— Salut, Magali ! Je n’en reviens pas ! Viens m’aider, je ne sais pas quoi faire !
— Salut, Gaëlle ! Que se passe-t-il ?
— Je suis ici depuis 1 h et Plume ne cesse de se rouler par terre comme une enfant !
— Ah, oui, en effet, elle est en pleine crise !
— Elle nous pique une colère, tu veux dire !
— Mais qu’est-ce qui l’a mise dans cet état ? Que lui as-tu dit ?
— Rien, je t’assure… Elle a exigé que nous parlions d’elle et de Muse, aujourd’hui. Paraît-il que nous les ignorons depuis quelque temps !
— Elle n’a pas tort, en même temps…
— Certes… Je lui ai donc dit qu’on avait prévu autre chose et que ça attendrait la prochaine fois, mais qu’on ne manquerait pas de leur préparer un jeu dédicacé !
— Ah oui… visiblement, elle ne veut pas attendre !
— Je comprends sa frustration, mais elle a passé l’âge de faire des caprices depuis un moment, non ?
— Oh, tu sais, les caprices peuvent prendre plein de formes, bien qu’ils soient une caractéristique des enfants de 3 à 10 ans, c’est vrai !
— C’est bien ce que je pensais : pour rendre un personnage enfantin, lui faire vivre un caprice est une excellente méthode !
— Tout à fait. D’ailleurs, chers amis, montrez-nous ça dans les commentaires
— Comment va-t-on la calmer ?
— Je pense qu’une chasse aux œufs en ce week-end de Pâques…
— Oh, bonne idée ! Plume ? …
*Plume se redresse légèrement au milieu de ses larmes et jette un regard embué et plein de rancœur à Gaëlle*
— Tu as vu, nous avons parlé de toi ! Et il paraît que le lapin de Pâques est passé…
Il est 6h30 du matin et le mois de décembre bas son pleins, je suis encore blottie dans mon lit quand se foutu réveil se met à sonner.. j’hésite à le balancer contre le mur et puis je me met à imaginer se que serais ma journée… Sortir de se lit qui n’a jamais été aussi confortable, pour avoir froid au pieds et me rendre compte que la neige n’a toujours pas fait son apparition mais que le thermomètre affiche tout de même -4 dehors, puis je me déciderais à m’habiller pour sortir gratter le gel sur mon par brise et finalement arriver au travail ou j’aurais encore le droit aux remarques idiotes de ma voisine de bureaux sur la façon de me coiffer.
En pensant à tout ça je me dis que pour une fois je pourrais faire un petit caprice et m’autoriser à profiter de cette froide journée d’hiver au chaud dans cette couverture à penser aux autres qui ont eu le courage d’affronter le vent et le froid, après tout je me tuais à la tâche depuis un mois pour les préparatifs de Noël de l’entreprise je pouvais bien m’accorder une journée de repos pour faire MES préparatifs !
C’était décidé j’allais adopter la technique du nez bouché au téléphone et m’assurer que la secrétaire du bureaux croit dure comme fer que j’ai une bonne grippe !
BIP..BIP…BIP
– Allôôôôô secrétaire de l’entreprise BienHeureux&Co à votre service que puis-je faire pour vous ?
– Oui bonjour Hélène c’est Julie qui travail à la compta, je t’appelle, car je suis très balade aujourd’hui et je ne pourrais pas venir au bureaux pour travailler.
– Ho non c’est pas possible ont avait ABSOLUMENT besoins de toi aujourd’hui il faut que tu viennes ! Je ne peux pas tout faire toute seule !
A tiens la secrétaire aussi à décidée de me faire un caprice mais peu importe je resterais au lit aujourd’hui !
– Ah je suis désolé bais la j’ai 40 de fièvre et j’ai bal partout… je ne peu plus bouger je t’assures !
– Bon bah on va se débrouiller mais bon ça va être très compliqué tu as intérêt à être la demain !
– Oui oui je serais là !
Une fois le téléphone raccrocher j’était contente du résultat j’aurais le droit à de petite réflexion demain mais bon sang ne pas travailler un lundi ça donne le courage d’affronter le mardi ! Comme quoi même les adultes peuvent faire des caprices
Elle hurle.
Elle hurle et se roule sur le sol. Rien à faire, sa colère se déchaine. Cette fois, elle ne cédera pas. Pourquoi serait-ce immanquablement elle qui devrait s’incliner aux bons vouloir des autres ? Et puis Émilie exagère vraiment, elle ne sait pas se tenir. Plutôt jolie, avec ses boucles d’un noir de jais et son sourire malicieux, Émilie sait comment obtenir ce qu’elle désir, tous les moyens sont bons : de la séduction aux pleurs, des suppliques aux piétinements, trépignements, cris… Et aujourd’hui, elle fait un sitting ! En plein milieu d’une place publique, sous les regards impatients des passants. Comment a-t-elle pu être si mal éduquée ?
De son côté, elle se brime. A chaque fois. Alors aujourd’hui, elle se révolte. Elle réagit comme jamais : elle se roule, saute sur place, fait grand bruit et grands gestes, elle secoue Émilie et, se vidant les poumons, elle lui crie dessus de toutes ses forces. Un vent de fureur fait battre son cœur, toujours plus fort, toujours plus vite. Elle veut qu’Émilie comprenne.
Et malgré ce courroux incontrôlé, personne n’y voit rien, les passants n’ont d’yeux que pour Émilie. C’est que tout se passe dans sa tête, jamais elle n’aurait pu agir de la sorte.
Elle se baisse donc, se mettant a genoux face a sa fille, et lui donne un bonbon. Émilie sourit et elle dépose un bisous sur le front. Pas toujours évident d’être maman !
BIIIIIIP… BIIIIIP… BIIIIIP… *clic*
… vous connaissez ces matins où, quand le réveil a sonné, vous démarrez votre journée par un très long soupir… vous vous demandez s’il ne vaudrait pas mieux rester au lit, envoyer balader le boulot, les collègues chiants, M. Rienàfoutredemesemployés notre cher patron, Mme. Joiedevivre la secrétaire, et juste partir, loin. Reconstruire sa vie allieu…
BIIIIIIP… BIIIIIP… BIIIIIP… *BLAM*
Fichue snooze ! Bon… c’est joli les rêves, mais j’ai quand même besoin de mon salaire indécent pour payer ma bouffe. Salaire qui ne se verra pas augmenté à cause de ces enfoirés de Nicolas et Sandrine de l’équipe à côté qui ont obtenu la promotion à notre place avant hier. Et dire qu’ils prétendaient être loyaux ! Quand j’y pense, on avait TOUT bien fait pour l’obtenir cette promo… 2 semaines à potasser la rédaction du rapport d’activité sur la production de trombones (ceux qu’on met sur les feuilles, pas ceux qui ont la classe… j’ai bien essayé de souffler dessus, ça n’a rien donné). Relu et corrigé par tout le groupe, re-relu et re-corrigé par le chef d’équipe, mais NON ! Il y avait ENCORE un truc qui n’allait pas… fait CHIER ! Mais bon, malgré tout ça un peu de réconfort : j’avais prévu de leur faire la gueule pendant 1 mois mais j’ai trouvé beaucoup mieux. Quitte à être puéril, j’ai passé ma soirée d’hier à préparer ma vengeance. On ne me trahit pas comme ça moi ! Ils ont voulu jouer, j’ai joué. Il risque d’être surpris mon cher boss, M. Audessusdetoutlemonde, quand il va voir que toutes les pages du joli dossier de Nico et Sandrine sont liées avec de la colle ultra forte. Et comme j’en avais beaucoup, j’en ai profité pour faire un petit tour dans le bureau de Nicolas et Sandrine pendant la pose : un peu de colle sur une chaise agrémentée de punaises bien orientées n’ont jamais fait de mal ! J’en ai profité pour effacer leur fichu dossier de leur ordinateur. D’ailleurs, j’ai effacé le mien aussi, comme ça on n’en parle plus et c’est réglé. Si je ne dois pas avoir ma promo, personne ne l’aura ! J’ai hâte de voir leurs têtes, ça me donne presque envie d’aller au boulot tiens ! Ah ? Mon téléphone sonne, c’est mon binôme Jérôme qui m’appelle :
« – Salut Jérôme. Comment vas-tu en cette magnifique journée remplie de joie et de bonne humeur ?
– Ooooh arrêtes tes sarcasmes Marc, j’ai une super nouvelle ! Après relecture, M. Bienveillant a décidé de nous attribuer la promotion ! Il m’avait demandé de lui déposer notre dossier sur son bureau hier et finalement c’est nous qui avons le jackpot ! Super non ?
– Quoi ? Mais… notre dossier… tu veux dire… celui qui était… sur son bureau hier soir ?!
– Oui c’est bien lui, c’est nous qui avons gagné Marc ! Je suis tellement content si tu savais, je vais enfin pouvoir emmener Léa et les enfant en vacances cet été ! Allez, à tout de suite, ne sois pas en retard ! »
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Si vous avez des remarques, reproches, conseils, je suis preneur 🙂
Merci de ta participation Maxime ! Je ne suis pas vraiment certaine que ça soit un caprice… mais sinon c’était drôle et bien amené 🙂
oui c’est un peu hors-sujet, j’avais pas beaucoup d’idées pour raconter le caprice en lui-même et c’est ça qui en a résulté… mais je trouvais cette histoire sympa donc voilà 🙂 merci pour la réponse
mon imagination me joue des tours…
Dans le livre que j’écris, je mets en scène des situations où je pénêtre dans une maison habitée,
sachant que le propriétaire est absent pour longtemps.
Je veux juste faire un état des lieux, tout simplement comprendre qui y habite.
Je ne commets pas d’infraction puisque la porte d’entrée n’est pas fermée à clef…
pourtant, losque j’ai décrit cette scène,
je me suis sentie très mal, j’ai dû sortir dans la campagne et marcher, marcher..
je pense que le livre que j’écris va prendre du temps et des longues heures de marche ..
tant pis ou tant mieux… . lol
Bonjour SK12, je pense que tu voulais mettre ce commentaire sur l’article d’Eric 🙂 C’est fou l’impact que l’écriture de cette scène a eu sur toi, sais-tu ce qui t’a perturbé à ce point?
– ze veux pas aller sez mamie !
Lèvres pincées, sourcils froncés, poings serrés, Pierre fait face à sa mère.
– Qu est ce que tu racontes? D habitude tu aimes bien les week ends chez tes grands parents ?
– ze veux un sien ! Répond Pierre buté
– je t ai déjà dit non ! Pas de chien en appartement.
– pourquoi ? C est zenti un sien !
– S il te plait Pierre, ce n est pas le moment de faire un caprice, je suis très fatiguée . Met ton manteau pendant que je vais dans la chambre chercher les jumeaux. Ensuite tous en voiture direction la campagne.
Les jumeaux, toujours les jumeaux ! Depuis que l hôpital a sorti ces deux là du ventre de maman, la vie de Pierre est devenue un enfer. Les parents disent que les jumeaux sont ses frères, mais des frères comme ça Pierre n en veux pas, il préfère les chiens. Il faut dire que Les jumeaux lui ont tout pris : l attention de ses parents, son ancien petit lit à barreaux, les câlins dans le grand lit de papa et maman, sa petite couverture bleue, les balades en vélo tout seul avec son père, son dauphin nageur, ses habits de quand il etait petit, et même sa place dans la voiture : maintenant son siège auto est coincé au milieu de la banquette arrière entre les coques en plastique gris de ses deux abominables petites choses ridicules qui font pipi et caca sur eux. Pierre en marre, il pense que seul un chien pourrait le comprendre, le consoler de ses malheurs; mais un chien les parents n en veulent pas, et pierre est encore trop petit pour trouver les mots qui disent sa peine. Alors le corps raidi par la colère, il crie, pleure, tempête, tape des pieds devant sa maman aux yeux cernés de fatigue en répétant :
– Ze veux pas aller sez mamie, ze veux un sien!