— Bonjour à tous !
— Hello, Mag’ et les scriboubou !
— Ben alors, Gaëlle ! Qu’est-ce que c’est que ce nouveau surnom ?
— Je ne sais pas, c’est venu comme ça ! Tu sais, avec la chaleur ces derniers temps et le travail que nous avons, mon cerveau surchauffe !
— Je comprends, va ! Tu n’es pas notre « Lady Gaga » pour rien !
— Qu’est-ce que tu insinues par là ?
— Rien du tout ! Dis, pour ne pas changer de sujet, j’ai regardé la liste des bonnes résolutions de Ma Plume et Ma Muse.
— Mouais… Et ?
— Il faut célébrer les quatre éléments, cette année.
— Tu veux dire les cinq ? Le feu, l’eau, l’air, la terre et la vie !
— Oh ! C’est beau quand tu le dis comme ça ! J’adhère ! Bref, chers participants, habitués ou récemment arrivés, nous vous proposons de rédiger un texte très court autour du champ lexical du premier élément : LE FEU !
— De quoi attiser l’inspiration sans jeu de mots fumeux…
— Gaëlle, tu n’as pas pu t’en empêcher !
— De quoi ? Je n’ai rien dit ! Allez, c’est à vous ! Faites chauffer les plumes, surtout ne brûlez pas vos productions avant de nous les montrer ! Enflammez-nous avec vos étincelles de génie.
— Ben, quoi ? Je l’aime bien moi, ce thème.
— Et bien, participe au jeu, si tu veux !
— Je vais y penser, tiens ! C’est une bonne idée.
Il est 9h15 ce matin, je suis encore en retard au travail et je ne sais pas quelles excuse inventer à mon responsable déjà très laxiste. En sortant du train, et prenant le chemin en pente glissante qui mène à mon travail. J’aperçois tout Paris et je m’arrête sur la tour Eiffel en me posant toujours la même question: « Que ressentent les personnes qui regarde ce symbole historique pour la première fois ?
Une explosion indéfinissable d’émotions faisant enflammer les pupilles déjà dilater par l’idée d’être là. Des joies incandescentes et crépitantes au fin fond des estomacs, suivi par une sensations douce et chaude de bien être donnant l’impression d’avoir réaliser une mission importante pour soi-même. Voila comment il me décrivait son état à chaque fois qu’il venait me rendre visite à Paris.
Une belle idée ! Bonne utilisation de champ lexical dans un contexte différent ! Bravo !
Des bruits sourds, de plus en plus proches. Comme des détonations. Non, ce n’est pas comme des détonations, ce sont des détonations. Le bruit de plusieurs centaines de bombes en train de creuser de large sillon dans les rues et les allées de la ville.
N’écoutant que son instinct il se leva de sa couche, pris sa veste en passant et remercia le ciel de s’être endormie habillé.
Les explosions se rapprochent encore. Elles ne sont plus si lointaines, comme sorties d’un rêve, mais belles et bien réelles.
Il descend les marches quatre à quatre, arrive à la porte, et ne freine pas son élan pour la passer, l’enfonçant en partie en même temps.
C’est désormais une course poursuite pour la survie qui s’engage. Devant lui un spectacle d’horreur sur tout l’horizon. Le monde brûle. Des flammes si grandes qu’elles viennent lécher les étoiles de leur langue dansante.
Après un rapide coup d’œil, il lui semble voir un chemin vers la sécurité et décide de suivre son instinct. Il part, il court, le plus vite qu’il le peut, le plus vite que ses jambes lui permettent.
Ce n’est qu’au bout de plusieurs mètres à courir qu’il remarque que l’air qu’il respire est brulant, chargé de poussière et de fumée. Il n’en a cure, tout ce qui compte c’est d’aller vite, d’aller loin. Il désire plus que tout quitter ce nouvel enfer.
Il le sait, il n’a plus que quelques mètres d’avance. Elles le rattrapent malgré ses enjambées de plus en plus élancées, de plus en plus rapides.
C’est alors dans un bruit à glacer le sang qu’il l’entend. La première de ses poursuivantes à le rejoindre. Là, juste à sa droite, à peine à plus de dix mètres. Il entend son cri, il sent son souffle et ressent sa chaleur.
La douleur commence par la morsure de ses dents faite du béton projeté à haute vélocité. Derrière, la caresse de sa langue de feu qui lui embrase les sens. Il le sent, il le sait, la fin est proche. Sa peau se racornit, ses poils ne sont déjà plus qu’un souvenir. Ses yeux refusent de lui montrer l’horreur à laquelle il fait face.
Les secondes s’égrainent, lentement. Il sent les différents éléments qui composent son corps. Tout d’abord sa peau, qui se détache petit à petit. Ensuite viennent les muscles, les organes internes, avec tout le réseau de câbles nerveux qui relie tout ce petit monde à son système cognitif. Il n’aurait jamais pensé pouvoir sentir ainsi son propre corps.
C’est alors que l’horreur s’arrête. Aussi brutalement qu’elle a commencé. La chaleur des caresses reçues laisse place au froid de l’absence de tout. Aucune sensation, aucun ressenti.
Il n’y a rien. Que le vide incommensurable de l’oubli. Voilà que désormais, il n’est plus.
Désolé, je sais que dans les consignes il été noté court, mais je me suis laissais emporté.
C’est un bon texte Adrien, je m’attendais à une douleur insoutenable, mais ton idée des sensations ressenties lors de brûlure a le mérite d’être originale et bien écrite !
Helga se réveilla brusquement, le dos tout enflammé. Elle grimaça de douleur et soupira. Ô combien ça brûle de la nuque aux lombaires! La couchette n’est vraiment pas confortable, elle se sentit comme un tisonnier en feu… Mais qu’est-ce qui l’a réveillée? Une odeur âcre et désagréable lui chatouilla les narines. Elle regarda autour d’elle: elle était en plein milieu d’un dortoir très sombre et étouffant. Est-ce que quelqu’un a brûlé son pain? Elle descendit avec peine pour aller dehors. Arrivée à la porte, elle se retrouva nez à nez avec un squelette ambulant qui la regarda d’un air fiévreux, les yeux tout rouges et fatigués. D’une voix crayeuse, il marmonna:
– T’es nouvelle toi?
– Oui, je suis arrivée hier soir avec le dernier train…
– Je l’ai bien remarqué… Tu es tout en chair, à croquer…
Choquée, Helga ne dit rien et, au bout de quelques secondes, trop incommodée par les effluves nauséabondes, elle demanda timidement:
– D’où vient cette immonde odeur de brûlé? Quelqu’un a-t-il brûlé son pain?
Le squelette éclata d’un rire très gras et commença à tousser d’épuisement. Après quelques respirations laborieuses, il murmura:
– En effet, ça vient des fours de là-bas… Mais ce n’est pas du pain qu’on brûle… Trop épuisé pour finir sa phrase, il leva avec difficulté un doigt osseux, désigna Helga et, ensuite, lui-même.
Helga ne comprit pas tout de suite mais, après un petit moment, une horrible explosion de feu éclata dans sa conscience et elle se rendit compte de l’horrible réalité dans laquelle elle se trouvait. Son masque de naïveté tomba à grands fracas.
Bonjour Céline, je ne comprends pas, il me semblait t’avoir répondue, mais non. Je ne sais pas si j’ai bien compris, parles-tu des camps de concentration?
Oui en effet… je pense que mon texte n’est pas trop bon?
J’ai rêvé qu’un feu dévorant montait en moi, tel un torrent en crue.
J’ai rêvé que ce feu naissant affolait mes sens, chamboulait mes priorités.
J’ai rêvé que mon audace s’enflammait sous cette chaleur dévorante.
J’ai rêvé que tout mon être brûlait de passion, enfin.
Et ce matin, face à ma réalité, je laisse ce feu s’exprimer.
J’écris.
Bravo, Dame Tartine ! La fin est bien bien amenée. Le tout cohérent et agréable à lire. Merci !
Pour ma première prose publique, je suis ravie.
Merci à toi.
Bonsoir !
– C’est un peu à coté de la plaque !
– C’est dans le département de la Loire, qu’a eu lieu les festivités familiales à Feur. Faustine et favien, fraichement fiancés ont fait
avec une flopée de feuilles, de feuillus de frêne et de fagots un feu fourni, fumant puis flamboyant, flammes et flammèches firent une fournaise folle près de la forêt . Ce feu fut fait pour fournir dans le foyer fourneau, une flambée pour frire un frichti frico fripon, genre fricandeau, sorte de fricassée Feurtoise farcie dans un fait-tout en fer.C’est fou ce qu’ils firent ces fiancés là !
Un bon brasier de base, banal, pour bien bouillir sans brûler la boustifaille ou le bouillon dans la braise, sans besoin d’un bon
barbecue de bivouac ! Bon, bravo les braves, chers bureaucrates burlesques ! Buvons ce breuvage bénéfique , bien avant de
boustifailler ces belles brochettes !
Avec une allitération… ça le fait Jacandre ! Super !
Merci madame Magali ! Maitresse majeure magnanime, mandataire de -ma plume ma muse
Je n’arrive pas à dormir. L’étincelle d’habitude présente dans mes yeux n’est plus aussi forte. Aujourd’hui, quelqu’un est mort.
Je n’arrive pas à oublier cette maison en flamme et cet enfant au milieu de la fumée. Il n’avait pas peur. Il regardait autour de lui dans un calme exemplaire. Ses joues
étaient rouge et chaudes. La chaleur était insupportable même avec ma combinaison, comment cet enfant pouvait rester aussi calme au milieu de cet immense brasier ?
Assit en tailleur, il semblait attendre. Attendre quoi ?
Il était si jeune, ses cheveux roux mal peignés lui donnait un air sauvage. Il ne semblait ne pas comprendre que j’étais pompier, que j’allais le sortir de là. Il me regardait calmement toujours sans bouger, sans parler, sans me sauter dans les bras en me criant de le sortir de là, sans pleurer, sans chercher ses parents…
Soudain, explosion, le planché craqua violemment, c’était la flamme de trop, le bois avait brulé. L’éclat de ses yeux s’assombrit, et la dernière chose que je pu apercevoir avant qu’il ne tombe dans le trou c’est le premier et le dernier éclair de peur dans ses yeux.
Petite correction : Il semblait ne pas comprendre…
Désolé 😉
Bien Andréa, mais je ne sais pas pourquoi j’aurais aimé une métaphore entre le feu et sa lutte impossible pour le sauver (va savoir d’où me vient cette idée) ^^
Merci !
Oui bonne idée ! 🙂
bonsoir !
— Or, voilà que dame Magali, tout à coup décide
— Sans coup férir,que ses scribouillards du jeu de mots
— Devrons s’enflammer pour un feu joyeux ou perfide
— Cet élément ami de l’air, mais ennemi de l’eau !
— Disant ça, je comprend son projet, donner aux muses
— Même des sujets brulants pour que les plumes s’activent
— Les scriboubous de Gaëlle , ceux de la cornemuse !
— Oui,même ceux là ! pourtant,très peu ici, d’autres arrivent !
( Pourquoi n’y aurait-il pas de scribouillards jouant de la cornemuse ? ) Même sans kilt ! Mais avec une plume ! Dans la main !
— Et c’est une bonne idée d’ouvrir un feu ardant !
— Car même en temps de paix, le feu est réchauffant !
Un bien joli poème Jacandre, la prochaine fois en Alexandrins en plus? ^^
Baptiste écarlate, les joues rougies par la flambée, n’en revenait toujours pas !
Devant lui, c’était bien la chaleur de son petit nid douillet qui lui brûlait la figure.
Sidéré, il contemplait le brasier, incapable de bouger. De toute façon, isolé comme il était, il ne pouvait rien faire d’autre.
Il ne pouvait pas appeler les secours, son téléphone se trouvait au cœur de la fournaise. Il ne pouvait pas se déplacer, sa voiture, avait reçu une escarbille et venait d’exploser.
Après le vide dû au choc émotionnel, son cerveau se remit à bouillonner.
Il visualisa ses derniers gestes avant le « sinistre » sinistre.
Le bardage du rôti, et avant, l’allumage du four. Il se vit ouvrir le gaz…mais ne se souvint pas de l’étincelle…
En revanche, il ressentait la molette de son briquet, la tiédeur de la flamme lorsqu’il grilla sa cigarette. Il se rappela l’avoir rapidement poser dans le cendrier, au centre duquel trônait, en boule, la liste de courses.
Pourquoi avait-il eu cette attitude ? A cause de son chien, Sacha.
Sa dernière acquisition ne supportait pas d’être enfermé et ses escapades étaient quotidiennes.
L’ayant aperçu au travers de la fenêtre, Baptiste avait laissé sa cigarette et piqué un sprint. Bien entendu, il avait pris le temps de soigneusement fermer sa porte pour ne pas « chauffer », par ce matin d’hiver, tout le quartier !
Super Elisabeth ! La fin est très inattendue et le champ lexical bien développé. C’est agréable à lire et ça a du sens. Bravo et merci de ta participation !
Allez, me lance ! Et sans le mot « feu »…
Loin, là-haut, hors de portée, il vrombit.
En son ventre se tapit un petit garçon*. Enfant du mal, fruit de la mort, il attend patiemment son heure.
Est-il si frêle, ce rejeton terrible ? Ce sont près de cinq tonnes brûlantes qui dorment en son sein.
Engin terrible, matières combustibles forment son ADN.
Le ventre plein de soufre, de salpêtre, de vitriol, de nitre, de poudre, toutes matières prêtes à s’enflammer,
L’oiseau de malheur au doux nom d’Enola** crache enfin son œuf igné.
Il tombe, tombe, tombe encore, chute interminable des cieux vers l’enfer,
Quand il touche le sol, son souffle ardent se distille sur nous…
*little boy, nom donné à la bombe
** Enola Gay, nom du bombardier qui a largué sur Hiroshima
Anne, je n’ai qu’un mot à te dire : GENIAL !! J’adore, c’est super, bravo et merci pour cette belle source d’inspiration autour du mot « feu ».
J’aime beaucoup le sujet, c’est une très bonne idée, je tenais à participer. Comme je n’avais pas beaucoup de temps j’ai repris du vieux pour en faire du neuf. Je ferai mieux la prochaine fois.
L’horizon vire au rouge. Rouge du feu, rouge du soleil qui s’accroche aux branches des rouges flamboyants, rouge du sang des blessés qui s’épand en flaques de plus en plus larges sur un sol devenu vampire. Rouge de la honte qui devrait teinter les joues des «massacreurs». Puis, au-dessus du rouge, il y a le noir. Les volutes de fumée, vont se mêler aux ailes noires de la nuit. Elles ont maquillé de noir les habitations. Ce soir, le rouge et le noir dominent dans la ville. Une odeur âcre prend la gorge jusqu’à couper la respiration. Cette impression d’étouffement vient grossir l’insupportable de la situation. C’est un mélange de poudre, de suie, de sang, de sueur.
Très sympa Dominique ! Voilà une ambiance bien travaillée et un champ lexical fournit ! C’est toujours agréable de te lire, merci !
Si je ne m’abuse, j’ai reconnu cet extrait (c’est vrai je triche tu l’avais soufflé) 😉
Bonjour !
La répétition ? M’agace, m’auto-gêne !
Alors, Feu à volonté !!!
Il y a celui de la saint Jean et ceux des broussailles, de bois, d’enfer, de forêt, de route, de navigation, de position, de baptême du , de ne pas faire long , au coin , coup de , jouer avec le , de soldats du » les pompiers » , de Bengale, de vert, de rouge, de tricolore, de crémation, …de ceux qu’on a aimé, qui sont partis ! On allume le …, on l’éteint, … flamboie dehors, … chauffe dedans ,le … des bruleurs,… du gaz, …de la cuisinière ,il peut-être doux, moyens, fort, il chauffe, il cuit, il brule, il crame !
Héphaïstos, Vulcain, le tonnerre, les éclairs, la foudre, les incendies, les flammes, la lumière, les sirènes hurlantes, les jets d’eau
essayant de détruire l’ennemi si puissant ! Pourtant indispensable pour les forgerons, les soudeurs autogène et les chalumeaux
les verriers, les fondeurs et ceux qui ne peuvent s’en passer dans leur métier! Mais les pompiers luttent contre lui !
Et bien je souhaite un cesser le Feu !
de clignotants , de … sacré , de cheminé , de tout bois, de questions,
Bravo Jacandre ! Tu respectes bien la consigne du champ lexical, mais j’aurais apprécié un texte plutôt qu’une liste. Enfin, je dois avouer qu’elle est plutôt dynamique à lire, notamment grâce à ta phrase de début et à ta phrase de fin ! Je la verrai plus dans un One Man Show que dans un roman. Merci de ton assiduité, c’est motivant pour les mascottes autant que les animatrices du jeu !
Je m’excuse pour la répétition de ma dernière phrase sur le premier paragraphe, j’ai dû m’emmêler les pinceaux entre mon brouillon et l’ordinateur et à la relecture, avant de publier, je n’y ai pas prêté attention, car j’étais trop centré sur les fautes d’orthographe.
Je ne pouvais pas m’empêcher de le regarder. Il était là, assis dans son fauteuil, enroulé sous une petite couverture à carreaux rouge. Je voyais les flammes de la cheminée se refléter dans ses yeux. Un regard qui renfermait une explosion de souvenirs : bons comme mauvais. Mas comment savoir ce à quoi il pensait à ce moment précis. Surement à plusieurs choses en même temps. Je pense qu’une simple allumette aurait suffi pour enflammer cet amas de pensée. Car lorsqu l’on observe le feu assez longtemps, on s’aperçoit qu’il a le pouvoir de nous faire voyager. C’était exactement l’effet qu’il faisait à mon grand-père. Car lorsqu l’on observe le feu assez longtemps, on s’aperçoit qu’il a le pouvoir de nous faire voyager.
J’imagine qu’il était retourné à cette époque de guerre, lorsqu’il était au front avec pour seul réconfort les lettres de sa bien-aimée qui lui réchauffaient le coeur. Sans doute qu’après il a pu revivre son mariage où il promit de rester la source de lumière qui fait briller le cœur de sa femme, et ce, tant que son amour pour lui le ferra vivre.
C’était au même moment que ma grand-mère est sortie de la cuisine. Elle tenait un torchon aux mêmes motifs et de la même couleur que la couverture. Elle regardait son mari avec un telle tendresse. Est-ce qu’elle savait à quoi il pensait ? Parce qu’à les voir, c’était comme si le voyage imaginaire de l’un était également celui de l’autre. Cela m’a suffi à comprendre que malgré les années leur amour n’est jamais parti en fumée. Il a continué de vivre. De coup de foudre, il était passé à flamme, pour enfin devenir un gigantesque et magnifique incendie qu’aucun élément que ça soit l’eau, la terre, l’air, la vie ou bien la mort ne pourra réduire en cendres.
Merci pour ce moment étincelle en compagnie de tes amoureux flamboyants !
Je couru plus d’une heure; à chaque nouveau pas que je faisais, mes sandales en caoutchouc surchauffait mes pieds déjà terriblement endoloris. A perte de vue, les arbres complètement carbonisés fumaient encore. Par moment, un buisson en flamme pétillaient et laissait jaillir un bouquet étincelles rouges et vifs. Au dessus, dans la vaste voûte céleste, le soleil d’un jaune chaud, laissait pleuvoir des rayons qui semblaient terminer avec ardeur la grande besogne des flammes en colère qui mouraient enfin. Le croassement ds corbeaux patrouilleurs retentit dans tous le firmament.
La chaleur devenait insupportable. J’ôtai d’abord ma veste, et ensuite ma chemise. Elle était trempé de sueur. Je ne m’arrêtai surtout pas, car chaque temps que je perdais semblait être celui dont se saisiraient les flamme pour atteindre la cabane.
Que de suspense dans ce passage brûlant d’urgence !
Sous le feu des questions que je me pose, sur le feu, j’ai du mal, c’est dimanche, ici en Touraine, les feux sont éteints, alors,ce soir
à la nuit peut-être verrons nous des feux follets ! J’ai une salamandre en porcelaine, pauvre petite bête, elle est le symbole du feu
l’âme du feu ! Aussi, je pense aux forges, à Vulcain ! bien sûr je pourrais continuer, mais, j’ai la flemme ! Alors,je suis pour un cessez le feu ! Ce serait un enfer pour moi de brûler mes méninges en attisant les feux de mes pensées !
Pour le coup, la répétition du terme permet vraiment le rythme 😉
Bonjour tout le monde !
Soudain, je repense à ma chère grand- mère Marie- Rose ! Chaque matin, elle allumait sa cuisinière et remplissait le réservoir du bain marie pour avoir de l’eau chaude . Des flammes, de la fumée tout d’abord, et le feu prenait, le crépitement, et bruit de la flambée, annonçait la virilité du feu de bois ! Je fais feu de tout bois disait-elle en mettant des petites bûches dans l’âtre .
Feu mon grand-père Ange qui, dans le jardin brûlait, branches broussailles et autres déchets végétaux certains soirs après diner les flammes ardentes comme des danseuses, sautillaient en cadence, attisant le feu qui crépitait en devenant très chaud, tout en chassant la détestable fumée heureusement éphémère ! A la tombée de la nuit, nous étions là à admirer ce bon moment, la lumière du feu permettait d’échapper à l’obscurité . Les crépitements, la chaleur que dégageait le brasier, et le spectacle qui nous était offert par ces danseuses, flammes et flammèches semblant excitées par la virilité du feu, nous restera inoubliable, » comme couve le feu sous la cendre « ! C’est peut être ça le feu sacré ?
Utilisé une répétition systématique du terme « feu » peut être une façon de donner un rythme, mais cela peut aussi alourdir le texte, étais-ce voulu? En tout, avec tout ça j’ai envie d’un bon feu de joie !