspiration.
— Ne pas savoir où débuter.
— Un manque de discipline.
Déterminer ces premiers blocages vous donnera l’occasion de comprendre ce qui ne va pas lorsque vous voulez rédiger. À titre d’exemple – et quel exemple ! – le blocage qui me freine le plus reste mon manque de discipline quant à l’écriture. Mon remède ? Tenir ce blog, sachant que j’ai des lecteurs en attente de nouveaux articles, m’aide à me discipliner grandement chaque jour.
Comment y remédier ?
Posez-vous les bonnes questions sur le projet que vous souhaitez créer. En premier lieu, pourquoi écrivez-vous ? Qu’attendez-vous au final ? La renommé ? L’argent ? Être publié ? L’envie de « l’avoir fait » ? Les réponses sont illimitées. Trouvez ce qui vous illumine dans l’idée d’écrire.
Prenez aussi conscience que l’écriture demande beaucoup d’investissement : du temps, des recherches, des lectures et relectures, des corrections, ça repart à zéro, de l’écriture, de l’amour pour les mots, des périodes où l’amour des mots se transforme en maux… et arriver à y faire face ! Du temps, du temps, des corrections, du temps… je pense que vous avez saisi le principe.
Selon votre blocage, adoptez les bonnes pratiques pour vous en délier. Vous manquez de motivation à la vue d’écrire encore et toujours ? Variez vos activités. Vous manquez d’inspiration ? Cherchez les idées, lisez des livres, promenez-vous…
Trouvez ce qui fonctionne pour vous.
Ne pas accepter les critiques
Facteur non négligeable, le partage à son importance. Écrire pour soi est évident possible, mais à partir du moment où l’on souhaite voir sa plume prendre un envol, il importe de devoir proposer ses textes à des lecteurs pouvant apporter un soutien et, surtout, des critiques constructives.
Rester dans votre coin ne fera que vous coincer dans votre propre piège : vous ne saurez si votre récit prend un « bien ou mauvais » chemin, les erreurs à corriger, si les tournures paraissent bonnes, si vos personnages de roman arrivent à émouvoir…
Osez sortir de votre trou à rat et montrez vos lignes… Quelques baffes vous feront un grand bien. Évitez cependant les avis de vos proches. Vous conforter dans des mots illusoires pour nourrir votre égo : à proscrire.
Comment y remédier ?
Écrivez, partagez et acceptez les critiques !
Trouvez des forums où vous pourrez partager vos écrits dans l’optique d’améliorer votre prose. Participez, développez aussi vos compétences d’analyse en critiquant les textes des autres auteurs. Ce sera doublement gagnant : vous aiderez les autres et vous vous aiderez vous-même à mieux cerner vos textes.
Un article proposant des forums de Nicolas Kempf.
Vous avez aussi le forum du site écrire un roman.
Chercher la perfection…
… dès les débuts ! Bien qu’elle n’existe pas plus à la fin, chercher la perfection risque grandement de vous limiter dans votre tâche d’écriture. Vous risquez de finir par péter les plombs !
Distinguez quantité et qualité. Il est normal d’espérer plaire à la première ligne et de partir à la recherche de la phrase qui tue… mais est-ce vraiment primordial à vos débuts ? Avant de chercher à plaire, apprenez à écrire. Avec l’habitude, vous exprimerez des phrases beaucoup plus percutantes et signifiantes… naturellement.
De plus, cette habitude néfaste à courir après ce qui n’existe pas risque de vous mettre la pression dans votre avancement. Vous ne quitterez pas les premiers chapitres… croyez-moi !
Comment y remédier ?
Apprenez à écrire beaucoup. D’abord en quantité, après en qualité. Écrivez, écrivez, écrivez. Quand vos textes sont finis, vous pouvez vous relire, mais résistez à l’envie de vouloir tout changer et de recommencer. Continuez à écrire.
Par la suite, commencer à analyser vos récits et regarder comment améliorer votre style d’écriture. Changez des phrases, améliorez vos verbes de dialogue, corrigez des fautes…
Et vous ? Quelles sont les erreurs que vous souhaitez éviter ? Que vous conseillez d’éviter ?
Écrit par : Manuel .G
Euh je m’suis reconnu dans tt ce qui a été dit! Je cherche la phrase qui accroche dès le début, et quand elle ne vient pas je bloque. Et je réfléchis plus sur la personnalité des personnages sur l’histoire du coup j’ai des tas de notes sur des supers personnages mais aucune histoire, aucun fil qui les lie. Et surtout je n’arrive pas à écrire longtemps. J’ai l’impression que je n’y arriverrais jamais. C’est difficile d’écrire!!
Bjr Manu,
vs m’aviez rendu heureux quand je vs ai lu,
l’inspiration chez moi est tellement minime,je trouve d’idée mais en les écrivant j’arrive à me dire que c’est pas si bon,j’ai fait mon premier roman qui m’a tellement developpé d’idée fictive.
Question; que faire pour enrichir mon sens d’écriture afin je ne puisse pas me déplaire en écrivant?
Le conseil: évitez les avis de vos proches me semble très important. Même si cela peut paraître irresponsable ou une excuse facile pour ne pas écrire, j’ose vous confier que j’aie fait rire de moi quand j’ai dit que j’écrirais un livre » quand je serais grande » et devant mon apparente indifférence, je me suis fait rétorquer que de toutes façons si je réussissais à en écrire un, il ne serait qu’un citron. Lorsque le désir d’écrire se fait sentir, cela me remonte à la mémoire et je perds totalement confiance en moi. Je voudrais trouver la force de dépasser cela mais je n’y arrive pas.
Bonjour à tous !
D’abord merci pour ce site que je découvre et tous les bons conseils de chacun des intervenants !
Je me suis attelée un peu par hasard (« juste pour voir »…) à la rédaction d’un roman, je me suis prise au jeu, et maintenant j’ai plutôt le problème inverse : comment se limiter ! Si je pouvais, j’écrirais bien 24h/24 ! Mais comme Françoise, j’ai un job, une famille etc… Bref, si quelqu’un a des trucs et astuces pour se discipliner, je suis preneuse ! J’ai déjà essayé le coup du planning hebdomadaire (tel jour je n’écris pas, je fais ci ou ça) mais je trouve toujours de bonnes raisons pour ne pas le respecter 😉
Une autre de mes petites angoisses, c’est la relecture : « sortir de mon trou à rats et se prendre quelques baffes », soit… mais qui ? Faire lire à mes proches ne me semble pas une bonne idée et d’ailleurs tout le monde a l’air d’accord là-dessus. (D’ailleurs ils ne sont même pas au courant.) Comme Fadwa, je suis un peu inquiète à l’idée que quelqu’un me pique… mon idée si j’envoie le tout sur un forum. Faire relire par un service genre « diagnostic littéraire » coûte un pont (dans les 1000 € pour plus de 500 pages, or j’en suis déjà là et je n’ai pas fini 🙂 Donc, qu’est-ce qui se fait d’habitude ?
Merci encore pour ce forum !
Bonjour Manu ! Merci pour ton site qui nous pousse à dépasser notre peur de l’échec et à concrétiser nos projets.
En ce qui me concerne, j’ai le projet d’écrire mon auto biographie (sans être prétentieuse, je peux dire que mon parcours de vie gagne à être connue et ce, même si je n’ai que 30 ans) mais je ne sais pas comment débuter l’histoire pour accrocher le lecteur dès les premières pages.
Alors pour l’instant j’écris des passages au gré de mes envies mais je ne sais comment structurer ces écrits pour les rendre aussi passionnants qu’un roman de JK Rowlings, mon idole …
Aurais-tu une astuce pour me permettre de faire de ces écrits un livre que l’on prendrait plaisir à dévorer ?
bonjour Tony
Comme on dit c’est en forgeant que l’on devient forgeron
écrire le plus possible, travailler sont imaginèrent, son sens
de l’observation pour puiser des idées aussi bien dans des paysages que des personnages.
J’ai toujours sur moi un dictaphone ou un calepin.
Il faut évitée de trop ce mettre la pression dès le début j’ai cherché la perfection sauf qu’a trop chercher la petite bête on avance plus.
Du coup j’ai changé de tactique j’écris mon livre jusqu’à la fin pour coucher l’idée général et après je verrais bien ci qui ne va pas.
Si j’écris un dialogue qui ne me plait pas trop au lieu d’y passer un temps fous à me prendre la tête je le surligne pour y revenir plus tard en plus ça évite de rechercher trop longtemps la partie qui n’était pas satisfaisante
pour s’entraîner à écrire et développer des idées, il y a un super site qui existe et qui s’appelle fanfiction.com ! c’est un site où le but est de reprendre, les personnages/l’intrigue/la situation d’un roman/d’une BD/ d’une série/ d’un film… etc et de le remanier à sa sauce pour que les lecteurs qui viennent puisse y accéder et vous laisser des « reviews » (des commentaires en fait). Plus votre « fic » en possède, plus elle est considérée comme populaire et vous, comme un bon écrivain.
Pour écrire, il suffit de vous inscrire puis de publier votre fic, chapitre par chapitre. Si vous pouvez préciser le délais entre chaque chapitre, c’est très apprécié des lecteurs.
Petit bémol : le site est uniquement en anglais mais vous pouvez rechercher des fics par langue, et donc assez facilement retrouver celles qui sont en français. 🙂
Sur ceux, bonne chance à ceux qui veulent tenter l’aventure et si vous avez d’autres questions sur ce site, vous pouvez m’envoyer un MP (message privé) sur le site. Mon pseudo est le même que celui que j’ai utilisé pour taper ce commentaire !
Bonjour Manuel,
Votre article est excellent et j’ai pu me reconnaître dans plusieurs aspects. Notamment quand vous dites que l’une des erreurs est le manque de discipline! Je crois qu’un écrivain débutant doit immanquablement passer par cette étape. Ce n’est pas facile d’avoir toute cette liberté et d’avoir la discipline de savoir par où commencer. Comme vous dites également « l’écriture demande beaucoup d’investissement » et il ne faut pas chercher la perfection, l’important est vraiment de commencer quelque part et d’en faire une routine d’écriture!
Merci encore pour votre article excellent.
Coucou, personnellement mon erreur du moment c’est que j’ai deux projets (ou plutôt ébauches) en même temps, et je n’arrive pas à jongler avec les deux, car j’ai de nombreuses idées pour les deux mais je ne sais de quel coté commencer. Du coup ça fait un p’tit moment que je ne fais rien .. Plutôt bête, je le sais bien. Vous pensez qu’il faudrait mieux me concentrer que sur l’un ? Merci d’avance.
Et Manuel, j’aime beaucoup tes articles, ils sont très intéressant, même si je ne commente jamais.
Coucou Justine,
Avoir plusieurs projets ne constitue pas une erreur. L’erreur est plutôt de croire que l’on peut mener plusieurs projets alors que la personne est plus efficace en ne se concentrant que sur un seul à la fois.
En ce qui te concerne, Justine, c’est à toi de le constater, de le sentir… si tu as du mal à jongler avec deux ébauches, comme tu sembles me le dire, pourquoi ne pas te lancer principalement dans l’un et simplement noter les idées qui te traversent l’esprit pour l’autre ? Uniquement noter… puis laisser de côté pour revenir à ton projet principal.
De cette manière, tu continues à laisser ta créativité s’exprimer tout en avançant sérieusement sur l’un des deux.
Aussi, attention de ne pas jongler entre les deux parce que tu ne sais simplement pas comment t’y prendre pour l’un ou pour l’autre. Dans ce cas, c’est ta manière pour éviter d’entamer sérieusement un projet et de te donner l’impression d’avancer. À travailler, donc 😉
Alors là je dis: Chapeau.
Evidement on est tenté d’écrire.
Je trouve qu’une chose importante à faire, comme tu l’as dis:
des recherches, des lectures et relectures, des corrections, ça repart à zéro, de l’écriture, de l’amour pour les mots, des périodes où l’amour des mots se transforme en maux… et arriver à y faire face !
Cette fraction de phrase doit rester très presente dans la tête d’un écrivain.
Je trouve aussi qu’une chose d’une importance capitale est la presence de l’Amour, en tout cas pour moi, c’est vraiment une aide. Attention je ne dis pas que j’ecris mieux parce que je suis en couple et comblé, mais parce que la recherche duBonheur est un point important, et a mon avis, tenir sa plume est un sentiment particulier, mais tenir sa plume avec le coeur plein d’affection pour la vie et donc pour l’Amour, est encore plus particulier et laisse a l’immagination encore plus de place pour évoluer.
Bonne suite!
Bonsoir à tous,
Tous les articles et réactions que je découvre ici sont super passionnants. Bravo Manu, pour cette magnifique idée. Le nombre d’interventions, me démontre (comme j’en étais déjà persuadée mais contredite par mes proches) que nous ne sommes pas tous des blasés de la vie.
Un écrivain est avant tout un lecteur, et je pense que le livre a encore de beaux jours devant lui.
Pour ma part, quand j’écris, (j’ai publié un roman, j’écris actuellement le second), je parle de mes personnages, de ce qu’ils font de ce qu’ils subissent ou font subir au fil des chapitres, avec mes amis, mes proches.
A force d’en parler, ceux-ci prennent réellement vie, on finit même par en parler comme si on les cotoyait tous les jours, comme s’ils faisaient partie de nos vies (c’est comique parfois je vous assure, vous devez essayer). Et du coup, certains traits de caractère apparaissent ou disparaissent, c’est selon.
Faites quand même attention, si vous écrivez des romans policiers ou polars, de ne pas parler trop fort de vos personnages et de leurs actions (crimes sanglants ou crapuleux, …) surtout si vous êtes dans le jardin, les voisins risquent de vous regarder de travers tellement vos personnages peuvent prendre une « aparence » réaliste.
L’exercice est amusant, inspirant… En tout cas, c’est comme ça que je fonctionne et mes proches se laissent entraîner dans mes histoires c’est vraiment amusant, jusqu’à me demander comment va tel ou tel personnage, …
C’est ma petite contribution à ce forum, bonne écriture à tous, au plaisir de lire vos commentaires, et vos nouveaux articles manu.
A bientôt
Bonsoir Jenny,
Merci pour ce partage. Cet exercice est très intéressant. C’est une façon intelligente de donner vie à ceux-ci et d’en dégager des caractéristiques propres à chacun.
Un peu comme le ferait un enfant, mais n’en somme nous pas au final ? 😉
Je pense qu’une base sur ces personnages est nécessaire pour agir de la sorte. Afin de bien les différencier dans leur rôle, de les encadrer dans ce qu’ils doivent devenir.
Au plaisir de vous lire.
moi je dis juste merci, Leonore. tu m’a donner des clefs, là ou mon cerveau commencait à fermer des portes a mon imagination. ca fait du bien, donc encore MERCI !
Excellent article ! à mettre sur le bureau lorsque l’on s’apprête à écrire, pour nous redonner confiance et nous motiver. Merci beaucoup !
Pour ma part, écrire n’est pas trop un problème sauf quand je sais que je vais publier un texte sur le net. Alors là, panique à bord. Un peu comme Fadwa, j’appréhende beaucoup le plagiat, pas que l’on copie mon texte mais que je prenne un peu trop d’inspiration sur un autre écrit qui m’a beaucoup plu et qu’on retrouve des similitudes dans le mien.
Une hantise qui paralyse…
J’ouvrirai un post sur ce sujet dans le forum lorsqu’il sera ouvert (car apparemment, il serait en maintenance)
Je tiens à dire aussi que le commentaire de Lenore est très enrichissant aussi ! Merci à toi !
Bonjour
Je suis nouveau sur ce site mais j’écris depuis mes 18 ans. Je voulais donner mon avis sur cet article en affirmant que s’il n’est pas possible d’atteindre la perfection (Etant donné que le paradoxe de la perfection c’est qu’on ne l’atteind jamais) on peut cependant atteindre l’excellence.
Attention ! Post trèèès long mais contenant des conseils qui pourraient bien vous intéresser, voir vous aider.
J’ai lu l’article et ses commentaires et voilà ce que je note (je me permets, pour aider tout le monde dans la mesure de mon possible ^^) :
Ne pas écrire est en effet une mauvaise manière de démarrer quand on veut écrire un roman. La plupart d’entre nous ont un problème pour écrire pour la simple raison qu’ils ont un problème d’imagination. N’allez pas croire que je vous estime tous sans imagination, pas du tout, au contraire, seulement la plus grande partie de ce que nous imaginons est extrêmement rationnel, structuré et plausible. Pourquoi ? Parce que notre cerveau, trop habitué au manque de fantaisie, de chaos et d’absurdité de notre vie quotidienne et de notre éducation, bloque instinctivement tout ce qui nous passe par la tête et n’entre pas dans un cadre « normal » ou « plausible ».Pour se défaire de cet automatisme, il faut s’exercer, s’exercer et s’exercer encore.
Je vous propose 7 façons de faire qui tiennent compte de l’imagination, de la discipline et, pour deux d’entre elles, de la critique extérieure. Ça marche plutôt bien avec moi, convaincra qui convaincra :
Faites des exercices d’imagination.
Prenez une image trouvée sur le net au hasard et imaginez autour d’elle une histoire plus ou moins longue, de la scénette au chapitre, qu’importe, tant que la plume vous porte, ne vous arrêtez pas.
Attrapez dans votre cuisine le premier ingrédient qui vous passe sous la main. Regardez-le, jaugez-le, sentez-le, tripotez-le. Et maintenant, essayer de faire un texte d’au moins une demie-page dessus. Tout ce qui vous passe par la tête à ce moment-là, même les absurdité est bon à prendre.
Écrivez un mot au hasard sur votre feuille (ou prenez-le au hasard dans le dictionnaire) et inventer une histoire autour de ça. De même que pour l’image, allez de la scénette au chapitre ou plus, tant que ça vous inspire, écrivez.
Attention, ne laissez jamais une image, un objet ou un mot sans texte ! Disciplinez-vous !
Écrivez tout ce qui vous passe par la tête :
Vous voyez un oiseau et une scène s’impose à vous ? Écrivez-la.
Vous voyez un homme dans la rue et c’est un personnage qui vous assaille ? Décrivez-le.
Vous voyez/lisez/entendez quelque chose qui vous inspire ? Écrivez ce que ça vous inspire. Qu’importe que vous aillez l’impression de faire un plagiat d’une idée d’un livre que vous être en train de lire ! On n’invente plus rien de nos jours, on mâche et remâche ce que les écrivains qui nous ont précédés ont imaginé et fait bien avant nous, le tout est de savoir renouveler, transcender ces idées.
Écrivez tout ce qui vous passe par la tête, même un poème ou une chanson. De toute façon, on écrit ou on écrit pas, nouvelle, roman, poème, chanson, dans tous les cas ce qui compte, c’est le sens de la formule.
Forcez-vous à écrire sur des thèmes que vous n’aimez pas :
Nous avons tous des thèmes que nous n’aimons pas. La politique, l’économie, l’écologie, la religion, etc. Forcez-vous tout de même à écrire dessus. Que ce soit des essais de quelque lignes ou des cahiers entiers, écrivez sur ces thèmes qui vous rebutent. Vous apprendrez ainsi à les approfondir, à épiloguer sans fin dessus, et écrire sur ces thèmes vous obligera à y réfléchir, ce qui donnera plus de fond à vos histoires.
Faites des exercices sur les sens et les capacités humaines :
Imposez-vous un thème sensoriel, physique ou mental et écrivez dessus. Il y a quelques mois on m’a proposé « vis ta vie d’aveugle » et j’ai dus écrire 10 lignes sur ça. J’ai réussis haut la main parce que j’y avais déjà longuement réfléchis, ayant une personne aveugle dans la famille. Mais ça n’est pas pour autant un thème à renier.
Prenez l’un des cinq sens et écrivez dessus. Sur son hyper-sensibilité, sa normalité ou son atrophie, voir son absence.
Prenez une capacité physique et écrivez dessus. Une malformation – de naissance ou après incident/accident, une maladie, une incapacité partielle ou totale, ou au contraire l’exacerbation d’une capacité physique ou sa normalité.
Faites de même avec une capacité mentale.
Imaginez réellement comment se passerait votre vie avec ça, mettez vous dans la peau d’une personne ayant ou n’ayant pas/plus le sens ou la capacité que vous avez choisie.
Imaginez aussi comment se passerait votre vie si vous viviez avec une personne comme ça, si c’était votre conjoint(e), votre enfant, un de vos parents ou une autre personne de votre famille, un ami, un collègue.
Approfondissez au maximum.
Demandez à vos amis, collègues, à votre famille, aux personnes que vous rencontrez au travers des forums, etc. de vous lancer des défis d’écriture. Voici comment ça peut se présenter :
Thème/mot/phrase : un thème est le thème que vous devrez suivre (« deux amoureux sur une colline », « deux frères ennemis de battant pour une fille » (ou un mec, pas de discrimination, l’étroitesse d’idée est une tare à détruire chez un auteur), etc.) ; un mot est un mot UNIQUE sur lequel devra se cadrer votre texte (« amour », « haine », « sourire », « peur », « tristesse », « deuil », etc.) ; une phrase est une phrase qu’il faudra absolument intégrer à votre texte et de façon cohérente (« Sirius, je crois que je suis amoureuse », par exemple).
Personnages : rares sont les histoires sans personnage, un, deux, trois, quinze, qu’importe le nombre tant que vous avez un nom et une description physique ou comportemental rapide.
Les restrictions : tout ce que vous devez suivre à la lettre dans votre texte. Par exemple « lisible par des enfants » ou encore « couple homosexuel (féminin ou masculin, au choix) », « scène de sexe », «scène de violence », etc.
Les autorisations : tout ce que vous pouvez vous permettre de mettre dans le texte et qi ne vous est pas demandé. Par exemple « interdit au moins de 16 ans » permet d’inclure des scène de sexe ou de violence suggérées ou modérées. « Pour enfants » efface tout ce qui est sexe et violence d’office », etc.
Limite de temps : offrez-vous une semaine à compter de la prise en compte du défi (de sa lecture, donc, ne trichez pas), le reste, à eux de décider dans combien de temps ils veulent le lire.
Tentez la fanfiction : (Fadwa, prends note ^^)
Certains auteurs professionnel (entendez « ayant publié et vendu leur(s) livre(s) », plus particulièrement ceux qui vivent de leur plume) n’acceptent pas les fanfictions. Pour diverses raisons, ils rejettent cette pratique extrêmement répandue qui consiste à s’approprier un univers existant (livres, mangas/BDs, dessins animés, films, séries tv, jeux vidéos) et à le remanier à sa façon, pour soi-même et à but totalement non-lucratif, ludique et pour son propre plaisir. Le plus gros fandom du monde est évidemment celui de Harry Potter, le petit sorcier ayant fait tellement d’émules que sur le seul site de FanFiction.net (où se trouve la plus grosse communauté fanfictionnelle du monde) il totalise pas moins de 565 732 fanfictions. Harry potter est suivi de près par Twilight avec 192 924 fanfictions. Même Star Wars n’a pas fait mieux (27 436 fanfictions). Cela étant, vous pouvez écrire sur tout et que l’auteur du livre, de la série ou tout autre média dont vous inspirez soit d’accord ou non, vous trouverez toujours le moyen de le publier quelque part pour une communauté de fans qui en voudra autant que vous.
La fanfiction est méconnue et souvent considérée comme une déviance grotesque des fans par rapport à ce dont ils sont fans. Cependant, ce qu’on sait moins -pour ceux qui n’en lisent ni n’en écrivent en tout cas – c’est qu’une fanfiction demande également énormément de travail, les trois quarts des fanfictions sont aussi construites, aussi travaillées et aussi riches et bien écrites, parfois mieux même que les livres posés dans les rayons des librairies. On y trouve des perles qui ne seront jamais publiées alors qu’elles le vaudraient largement, simplement parce que justement, ce sont des fanfictions et donc, à but non-lucratif sous peine d’illégalité pour viol de droits d’auteur.
Cela étant, la fanfiction a un avantage non négligeable : l’univers et les personnages sont déjà pré-construits. Pour démarrer et pouvoir se concentrer avant tout sur la structure de son histoire plutôt que sur tout ce qui l’entoure – et qui est aussi important mais souvent trop difficile à mettre en place dans les débuts.
De plus, elle permet d’écrire et de publier sans craindre le plagiat puisque le fanficeur (auteur de fanfiction) lui-même plagie en quelque sorte son univers préféré.
Et, et ce n’est pas négligeable, si vous précisez bien ne pas vouloir de cadeau quant aux critiques, les gens qui vous liront ne se gêneront pas pour vous en faire. Bonne ou mauvaise ils pointeront tout, les moindres détails se retrouverons disséqués par les plus assidus et les plus prêts à aider. Et ça efface d’office le problème de l’avis de la famille, jamais très bon à prendre.
Niveau discipline, postez votre fanfiction alors que vous n’avez que quelques chapitres d’avance (cinq maximum), les gens qui vous lirons vous réclamant la suite à corps et à cris, vous écrirez pour les satisfaire et leur donner envie de continuer à vous lire.
Pour tout ceux qui débute, c’est une bonne façon de s’exercer.
Pour ceux que ça intéresse, le site de publication fanfictionnelle le plus connu et le plus visité est fanfiction.net, cela étant, des centaines de communautés ont fleuries depuis l’arrivée d’Harry Potter en librairie.
Osez le jeux de rôle sur forum :
Le jeux de rôle sur forum est un concept assez simple à appliquer, voyons voir que je vous explique. Dans la pratique, vous créé un personnage selon la fiche personnage demandée par le forum, puis vous le jouez. Vous écrivez un post (un message) où votre personnage pense, dit et/ou fait quelque chose, une personne vous répond en décrivant comment son personnage réagit à ce que votre personnage vient de faire/dire et hop ! l’histoire est engagée. C’est ludique, ça détend et ça demande du temps, de la patiente (ça n’est pas aussi interactif que msn) et une assez bonne maîtrise de la langue française pour se faire comprendre correctement de l’autre. Ça aide à épurer ses textes des formules de styles trop lourdes, vagues ou carrément incompréhensibles et c’est disponible sur à peu près tous les univers existants (voir fanfiction). Jouez, vous verrez, écrire deviendra très vite beaucoup plus facile ! Avis aux débutants et aux grands blasés. Ainsi qu’aux prétentieux.
Maintenant, en rapport avec le commentaire de francoise (mais ça peut aider tout le monde) :
Faire des fiches personnages et un plan de son roman n’est pas obligatoire mais pourtant indispensable. Pour la simple et bonne raison qu’à moins d’avoir le syndrome du savant, nous sommes incapables de nous souvenir de tout dans les moindres détails, hors ce sont les détails qui font toute la différence – et les détails que vous oublierez seront justement ceux que vos lecteurs s’attendront à vous voir développer et/ou résoudre
En faisant vos fiches personnages, vous vous rendrez compte de ce qui ne va pas avec vos personnages « inconsistants » et serez obligée de creuser pour tout remplir. Plus vous les décrirez plus vous leur donnerez corps et âme. La fiche personnage est donc à ne pas négliger.
En établissant un plan de votre roman, vous lui donnerez une tête et une queue, un début et une fin, vous vous creuserez les méninges pour trouver le reste et vous poserez les questions indispensables à la cohérence et à la justesse de votre histoire et de votre univers.
Si je fais ça, qu’en ressort-il ? Et si ça se passe plutôt comme ça, que va-t-il finalement arriver ? Qu’est-ce qui correspond le mieux à l’évolution logique et/ou provoquée de mes personnages ? Comment l’introduire et comment l’expliquer ?
Un conseil que je peux vous donner est de vous munir en permanence :
de vos fiches personnages
de votre synthèse rapide de l’histoire (deux-trois phrases grand max)
du plan de votre histoire (plus ou moins détaillé selon la marge de liberté dont vous avez besoin)
et enfin d’un post-plan d’écriture, c’est à dire d’un petit « cahier de notes » ou vous mettez TOUS les détails de ce que vous avez écrit. Pas indispensable mais il aide bien quand même :
Par exemple : « chapitre 7, scène du salon vert (Henry, Marion) :
– Henry est habillé en costume trois pièces classique à queue de pie noir et blanc avec noeud pap’
– Marion est dans un fourreau vert pâle avec sac à main en peau de serpent et escarpins de satin vert.
-Ils entre avec une coupe de champagne chacun, Marion pose la sienne, Henry aussi, il la reprend, il la repose, elle lui prend sa coupe et le taquine sur ce qu’il s’est passé chap 4, scène du balcon »
etc.
Ça vous évitera de vous perdre dans vos descriptions (quitte à carrément les copier-coller pour être sûre) et de vous perdre dans vos actions. Ça vous évitera aussi d’avoir à tout relire pour retrouver le fil. De plus, vous verrez vite l’évolution schématique de vos personnages.
Et n’hésitez pas, au besoin à prendre des images sur internet pour vous aider.
Allez fouiner sur les sites de ventes en ligne pour les vêtements, chaussures et accessoires, bijoux et tout le toutim.
Surfez sur les sites d’images comme deviantart.com (le plus connu et une énorme et génialissime source d’images magnifiques créées par les inscrits).
Prenez si ça vous aide des photos de vos acteurs/chanteurs/présentateurs/etc. préférés pour camper vos personnages.
Tout est bon pour nous aider à écrire !
Voilà pour cette fois, si je pense à autre chose, je vous le noterais ^^
J’espère que ça vous aura aidé !
Je voulais juste remercier Lenore ! Ces conseils m’ont beacoup aidée!
J’aime beaucoup tes articles, ils sont vraiment de bon conseil.
Pour ma part mon problème d’écriture est plus porté sur le fait que je ne sais par où commencer.
Salut Amélie,
Est-ce que tu sais déjà ce que tu veux écrire, mais que tu ne sais pas mettre en place ou est-ce un problème pour trouver quelque chose que tu voudrais écrire ?
merci! c’est ce qu’on m’a dit, et que je ne savais pas qu’il fallait faire! ou en tous cas que c’était une obligation, moi j’écris et je vois où ça me porte, mais je vais m’atteler à étoffer mes personnages avec ton guide, quant au plan, …. tout ça me fait penser à mes cours de français, et prend un tous fastidieux .. mais sans douter est-ce la condition d’un bon roman… je découvre, et le 2e sera peut-être publiable!!
Je dirais attention tout de même : il n’y a pas vraiment d’obligations dans l’écriture d’un roman. Chaque personne agit différemment. Certains élaborent tous les détails longtemps avant de commencer à écrire et d’autres, comme vous et moi, écrivent sans travailler des masses au préalable.
Pour ma part, trop savoir ce qui doit être avant de commencer à écrire me coupe l’inspiration. Du coup, je me cantonne à ce qui fonctionne pour moi.
De manière générale, je travaille plus sur les éléments avec lesquelles j’agirais le moins dans le roman, car je ne serais justement pas assez dessus pour les faire évoluer.
À l’inverse, ce à quoi je vais être le plus avec, j’y travaille moins à la base et je laisse développer au fur et à mesure, en prenant des notes régulièrement au fil de mon avancée envers ces éléments. Autrement, le risque de s’éparpiller est très — trop — grand.
Il y a des plus et des moins dans ma pratique, mais je teste des techniques pour réduire ces moins et en faire que des avantages dans ma situation.
À vous de trouver la vôtre !
Bonjour,
je découvre ce site… je cherche comment m’améliorer.. n’ayant pas d’obligation en matière d’écriture, puisque j’ai un travail, je n’écris que lorsque je me sens « inspirée » (oui ça fait pompeux) ;-), ou que les barrières qui m’empêchent de développer tel sujet parce que je ne le maitrise pas se lève. Mais la relecture partielle de mon roman en cours a donné « personnages sans consistance », et « tu ne sais pas où tu vas »
je cherche donc comment faire pour donner de la consistance…!!
Bonsoir Françoise,
Si c’est la meilleure façon pour vous d’écrire, alors continuez ainsi. Le principal est que cela reste un plaisir. Cependant, j’ai l’impression en vous lisant que, malgré que vous écriviez lors de vos moments d’inspiration, vous ne travaillez pas sur les différents aspects pour mieux développer votre roman.
Peut-être devriez-vous retravailler vos personnages ? Avez-vous fait des fiches pour aller plus en profondeur chez vos protagonistes ? Cela permettra déjà de leur donner un passé, et donc des traits de caractère propres à chacun. Le manque de consistance de vos personnages provient surtout parce que vous ne les avez pas assez travaillés.
Essayez de voir si vos personnages pensent, parlent et agissent de la même façon. Si c’est le cas, vous devez effectivement mieux les différencier et travailler sur ceux-ci.
Ne pas savoir où vous allez va de pair avec le point précédent. Vous n’avez pas assez travaillé votre plan, votre histoire pour savoir dans quelle direction elle part. Du coup, vous allez à Rome en passant par tous les chemins. Recentrez-vous, donnez-vous une direction claire et précise pour votre roman.
Bonjour / Bonsoir !
Je suis relativement trés jeune, et j’écris beaucoup et régulièrement. En fait au début j’avais commencé par des poèmes, des petits textes et l’idée m’est venu d’écrire un roman, proprement dit.
J’ai envie de partager avec des inconnus pour recevoir des critiques et m’améliorer mais la peur du plagiat me paralyse et je crois qu’il est presque impossible de partager sans qu’il y est un risque même infime de me faire voler mes écrits et puisque même ma motivation vascille par moment, j’ai peur que perdre tout mon travail me fasse perdre complètement l’envie d’écrire ce qui m’est en quelques sortes vital.
Donc si vous connaissez des liens fiables ou autres, je vous pris de me les montrer.
Merci d’avance, et en passant j’adore votre site. TRES utile.
Bonsoir Fadwa,
C’est en effet un « risque » à prendre. Il vous sera impossible de vous améliorer sans partager vos textes. Dans la vie, pour schématiser grossièrement, il y a les personnes qui vivent dans la crainte, n’osent pas pénétrer dans l’inconnu et, donc, n’évoluent pas.
Et il y a les personnes qui ont toujours peur de l’inconnu, mais qui osent franchir le cap et élargir leur zone de confort pour aller plus loin. Je vous conseille d’apprendre à être dans cette deuxième catégorie Fadwa, ce ne sera que bénéfique pour vous.
Même s’il devait vous arriver une mésaventure, sachez que vous vous relèverez tout de même, malgré que cela fera mal au départ.
Je peux vous conseiller de faire protéger vos textes (par exemple http://www.eauteur.com/ restant très accessible à tous — ou par un autre site)
Vous pouvez commencer en douceur, vous inscrire sur un forum et partager un petit poème, texte afin de ne pas en donner trop d’un coup et de vous sentir mal à l’aise quant à l’idée de vous faire plagier. Petit à petit, vous gagnerez en confiance. Cherchez simplement un forum qui vous semble sérieux 😉
Bien à vous Fadwa.
Salut,
Article très simpa :). Je trouve ces conseils pertinents.
J’aimerais écrire, cependant ma créativité est à 0, donc pas d’idée de scénario, rien. Que faire ?
Salut Jessye,
Il faut titiller ta créativité dans ce cas ! Le but pour toi est de tomber sur « quelque chose » qui te donnera une étincelle de départ en te donnant des idées et une envie forte de la développer et d’en faire ressurgir la flamme.
Déjà, sais-tu dans quel genre tu souhaites écrire ? As-tu une préférence pour le roman policier, le roman de SF, fantastique… ? Ce sera une bonne piste de départ pour toi.
Tu peux lire les journaux, des livres du même genre que tu souhaites écrire, écouter de la musique flirtant avec tes émotions, trouver des mots qui t’émoustillent, lire des phrases…
Bon article, il devrait faire progresser les primo-débutants d’un an d’expérience au moins… s’ils t’écoutent 😉
Je viens de découvrir ton forum : pas mal, ça bouge bien ! Je passerai dire bonjour 😉
Je tente de faire de mon mieux. Ce n’est pas toujours facile surtout que j’apprends beaucoup sur le tas.
J’espère juste que cela apporte un minimum aux lecteurs.
A bientôt Nicolas ! 🙂
Merci pour cet article, ces 3 erreurs sont en effet à éviter !
A ceux qui n’écrivent pas : fixez-vous des objectifs quantifiables et déterminés dans le temps. Pourquoi ne pas demander à l’un de vos amis de vous interroger régulièrement sur votre progression et, bien entendu, de vous encourager à avancer ?
A ceux qui n’osent pas livrer leurs textes aux critiques : trouvez d’autres écrivains et pratiquez ensemble des jeux d’écriture. Tous au même niveau, tous avec les mêmes contraintes, et tous devant présenter leurs textes !
A ceux qui cherchent la perfection : procédez par ordre. Réfléchissez un peu, planifiez mais ensuite écrivez ! Il est toujours plus facile de travailler sur une base.
Merci pour tes partages Rébecca.
Ces conseils utiles pourront servir aux lecteurs.
Bien à toi.
Topic très intéréssant 😉 La première erreur me correspond bien. Merci pour les conseils.