— Bonjour à tous ! Tiens, mais, Gaëlle ? Toi, ici ? Déjà, maintenant, si prête, si tôt, si… ?
Hahaha, Magali, arrête d’exagérer, je suis relativement à l’heure ces derniers temps…
— Relativement… Oui, le mot est bien choisi.
Ralala, tu ne peux pas t’empêcher de me taquiner, tu ne peux pas savoir comme ça m’a manqué !
— Là, c’est toi qui amplifies tout.
Normal, il est plus que temps d’exercer nos scribouillards.
— Oui, mais à quoi ?
Eh bien, que fait-on depuis tout à l’heure ?
— Mais, oui, bien sûr, une gradation, puis des hyperboles, tu parles, bien sûr…
… des figures de style, en effet !
— C’est vrai, la fin de l’année approche, ça peut être très utile à nos futurs bacheliers et à nos écrivains en bouton, mais ça fait un peu beaucoup, non, toutes les figures de style ?
Et hop, une petite métaphore, tu es vraiment très forte, Magali ! On a qu’à choisir cette figure de style là !
— Une métaphore ? Où ça ?
Des écrivains en bouton, a priori, les écrivains n’ont rien à voir avec les plantes, pourtant tu les associes pour nous donner l’image de personnes qui deviennent doucement des auteurs de talent !
— Je n’avais même pas remarqué, les métaphores sont assez naturelles, en fait.
Oui, certaines sont dans le langage courant, mais il y en a de plus subtiles. Du coup, je propose à nos scribouillards de rédiger un petit texte sur le bac ou sur une autre épreuve qu’ils ont, vont, pourraient ou aimeraient passer en introduisant une métaphore sur le stress, l’angoisse ou la pression…
— Yeah, c’est parti, mon kiki !

 


shutterstock_134639801Tu es sûre que ça va, Magali ?
Oui, oui…
C’était une question rhétorique…
Ouais, bon, ça va, j’avais compris, hein ?
C’est ce qu’on dit…
Non, mais, oh !
Allez, qui aime bien, châtie bien ! Ne le prends pas mal !
Bah, là, je t’assure que j’ai trouvé la figure de style que tu as placé !
Je n’en doute pas, mais nos amis l’ont-ils aussi vue ?