— Bonjour à tous ! A priori, Gaëlle n’est pas parmi nous… Les bonnes résolutions n’ont apparemment pas la vie longue…
— Mais si, je suis là ! Excuse-moi, je révisais seulement mes règles de grammaire en chemin… L’exercice de la semaine dernière m’a surmotivée pour m’améliorer !
— Eh bien, bravo, Gaëlle !
— Merci, et donc, après un coup d’œil sur la liste du programme de Ma Plume, Ma Muse pour 2015, la seconde étape consiste en l’amélioration de…
— Des descriptions ! Oui, je sais, c’est pour cela que je t’ai demandé de trouver une image enneigée…
— Oui, je l’ai, tu veux en faire quoi ?
— Tu n’as pas encore compris ? Eh bien, nous allons proposer à nos scribouillards de la décrire !
— C’est une bonne idée ! C’est vrai qu’il ne s’agit pas juste de décrire ce qu’on « voit », mais de faire « voir » ce qu’on décrit à nos lecteurs !
— Exactement, Éric et Christine vous parleront bientôt, d’ailleurs, d’une formation pour venir à bout d’un roman. Décrire est un point très important pour que le lecteur puisse s’immerger totalement dans votre univers. Gaëlle, Moi-même et Anne – vous la connaissez si vous êtes des férus du blog et du forum – ferons partie des premières accompagnatrices pour cette formation !
— Eh oui ! C’est super Non ? Au fait, j’ai proposé à Anne de venir commenter les écrits de ce jeu avec nous !
— Chouette ! De la compagnie ! Bon, allez, je vous la montre, cette fameuse image !
— À vous d’écrire !
— Je trouve qu’elle a un côté…
— Chut, Gaëlle ! Ne dis rien, n’allons pas les influencer !
— Ah oui, pardon, tu as raison !
— Salut, les filles ! Il paraît que vous m’avez appelée !
— Hey, Anne, contente que tu te joignes à nous !
— Moi aussi, nous allons voir si les scribouillards d’écrire-un-roman savent nous transporter dans leur tête avec de belles descriptions !
— En tout cas, cela leur fera un bon exercice, non ?
— Ça, c’est sûr ! Nous leur parlerons plus en détail de cette fameuse formation d’auteurs dans quelque temps et ça ne m’étonnerait pas que cet exercice leur apparaisse alors sous un nouveau jour !
C’était une matinée de début d’hiver particulièrement froide .Une de ces matinée où l’on se demande pourquoi Dieu, dans la Genèse, n’a pas accordé à l’homme le droit à l’hibernation.
A la campagne, les saisons froides sont très différentes de la ville.
La nature entière se fige. Les champs sont comme morts. On entend plus le clapotis de la petite rivière, elle ne laisse plus passer qu’un mince filet d’eau scintillant sous l’effet des rayons du soleil au milieu de la glace. Une glace encore fragile tel un léger voile transparent.
Tout dort, tout est silence.
Si l’ on prend la peine d’y prêter attention,on peut entendre le craquement d’une branche morte ou encore le crissement d’une dernière feuille qui s’écrase sur le sol.
Quelques flocons de neige commencent à tourbillonner, légers comme une plume. Le sol lui, commence à ressembler à un grand drap blanc uniforme et très vite, on peut voir les inégalités du sol disparaître ne laissant dépasser que quelque brins d’herbes vertes.
Dans ce paysage blanc, la brume épaisse coincée dans la vallée fait penser à une fumée d’eau qui s’évapore. C’en est presque’ effrayant .
Petit à petit, on la voit se dissiper, de façon à laisser entrevoir quelques parcelles de paysage, d’abord le clocher, puis ça et là ,de petits morceaux de villages avec des maisons au toit blanc. Cela paraît irréel.
Le village n’est plus le même et ressemble maintenant à ces fameuses cartes postales que l’on envoie à Noel .
J’avance doucement dans la neige, et là, merveille au regard, je découvre une pente enneigée où de baux et bas rayons de soleil orangés se faufilent entre des arbres; ceux ci ont un tronc fin et de hautes branches. Élancés vers le ciel qu’ils cherchent à atteindre, les pins, ancrés dans cette poudre blanche à l’aspect si fragile, forment avec l’ensemble un décors féerique . Je n’ose pas m’approcher plus, et finis par m’asseoir afin de profiter pleinement de cet instant de bonheur.
Bonjour Shizuka ! Merci pour ta participation et bravo pour la description. Délicate et adaptée. Tenteras-tu d’aller plus loin en participant au dernier exercice posé « poèmes d’hiver » ? Au plaisir de te lire !
C’est une pente recouverte d’une neige épaisse et dure. Elle crisse sous les pas et mes raquettes ne s’y enfoncent pas.
Il va être quatre heures, le soleil se couche déjà et projette des rayons oranges au travers de la rangée de pins qui bordent l’horizon.
Derrière la courbe du paysage, on devine la présence des habitations à l’odeur des feux de bois que le léger vent d’ouest apporte.
Bientôt, j’entendrai aboyer mes chiens.
Très bien Adrienne, tu as su faire court, concis et précis. On se représente bien le paysage, tu as placé la vue, l’odorat, l’ouïe, par contre il manque le goût et le toucher pour être complet !
le toucher est dans la neige qui crisse sous les pas (ce n’est pas seulement une sensation auditive ;-)) mais c’est vrai que je n’ai pas pensé à y mettre le goût!
merci pour vos remarques, j’apprécie beaucoup!
Désolée, j’arrive après la bataille. Voilà ma description.
La pente était raide et la poudreuse intacte. Le soleil du matin, dont les rayons traversaient les quelques pins environnant, striait la neige de jaune et bleu. Ces grands arbres centenaires, d’ordinaire verts, brillait et devenaient bleus. Ils se confondaient presque avec ce magnifique ciel dégagé qui promettait une belle journée. L’atmosphère était empreinte de leur odeur si particulière. Celle que l’on retrouve dans les bonbons vendus aux touristes. Je m’étais levé tôt pour assister à se spectacle. L’avantage quand on vit en montage est de pouvoir skier hors des sentiers battus. Mon équipement était prêt et malgré le froid mordant, je sentais les rayons me réchauffer. Je pris le temps de mémoriser les moindres détails de ce paysage sublime qui le serait un peu moins une fois que je me serais élancée. Du haut de mon mirador, le village dans la vallée ressemblait à une maquette de modélisme. Si petit, mais pourtant si beau. Une dernière inspiration avant le départ. La fraîcheur de l’air pénètre en moi tel un coup de fouet vivifiant. Mon cœur se pince, mais la contemplation laisse place à la concentration. Si j’avais su, j’aurais immortalisé ce moment avec un appareil.
Magnifique Aurore ! Tu maîtrises totalement cette image et nous y plonge sans aucun souci.
Merci Gaëlle ! J’adore les paysages enneigés, ça a du influencé ma plume et mon imagination. ^^
– Tiens bon, le Pic de Valerette n’est plus si loin!
– Vraiment? Ca fait depuis midi que tu dis ça…
L’homme s’arrête et se tourne vers sa femme qui se trouve à quelques mètres plus bas. Il la regarde et sourit: son visage est vraiment rouge pivoine et, fière comme elle est, s’efforce de ne pas trop souffler comme un bœuf.
– Tu veux faire une petite pause? demande-t-il.
– Excellente idée!
L’homme s’arrête, déchausse ses skis de randonnée et se débarrasse avec délice de son sac à dos qui lui vrille les épaules. Il sort une couverture multicolore, œuvre de sa mère, et l’étale sur la neige. Sa femme ne tarde pas à le rejoindre. Quelques minutes plus tard, ils boivent du maté dans un thermos et observent presque religieusement le paysage qui les entoure.
Ils se sont arrêtés juste avant la limite de l’alpage. A leur droite, il y a une rangée d’arbres qui se tiennent au garde à vous comme pour essayer de les protéger du grand froid mais en vain… Les rayons de soleil atteignent à peine les deux aventuriers. Le crépuscule ne va pas tarder à tomber. Au loin, on peut apercevoir la mer de brouillard. Le silence domine tellement que ça en devient presque assourdissant. Ils contemplent une danse de neige un peu plus bas: le vent souffle fort à cet endroit et Mère Nature s’amuse à modeler le paysage selon ses envies. Les deux amoureux commencent à s’amuser à deviner les formes.
Très bien et tu as su utiliser d’autres sens que la vue ! 🙂
Ravie que mon tout premier texte sur ce site ne soit pas une cata… 🙂 J’ai toujours rêvé d’être un roman et je compte sur vous pour m’entraîner! 🙂
La suite ..
Je jouais dans le garage au milieu des automobiles de nos clients . A 14 ans mon papa me laissait conduire pour les déplacer ,les
ranger etc… Certains soir après diner mon papa « m’embauchait » pour me montrer comment on répare un démarreur, une dynamo ,comment fonctionne un moteur . A 7 ,8 ans je connaissais déjà beaucoup de chose concernant les voitures .
A cette époque , 1920/38 , l’automobile était en pleine évolution surtout après la guerre 1914/18 … Les constructeurs en grand
nombre ,plus de quarante- J’en cite quelques un !… Hotchkiss,Talbot, Sizaire et Naudin, Dedion Bouton, Delahaye, Delage, Renault,Peugeot, Citroën, Voisin, Hispano Suiza, Delaunay Belleville, Mathis, Rosengard, Unic, Salmson, Bugatti, Chenard et walcker, Ballot, Panhart et lavasseur … Certaine grosses cylindrées était vendues en « chassis » les acheteurs les confiaient à des carrossiers « il y en avait plus de vingt qui fabriquaient des merveilles donc une multitude de modèles ,dont certains tellement
magnifiques étaient présentés à des concours d’élégance par de jolies dames habillées par de grands couturiers , »les années
folles »
Toute ma vie jusqu’à ma retraite en 1990, je suis resté au contact de l’automobile en travaillant de mécanicien ,chef d’atelier puis vendeur et directeur… Un jour,je me suis dis, quelle tristesse,toutes ces merveilles sont parties ,aurait on pu les garder ?
Toutes ces voitures que l’on a utilisé en famille, pour les vacances les dimanches, les jours de fêtes, celles de nos parents, nos grands-parents ,que de bons souvenirs, il ne nous reste que quelques photos ! Pour pouvoir les garder,il aurait fallu tellement
de place, tellement d’argent que ce ne pouvait pas être possible, car en quelques 80 ans, il y a eu des centaines de modèles
représentant le savoir faire de notre pays ,pour ce qui est des voitures françaises ! …
Mais en imaginant,tout est alors possible !
-L’idée d’écrire m’est venue en 2013 à 83 ans,et c’est en juin 2014 que j’ai commencé à élaborer une fiction ,dont voici un petit résumé.
-En 1970,Jacandre avait 25 ans,jeune homme,fils d’une riche famille possédant un domaine de 2000 hectares depuis le XVII °
A Aix en Provence. Naturellement l’immensité,le fonctionnement,les gens,l’histoire de la famille,enfin tout nécessite pour être
crédible beaucoup de recherches…
-Il y a un musée, (4 bâtiments )pour abriter plus de 600 véhicules, tous ayant été utilisés par la famille.
-Il y a dans la résidence environ 500 m carrés réservé au meubles tableaux conservés depuis 1668 .
-Il y a les archives 302 grandes boites (de 1668 à 1970) contenant tout ce qui s’est passé dans l’année « c’est une mine d’or ».
-Il y a environ 25 personnes ,des employés ,mais aussi des amis,des associés et considérés comme étant de la famille .
-Il y a cet immense domaine avec son histoire,son moulin,sa rivière son étang ,son arborétum,sa ferme,son musée,son club
hippique ,sa forêt, ses bâtiment et son parc et j’en oublie .
-Cette vie à » la Réserve au moulin d’Aix » je la raconte , parties de pêche ,déjeuner en famille ,fête avec tout le monde ,promenade à cheval ,promenade avec nos voitures anciennes , l’histoire de nos grands-parents visitant Paris en 1900
les salons auto des années 20/30 les galeries la fayette, le casino de Paris ,Mistinguette,Maurice Chevalier et bien d’autres!
– Et surtout l’amour de Jacandre qui est persuadé que la femme qu’il rencontrera sera surtout attirée par sa situation la
renommée de la famille ,sa fortune ! Il décide de partir s’installer dans une autre ville ou il n’est pas connu. C’est en homme simple,les mains dans les poches qu’il se retrouve à Montpellier ,il trouve un emploie de vendeur chez un concessionnaire Simca ,il loue une petite maison,il rencontre l’âme soeur ,coup de foudre,mais la demoiselle est au prise avec un jeune homme
mais qui est un dangereux proxenète .Avec l’aide d’un ami il arrive à sauver son amour qui se débat entre les griffes des ces voyoux. Il finira pa
Ne nous révèle pas la fin 😉 C’est donc l’histoire d’un riche jeune homme passionné d’automobile et d’art qui cherche un amour simple et vrai ?
Bonjour Gaëlle ,
Oui,c’est bien ça ! Un amour simple et vrai .
Ce qui est difficile, c’est l’importance que je souhaite donner au début du récit aux explications nécessaires pour que le lecteur
ne soit pas « fatigué » mais intéressé . C’est pourtant utile qu’il vive le lieu tellement diversifié, la vie de tous ces gens, il est notre
invité ! Mais pour ça,il faut au moins 25/30 pages avant d’attaquer le séquence Amour… Alors,je suis à l’arrêt,je fait un plan !
Bonjour tout le monde !
Je vous prie de bien vouloir m’excuser,car en tant que scribouillard ,je vais me servir indument de ce support pour une autre
raison que les jeux d’écriture de ma plume ma muse .
Ce sera l’explication de la mise en oeuvre d’un roman fiction dont j’envisage de poursuivre l’écriture .
Pourquoi cette idée ! Parce que j’en ai vraiment envie,mais pour ça, je dois me dévoiler,révéler mon penchant,mon attirance,
presque une passion pour les automobiles anciennes , et surtout celles fabriquées antérieurement aux années 1940 , avant la
guerre 1939/1940 …
Je suis né le 15 juillet 1930 dans le garage de réparation automobile de mes parents qu’ils exploitaient depuis 1920…
Un escalier en bois pour accéder à notre logis situé juste au dessus de l’atelier partait entre les automobiles de nos clients stationnés dans le garage . Petit garçon, je jouais souvent en circulant au milieu des voitures et aussi dans l’atelier auprès de
mon pa
— Je ne crois pas,pour deux raisons ! Tu vois,le ciel,les arbres et leurs feuillages,ainsi que le décors ,la montagne derrière,tout ça
c’est facile à réaliser,surtout avec l’aquarelle !
— Et alors ?
— Et bien, le soleil, ses rayons ultra lumineux, éblouissants et enrobant les troncs des pins, et aussi la neige avec tous ces reflets
bleus nuancé et jaune orangé également nuancé, et toutes ces petites bosselures ombrées sur la neige à l’avant sont à mon avis
pratiquement impossible à réaliser! Donc,pour moi c’est une simple photographie …
— Ah ! Et bien ça alors j’y croyais dur comme fer ! que c’était un tableau …
Jolie façon de décrire ce paysage 🙂 !
Bonjour,
— Tiens,regardes cette photo ! Dis moi ,il parait que c’est un tableau !
— La photographie d’un tableau ? … Et bien,je ne crois pas,ou alors l’artiste est un génie !
— Ah ! bon !
—
Après une nuit de tempête dans ce petit chalet de montagne, je me précipite à la fenêtre et ouvre les volets. Mes yeux se ferment d’un coup sous la puissance de l’éclat du soleil levant. Le contraste entre la pénombre du chalet et l’intensité des couleurs du paysage m’oblige à reculer d’un pas. Ce soleil, d’un jaune étincelant, qui surgit de derrière les monts enneigés, illumine toute la vallée. Ses rayons se frayent un chemin à travers les arbres du petit bois. Ces arbres qui sortent de terre comme une armée de soldats, droits et fiers, et semblent vouloir attraper le ciel bleu et ses nuages. Mes yeux commence à s’habituer à ce paysage. Je me rapproche de la fenêtre et observe le tapis neigeux qui s’étend jusqu’aux premiers arbres. Ce blanc pur, immaculé et encore vierge de toutes traces de pas, brille sous les lueurs du soleil. Ce mélange de couleurs dorées et orangées est magnifique. Les ombres des troncs de ces géants forment des stries sur cette neige épaisse. J’ en prend plein les yeux et j’essaye de photographier cette image dans mon esprit. Ce calme qui règne après la tempête, cette sensation de liberté, de pureté, de zénitude, m’envahit et me fait me rappeler que je suis ici chez moi. Mon père vient de me le laisser en héritage afin que je puisse quitter la vie trépidante de la ville et puisse venir me ressourcer dans cette belle vallée.
Bonjour Helene, j’ai relus plusieurs fois ton magnifique texte, et pour moi c’est une réussite ! Bravo 18/ 20 !
Je confirme ! Très belle description !
Merci à vous deux. Je ne viens pas souvent écrire sur ce site mais ça fait plaisir d’avoir de bons commentaires.
Bonsoir,
Je vous prie de m’excuser ,je m’amuse ,allitération oblige !
Bon,alors, c’est un concours complètement curieux,qui concerne des couleurs contenues dans l’image de ce courrier.
Elles demandent de décrire sans détour dans cette découverte de décor,en décomposant par déductions toutes les
différences « dynamiques » et démonstratives déclenchant des décolorations diverses,multiples mais éphémères !
Et pour ce paisible paysage pentu de cette parcelle parsemée de pins, il faut percevoir avec perspicacité et pertinence
l’image pittoresque de ce précis présenté !
Et la neige, blanche devenue bleue bêtement,mais bientôt redeviendra bien-sûr blanche,bravissimo, Bravo !
Et le jaunissement,justifié, il sera jugulé justement dans la journée !
Mais soudain ,au levant, le soleil surexcité mais sublime, avec une superbe supercherie envoie son spectre solaire sur la
surface soumise ,le jaune de son soufre si stratégiquement subsistant !
Il est accompagné de son Saphir bleu clair qui dénature la blancheur de la neige immaculée !
Décidément tu es plein de ressources Jacandre !
Bonsoir Gaëlle !
Merci ! En ce moment, j’ai un peu de temps, le jardin n’est pas une priorité, même en Touraine, l’hiver est bien présent , mon roman ,je pense le réécrire ,c’est pour moi un travail de Titan ,alors ,je remet au lendemain . Donc vos jeux de mots m’amuse !
Je fait l’école buissonnière rien que pour être avec vous !
Nous en dirais-tu un peu plus sur ton roman?
Bonjour Gaëlle !
Je te remercie pour ta demande au sujet de mon peut-être futur roman !
Ton intérêt à vouloir connaitre un résumé du roman, me fait plaisir.
Comme l’histoire est dense et très diversifiée ,d’une famille née de mon imagination débordante, mais aussi
nostalgique de ma jeunesse,il faut pas mal de détails ,donc une assez longue explication. Au moins 25 phrases
Donc, dois-je l’envoyer ici , ou bien à votre site « ma plume ma muse » ?
Cela dépend si tu souhaites que tout le monde puisse te lire ou non. D’ailleurs, es-tu inscrit sur le forum? Tu pourrais nous y faire partager des extraits de ton roman?
Bonjour,
Dominique à une conversation avec son grand-père au sujet d’une certaine photographie !
— Dominique : Dis moi grand-père , regardes cette photo, d’après toi c’est ou ce paysage ?
— Grand-père : Je ne sais pas,justement j’aurai mes nouvelles lunettes demain !
— Dom : Mais tu vois quand même suffisamment !
— G-p : Oui, bon ,si tu insistes ! … Je vois des arbres, des palmiers sans doute, du sable, et puis la mer s »est retirée en laissant
par endroit et,,, curieusement des sortes de flasques rectilignes d’eau de mer ! Et puis le soleil qui brille , il est bas, c’est le
matin ,la dune est assez pentue ! Et ,
–Dom : Mais non grand-père,ce n’est pas au bord de la mer,c’est un paysage de montagne en Savoie!
— G-p : Hein ! Bon tu vois,je te l’avais bien dis ,je suis ridicule ! Tu m’as bien eu, ah oui,ce ne sont pas des palmiers,ce sont des pins, mais je ne vois pas de neige !
— Dom : Et bien,ce sont les reflets du soleil qui passant au travers les arbres,viennent alors se coucher sur la neige qui du coup devient jaune sable et bleu comme la mer !
— G-p : Je garde la photo,j’ai hâte d’être à demain je pourrai l’examiner avec mes nouvelles lunettes ! Merci,mon garçon pour
ta gentille attention ,de me montrer toutes ces belles choses de la nature ! Ta grand-mère va aimer !
J’ai trouvé ce petit dialogue très touchant, mais je pense que tu peux encore davantage décrire ce paysage !
Bonsoir Gaëlle !
Oui, je pourrai d’avantage décrire le paysage, mais je n’ai pas voulu vexer mon grand-père surtout qu’il était privé de lunettes
Bonjour,
Imaginez,des instants magiques !
En escapade dans le parc de la Vanoise en Savoie… Tôt ce matin là, alors,fermez les yeux !
Après une petite escalade, avec nos raquettes, nous arrivons au sommet, nous regroupant sur le dôme, nous admirons une vue
fascinante ! En regardant vers l’est, l’Orient, le soleil levant éclaircit la scène . Un incroyable tableau s’offre à nos regards !
Une pente légère, enneigée devant nous et à quelques dizaines de mètres, une pinède . On aperçois, en regardant vers les cimes des conifères, leurs feuillages, verdure recouverte partiellement de neige, se découpant sur un ciel azur sans nuage. Et leurs troncs,tiges droites sans branches,comme des piquets plantés dans le sol recouvert de neige, un « régiment »,aligné en quinconce,qui forment un obstacle écran filtrant les puissants rayons du soleil levant, venant irrésistiblement s’allonger sur le
champ de neige en escaladant le versant jusqu’à nous … Nous contemplons l’impressionnant spectacle de la nature,,, image
sublime de cette lumière colorée que ces rayons solaires transforment ! Passant à travers les troncs ils s’étalent en jaune clair
légèrement orangé , en alternance, l’ombre des conifères diffusent de larges traces d’un bleu pastel nuancé colorant ainsi la
neige qui disparait dans ce décors d’une merveilleuse beauté .
C’est très beau Jacandre ! 🙂
J’ouvre difficilement les yeux, la douleur est intensément homogène. Impossible de la localiser. les tiraillements ont envahis mon corps. J’ai froid. Je n’arrive pas à distinguer la cause de mes souffrances. Puis la douleur cède place à la panique et devient presque un soulagement.
Ma paralysie joue un rôle d’électrochoc. Ma mémoire s’impose par le flux d’images saccadées me forçant au souvenir…. Le fartage de mes skis, l’admiration de la neige trafolée, ma volonté de travailler mon stem, ma chute puis le néant.
Je souhaite sortir de cette douleur, de ce cauchemar…. Je ferme les yeux fort, très fort en espérant que cela conjure le sort. Je tourne la tête difficilement et me rassure par ces petits 45 degrés réalisés.
Je suis saisie par la vision qui s’offre à moi. Pourtant couchée sur un manteau neigeux blanc et froid, la chaleur des couleurs m’envahit. En face, l’adret de la montagne reçoit les derniers rayons du soleil. Tel le célèbre tableau de Boronali, la lumière est époustouflante. Le ciel se laisse conquérir par cette dégradation de jaune orangé. La neige au sol, sublime les réfléchissements des rayons , s’offrant à eux par la fusion de ses nuances bleues. Allongée dans l’orée de cette forêt , j’observe La cime des sapins abroutis qui joue son rôle de filtre, sélectionnant les plus beaux faisceaux lumineux . La vision devient surnaturelle, transcendante et miraculeuse.
Anesthésiée par tant de beauté j’ouvris alors les yeux pour ne jamais plus les refermer.
Ais-je bien compris que la fin est… définitive disons?
c ‘ est l idée oui .. Pas très gai mais ce que m a inspiré l image … Je pense à consulter 😉
Je voulais être sûre d’avoir bien compris 🙂 mais c’était une belle description, bien que la fin en soit tragique. La dramatique fait souvent la puissance d’une histoire.
Moins trente degrés Celsius, ça ne fait aucun doute. Le craquement de la neige sous mes bottes trahit ce froid glacial. Mes narines se touchent presque à chaque inhalation. Toutes les extrémités de mon corps brûlent, c’est douloureux. Quelques minutes encore et bientôt ça sera l’engourdissement et puis la plénitude de ne plus souffrir puisqu’ils seront gelés. Mais pour l’instant, je cherche désespérément une source de chaleur; une sensation intolérable qui me ferait me jeter dans la fourrure d’un ours s’il venait en passer un par là. Mais au lieu de ça, il se dresse devant moi une forêt constituée d’arbres efflanqués presque nus laissant filtré quelques timides rayons de soleil. Je dois poursuivre mon chemin, hâter le pas. Vous ne voudriez pas retrouver un cadavre gelé dans cette image n’est-ce pas?
Bien au chaud, je me remémorai avec plaisir ce ciel bleu et le blanc éclatant de la neige sur laquelle se dépose le soleil couchant. AH! que l’on devient romantique devant un bon feu de foyer et un verre de vin! Bon hiver à tous!
Joli paragraphe, mais la description est un peu survolée, je trouve, tu ne parles pas assez de l’alignement des arbres par exemple.
Merci du commentaire. Effectivement, je semble avoir quelques difficultés avec les détails. J’ai posé un regard d’ensemble et ce n’était pas le but de l’exercice. Et puis je dois admettre que je n’ai vu que le froid sur cette image puisque depuis deux mois on se tape des moins 20 Celsius.
Du -20°C ??? Aglagla !
Dom : Tu vois,les arbres de cette Pinière en troncs serrés n’arrivent pas à stopper les puissants rayons du Dieu Soleil qui s’efforcent de se projeter le plus loin possible !
Dan : Et la neige, si belle ,si fragile , blanche immaculée a ce matin des traces rectilignes bleu clair sur fond légèrement jaune .C’est incroyable ! C’est vraiment beau ! C’est la nature !!!
Dom : C’est un tableau naturel d’une beauté inouï !
Dan : Il y a le ciel bleu, le soleil rayonnant , la forêt « statique », la neige qui perd sa blancheur et devient colorée en bleu clair sur fond jaune pale légèrement orangé !
Dom :Et oui,c’est surprenant,ce résultat d’un mariage ( Soleil, Pinière et neige ) en ce beau matin de janvier !
Dan : Je pense qu’avec nos raquettes,on ne devait pas aller démolir la virginité de ce merveilleux paysage !
Dom : Oui tu as raison, la nature est si belle et aujourd’hui ,elle nous montre ses plus beaux atours ,faisons demie-tour !
Une description en duo, c’est vraiment sympa !
— Dominique : Tu vois ce que j’admire ?
— Daniela : Oui, c’est incroyable ! Attends, ça vaut le coup, je vais faire des photos souvenir !
— Dom :
Ah ! que c’est beau ! La neige bleu pastel, c’est une bien jolie idée de Dame nature !
Après avoir immortalisé ce merveilleux paysage de ce moment éphémère , et être resté un long moment en admiration par cette vue unique,nous avons fait demie-tour afin de ne pas « abimer » cette beauté vierge,avec nos « vilaines » raquettes !
Cette petite Pineraie,souvent si triste le soir,la nuit ou par temps couvert, est illuminée ce matin, par le gentil Soleil,qui,radieux darde ses puissants rayons qui déferlent à travers la « brigade » de pins,et l’ombre de leurs tronc dressés forme,de traces bleutées ,alignées,sur la neige d’un blanc immaculé …
Nous ressentons une immense joie ,la joie de vivre des moments si beaux , Et l’émotion nous submerge !!!
Bonjour Jacandre,
Je suis contente que cette image t’inspire, mais attention à tes virgules 😉 et une petite piste pour étoffer ta description, souviens-toi de l’exercice sur l’orage ^^
Bonjour,
Ce sujet m’inspire,l’idée est aussi » belle » que le paysage , je vais vous décrire ,un peu plus tard ce que j’en pense !
A bientôt !