Quand on écrit un roman, il y a un temps de maturation, de construction, où l’histoire se métamorphose. Un peu comme la chenille dans son cocon.
Le cocon peut être un confort si désirable, qu’on ne voudrait jamais quitter. Mais il peut aussi être vécu comme une prison étouffante dont il faudrait s’extirper le plus vite possible.
Ainsi l’auteur est souvent tiraillé entre ces deux tentations contraires :
Tentation n°1 – Il voudrait garder son œuvre dans son cocon : en inventant un monde qui s’étale à l’infini, en fouillant sans fin les personnages, ou encore, en tournant en rond dans la remise en cause de ce qui a été déjà écrit…
Tentation n°2 – Il voudrait sortir tout de suite son histoire du cocon : lire son propre livre, comme s’il venait de l’acheter chez un libraire, le découvrir en même temps qu’il l’écrit…
Pour bien vivre ce moment de maturation dans l’écriture, il est important de bien en comprendre les enjeux. Dans cet article, je vous brosse un tableau des étapes pour écrire une histoire.
Pour être parfait, le papillon doit passer par deux mues successives.
De chenille, il devient nymphe (entourée de cocon chez certaines espèces) ; puis de nymphe, il s’épanouit en imago (avec ses ailes).
Étape 1 : Le Tissage du cocon
Si vous vous êtes déjà lancé dans un projet de roman, vous avez probablement plus ou moins vécu cette phase d’inspiration.
– Vous vous entourez d’imaginaire, vous créez un monde, vous donnez vie à des personnages…
– Vous avez lu un livre ou vu un film que vous auriez aimé écrire…
– Vous avez vécu un tournant dans votre vie et vous voulez prendre du recul en écrivant…
– Vous voulez faire passer un message au monde…
– Vous voulez raconter une histoire captivante…
Votre inspiration est une sorte de mélange unique de tout cela et de beaucoup d’autres choses encore.
Tout au long de la maturation, il est important de nourrir son inspiration. Des techniques existent pour trouver des idées créatives.
(Bon, évidemment, je ne vais pas pouvoir tout développer ici, car le but est de vous brosser un tableau d’ensemble)
Une fois le cocon tissé, la métamorphose peut commencer.
Étape 2 : Le temps de la nymphe
Quand la chenille devient nymphe, elle entre dans une maturation protégée pendant laquelle son corps se restructure complètement et où des nouveaux organes apparaissent : un autre système digestif, des organes reproducteurs, des articulations, des pattes, des ailes…
Cette phase de la nymphe est essentielle chez le papillon – c’est assez évident.
Elle l’est aussi pour l’histoire que vous voulez raconter. Vous vous souvenez de la tentation n°2 ?
→ Si vous ouvrez le cocon trop tôt, votre histoire restera à l’état larvaire ou risque la malformation.
Il ne faut pas forcer les choses. Pour prendre le temps de bien vivre cette maturation, il faut d’abord accepter que votre histoire ne soit pas formée d’un seul coup.
Autrement dit, vous ne pouvez pas écrire votre histoire comme si vous en étiez le lecteur.
Auteur ou lecteur ? Telle est la question…
Le seul moment où vous pouvez être auteur ET lecteur en même temps, c’est en écrivant une histoire à la volée, intuitivement, comme on écrit un journal intime.
Écrire une histoire au fil de la plume est un excellent exercice, un entraînement pour stimuler son imagination et travailler son style.
C’est une friandise pour l’auteur, car il a déjà l’impression de voir son histoire se dérouler, de la découvrir comme un lecteur privilégié. C’est un outil à ne pas négliger, surtout si on a besoin de se motiver.
D’ailleurs, je conseille parfois cette technique à des auteurs bloqués dans la phase d’inspiration (le tissage du cocon). C’est une bonne façon d’écrire pour soi.
Mais ce n’est pas la meilleure façon de mûrir une histoire captivante, destinée aux autres.
En effet, pour déployer des ailes colorées et harmonieuses, votre histoire a besoin de passer par différentes étapes de structuration.
Les étapes de la métamorphose
Lors de cette phase de construction de votre œuvre, vous déterminez la forme générale de votre histoire, en partant de votre désir initial (qui émerge de la phase d’inspiration).
En effet, quand vous avez tissé le cocon, vous avez agité des idées, des émotions, des images… À présent, vous allez en faire un tout structuré. Vous lui donnez de nouvelles articulations, de nouveaux organes, des ailes…
Voici les principales étapes par lesquelles on peut passer (là encore, je ne développe pas ici) :
1 – travail de structuration de l’intrigue (c’est-à-dire l’enchaînement des actions nécessaire à l’histoire, découpé en scènes) en lien avec le thème (c’est-à-dire la morale de l’histoire, quand vous en avez choisie une)
2 – mise en place de l’arrière-histoire, en fonction de l’intrigue (c’est-à-dire tout ce qui ne sera pas directement utile au déroulement de l’intrigue, mais qui peut décorer, donner une ambiance, ouvrir une perspective…)
3 – répartition des rôles « logiques », en fonction de vos personnages (que vous pourrez plus ou moins complexifier)
Si cette liste vous fait peur, rassurez-vous : prenez plutôt ces étapes comme de nouveaux outils que nous découvrirons ensemble au fil du temps. 😉
D’ailleurs vous en connaissez probablement déjà, au moins intuitivement.
Étape 3 : La sortie du cocon
Quand les éléments structurels de votre histoire sont en place, vous pouvez commencer à en déployer les ailes, à les mettre en mouvement.
Cela va vous demander encore un effort, car il faut suivre scrupuleusement tout ce que vous avez posé et en même temps vous en détacher.
À cette étape, vous aurez une vision claire et détaillée de l’intrigue et du réseau des personnages. À présent vous pouvez vous occuper :
1 – de la mise en scène (descriptions des actions, des personnages et des ambiances)
2 – du ficelage des dialogues
3 – de la correction et de l’efficacité du style
En attendant…
Si vous découvrez cette façon d’écrire, continuez comme vous faisiez avant. Mon but n’est pas de révolutionner vos habitudes en si peu de temps !
Je veux juste vous dresser le menu pour la suite et titiller votre curiosité. Comme vous pouvez le voir, il y a du pain sur la planche !
Mais vous êtes motivés, pas vrai ? 😉
Alors au boulot ! 😀
Eric
P.S. Mais au fait : que pensez-vous de ce tour d’horizon ?
Bonjour voila je suis tombée sur votre site et j’y est lu les conseils a suivre pour pouvoir écrire un roman. Mon problème est que j’adore écrire mais mes écrits sont comme qui dirait un peu enfantin…. il y a de ça maintenant 6 ans j’avais commencé une histoire dans le style fantasy et J’ADORAIS ce que j’écrivais mais après le fameux passage a vide de deux semaines je me suis relue et j’ai trouver ça inintéressant, fade et sans âme… Je suis peut être dure dans mon jugement mais c’est ce que j’ai ressentis…. J’ai envie d’écrire, tellement envie mais la peur du ridicule me paralyse et m’angoisse aussitôt… Que puis je faire? Pouvez me donner des conseils…. Merci
Bonjour Carole,
En venant le dire, vous avez déjà fait le premier pas.
Maintenant, venez sur le forum d’Ecrire-un-roman : il faut que vous vous confrontiez à la critique constructive d’autres auteurs comme vous. Participez aux jeux, discutez simplement, vous verrez, ça viendra tout seul. 😉
Le forum : http://www.ecrire-un-roman.com/forum-ecriture
moi c;est pas l’envie qui me manque car je suis motivee mais je ne sais pas ou commencer les idees se bouscules dans ma tete alors est ce que vous pouvez m’aider en me disant comment s’y prendre
Commencez par jeter sur un papier toutes vos idées.
Puis faites un premier tri en soulignant les idées qui vous tiennent le plus à cœur.
Vraiment Eric tu es une providence. mon souci c’est que je suis seduis tellement par la coherence des auteurs tels Zola, Balzac ou meme l’africain Hamidou kane de L’aventure ambigue , et aussi de leur niveau de langue que,quand je me relis, je me decourage et realise le fossé. mes ecrits me sont trop familiers, rien ne m’etonne alors je m’en lasse. aide-moi si tu vois mon probleme cher Eric
Zola et Balzac n’ont qu’un secret : le travail !
Quand vous faites une longue marche, vous ne vous découragez pas aux premières foulées, n’est-ce pas ?
C’est pareil pour l’écriture. 😉
Un petit exercice, juste pour vous : prenez quelques lignes d’un de vos textes.
Ensuite, prenez un livre de Zola et puisez dedans des tournures de phrases, des expressions, des verbes, pour les réinjecter dans vos phrases.
AU BOULOT ! 😉
Salut Eric
Grâce à vous oui je suis motivée. Et mille merci pour votre aide.Vous êtes très précieux pour les écrivains comme moi. Je me méfie toujours des blogs mais là j’ai adhéré à l’aveugle ENCORE MERCI. Et au fait je suis nouvelle et je n’ai jamais vu une métaphore aussi excellente. On comprends rapidement.
Merci Yacine, vous me faites rougir. ^^
Je suis nouvelles et qu elle tour d horizon.j ai visité quelques site et vraiment je suis rester avec vous, felicitation Eric pour votre travaille
Merci ! Et bienvenue 😉
Bonjour, cette article était exactement ce qu’il me fallait. Cependant l’histoire que je veux écrire et quelque peu complexe à écrire. J’adorerai emprunter la plume de Guillaume Musso tout en mettant une part de moi dans la façon d’écrire. Ensuite mon histoire parle d’un rêve que j’ai eu il y a quelque jours. Il était tellement précis et… passionnant mais je ne sais pas comment l’exprimer ou si je peux rajouter de mon imagination. Merci cet article est génial 🙂
Mûrissez-le. Si vous pouvez, copiez Musso. Oui : n’ayez pas peur d’emprunter de ses expressions si elles vous plaisent.
Mais avant tout, construisez votre histoire AVANT de la raconter. C’est essentiel. C’est en travaillant, et en travaillant encore, que vous écrirez quelque chose de personnel.
Bonjour j’aimerai écrire l’histoire que j’ai eu avec mon meilleur ami qui m’a humiliée mais le souci est l’introduction je ne sais pas quoi dire ……. J’ai plusieurs questions pour vous : combien de pages maximum faut il pour un roman ? Comme il s’agit de conversations avec mon meilleur ami est que je dois lui demander son autorisation pour la publication ?
Bonjour Aurore,
– Il n’y a pas de maximum pour un roman… tant que c’est captivant pour le lecteur !
– Concernant les conversations, je retournerais la question : Pourquoi souhaitez-vous livrer votre journal intime au grand public ? (c’est une vraie question, très sérieuse, qui déborde largement du domaine juridique)
Bonjour Eric,
Je suppose que si Aurore souhaite livrer son « journal intime » au grand public, c’est tout d’abord pour se livrer, pour s’exprimer et peut-être prendre un peu de recul en écrivant.
Sans faire d’amalgames, des auteurs telle que Natascha Kampusch (3096 Jours) ont fait des démarches similaires (exposer leurs vies, leurs expériences…)
Je trouve bonne l’idée d’un roman sous forme de conversation, similaire au roman épistolaire. Tant qu’il est bien construit et bien écrit !
En ce qui me concerne, j’aurais bien des choses à raconter sur ma vie, mais jamais je n’oserais me livrer. Il me semble que pour connaître assez bien quelqu’un, connaître ses sentiments les plus profonds et ses expériences les plus tristes, il faut… le mériter. Etre digne de confiance. Se raconter est beaucoup trop « facile » pour les autres, trop éprouvant pour nous même.
Eden.
Oui vous avez sans doute raison Eden.
C’est juste que la démarche mérite d’être « digérée » avant d’être exposée.
Mais après tout, écrire est une façon d’y arriver. 🙂
Bonjour
Je trouve cette article super, je suis sur le point de débute mon premier livre ( roman) je souhaite l écrire au futur je savais pas trop comment mît prendre.
J aurai tout de même une question :
J’ai déjà le titre de mon livre malgres ne pas avoir mon histoire entièrement construite, cela pause t il problème?
Bonjour Priscilla,
Bravo de vous lancer dans l’écriture !
C’est très bien d’avoir déjà un titre : cela peut vous servir d’idée directrice pour construire votre histoire. Et puis, si jamais vous voyez que ça ne correspond plus vraiment à l’ensemble de votre histoire, vous pourrez toujours en changer après. 😉
Au travail ! 🙂
Eric
Merci pour votre réponse .
J’ai une autre question si sa ne vous dérange pas. Un épilogue est il obligatoire? Et à quoi sert il?
Car je voulais raconter un morceau de l histoire pour que les gens ne soit pas trop perdu mais je bloque malheureusement.
Encore merci votre site est vraiment super 🙂
L’épilogue ? C’est la petite prune après le café. 😉 L’histoire est finie, mais on en remet une petite couche pour le plaisir. Il ne faudrait pas que l’épilogue devienne une « justification » : cela voudrait dire que l’histoire ne se suffisait pas à elle-même.
La seule chose qui soit O-BLI-GA-TOIRE, c’est de prendre soin de son lecteur. C’est tout. À vous de voir, en fonction de votre histoire. Si vous voulez le gâter, libre à vous. Mais il faut aussi savoir conclure ! 🙂
Je voie merci pour les conseils votre site m aide beaucoup j’envoie d écrire , et arriver comme par magie dans vie , j ai commencer à écrire et je ne m arrête plus 🙂
J’ai peur de décevoir par mon écriture c’est normal?
En tout cas merci pour tous conseils j’espère que je pourrai vous paussez d autre questions si besoin
Encore merci 😉
Bonjour, j’ai bien de fois commencer à écrire un roman mais, à chaque fois je me trouve de nouvelles idées qui ne colle pas avec le roman que je suis en trin d’écrire, alors j’efface toute l’histoire et j’en crée un autre. Et ça fait ça à chaque fois, trop d’imagination je suis pose. Et je ne sais pas comment faire pour rester sur un seul et même roman, pouvez-vous m’aidez ?
Abrile, vous n’avez pas trop d’imagination. Vous avez simplement du mal à la canaliser et à faire des choix. Et c’est tout à fait normal ! Cela demande du travail, de l’entraînement. Dans un premier temps, essayez de faire court. Une nouvelle de quelques pages. Dès que vous avez de nouvelles idées qui viennent, notez-les rapidement, mais revenez toujours à votre projet. S’il est suffisamment court, vous pourrez développer les autres idées plus tard. 😉
Hello Eric,
Super cet article !
Il tombe à pic, puisque j’ai commencé il y a environ un mois mon nouveau roman.
Mes personnages, l’ambiance, m’habitent tout le temps, et je me dis parfois que je vis davantage avec eux que dans la réalité et dans ma famille ^^
Mon imaginaire est très grand 😀
Tes deux tentations sont très vraies, et je me retrouve un peu dans les deux, plutôt la deuxième (style fantastique). Je rêve de pouvoir lire mon roman lorsqu’il sera achevé, mais c’est impossible tout de suite. Cependant, je suis en phase de maturation et tissage du cocon (étape que j’aime aussi même si elle est frustrante car l’envie d’écrire titille le bout des doigts !) : je note les idées, je les change, les modifie, je mets peu à peu les situations dans l’ordre, j’étoffe mon univers, mes personnages, mais tout ceci demande du temps. Je sais que ça peut me prendre encore plusieurs semaines ou mois, au fil des idées, lectures, films que je vais voir dans ce thème. Heureusement, je suis aussi patiente et je commencerai lorsque j’aurai toutes les données en main. Je ne veux pas être arrêtée en pleine intrigue, il me faut les fondations, même si elles changeront un peu en cours d’écriture. Ce qui me fascine toujours, c’est à quel point les bonnes idées, l’Inspiration, viennent très souvent sans crier gare, et non lorsqu’elles sont sollicitées (je parle des idées dont j’ai besoin pour ma trame et sur lesquelles je réfléchis parfois plusieurs jours, et pas de la créativité en elle-même).
Longue vie à ton blog !
Marjorie
Des ailes encore fragiles me poussent dans le dos… Merci beaucoup…
Merci beaucoup pour le conseil, simplement je voudrais savoir plus comment s organiser et etaler les idées avec éparpillements dans les premiers brouillons.
Je vous remercie
j’ai pas mal de fois essayer de se lancer dans un projet d’écriture littéraire même si ma formation de base est tout à fait loin de ce domaine car, j’était scientifique après avoir étudier l’urbanisme en passage j’ai fait des études en sciences économiques.
des difficulté m’ont entravé pour y arriver: surtout le vocabulaire littéraire et le problème de la concordance du temps.
je me demande comment puis-je dépasser cet obstacle accablant.
je me suis impressionné par les étapes décrites par vous.
merci infiniment
Med, je suis en train de réfléchir à la question. Il n’y a pas de recette miracle, mais de bons exercices et des règles bien expliquées peuvent déjà clarifier les choses.
Je me reconnais pleinement dans la Tentation n°1 !
Merci pour cet article ; l’image du cocon est très intéressante, j’aime bien la métaphore. Je garderai à l’esprit cette image et ces conseils pour mon roman en cours !
Salut Eric,
J’aime bien ta métaphore et je trouve que les 2 tentations que tu as identifiées sont très vraies : j’ai tendance à retarder le moment de faire avancer vraiment mon roman en retricotant certaines parties… et j’ai tendance à vouloir publier trop vite mes nouvelles sans leur laisser assez de temps pour passer par le stade nymphe puis imago…
A bientôt,
Jérémie
Merci beaucoup à toute la gang, de m’encadrer et de me guider. J’ai du pain sur la planche. Une étape à la fois et je vais m’en sortir. MERCI D’EXISTER! L’optimiste a inventé l’avion et le pessimiste le parachute…en cas de découragement, heureusement vous êtes là….vous êtes mon parachute.
Bonjour!
je pense que je commence a voir le bout de ma plume , pour moi vos conseilles sont d’une telle réalités , Merci!
Bonjour Eric
Un GROS merci pour cet article.
Depuis mon inscription, tranquillement je progresse en te lisant …
Merci pour tout.
Merci pour ces conseils, je suis ce site et m’y reconnecte en cas de coup de blues, quand je crains ne pas arriver au bout de mon histoire, de ce que j’aimerais retranscrire. C’est vrai que j’ai fais au début l’erreur de débutante, vouloir écrire comme si j’étais ma propre lectrice.
Je le fais en cas de crise de « page blanche » pour me remotiver, retrouver le plaisir des mots et retrouver des idées. Même si c’est en vrac, j’essaie d’éviter de trop me mettre la pression et je viens souvent ici pour me ressourcer et retrouver confiance en moi.
Un grand merci Eric pour ce partage.
Bonjour Eric,
Oui il y a du pain sur la planche, mais pour moi je dirais qu’il y a au moins une planche
Grace à ce site, grâce à ces conseils régulier, j’ai je pense trouver une base pour commencer, pour avancer. Jusqu’à maintenant, l’idée d’écrire était un rêve. Une envie que je ne croyais par réalisable. Je ne dis pas qu’aujourd’hui je pense que j’y arriverais mais je me dis depuis deux semaines que je suis inscrit que c’est possible. Ce c’est possible est déjà énorme car c’est un changement d’état d’esprit qui commence à germer en moi. Le début j’espère d’un changement encore plus grand (soyons fou faisons de grand rêve).
Merci pour ces « billets », cela aide énormément pour structurer des écrits qui en ont grand besoin.
Bouvaise
Très jolie métaphore. Article très intéressant (comme tous ceux le précédent).
excellent article!! Je trouve la métaphore du papillon magnifique.
Merci pour ses conseils! 🙂
Merci Eric pour cet article très poétique, je me suis reconnue dans le cas numéro 2, je me jette trop vite dans l’écriture pour m’apercevoir que mon histoire et bancal… et finir par abandonné… alors cette fois c’est la bonne je prend le temps de laisser mon papillon ce former tranquillement !
J’ai hâte de lire les prochains articles 😀
Merci !!! Je suis complètement dans le cocon . Je pense essayer votre technique pour les auteurs bloqués : c est l article qu il me fallait . Je fouille le net et rien ne me parle .merci
Bonjour Éric, très bonne article sur les 3 étapes .pour ma part l ouverture du cocon trop tôt je ne l aurais pas évoque pareil en tout cas avec d autre mot ,comme ça on dirait un meurtre. Mais cet article garde tout son sens et tu nous rappele que ces étapes sont cruciales dans l accomplissement d un roman ‘merci
Bonjour,
Pour moi, jamais de plans de départ, je me sentirais trop « enfermée » . Peut être parce que je sais où je veux emmener mes personnages, je ne rencontre pas de problème avec la construction de leur histoire, leur vie glisse sous mes doigts jusqu’au mot fin. Bons ou mauvais romans ? C’est une autre histoire, seul l’avenir le dira…
bonjour
Quand on vous lit, tout parait simple, vous savez écrire, et avez de l’expérience.
Bien sur, il faut beaucoup travailler, lire , et se tenir au courant de tout ce qui se passe dans le monde.
Personnellement ,je dois beaucoup travailler, les idées ne manquent pas l’envie est là;
Merci pour tous vos conseils
Bonjour à la communauté,
(Eric dit : Quand on écrit un roman, il y a un temps de maturation, de construction, où l’histoire se métamorphose. Un peu comme la chenille dans son cocon.)
Cela fait près de 14 ans que je travail sur un projet d’écriture. Effectivement il y a un temps de maturation, où l’histoire se métamorphose, c’est ce que je vois dans mon projet, mais je pense que c’est une technique à double tranchant, car l’évolution peu être tellement grande que l’on peut parfois rendre le sujet complètement différent. Achevé une partie de l’oeuvre avec un rendu qui a rien à voir avec le sujet de base, et cela peut perdre un jeune auteur, car s’il ne sait pas gérer cette situation, le changement trop prononcer peut le démotiver, comme ça été le cas pour moi, mais avec les années je reviens toutefois à l’assaut en puissant au fond de moi cette envie d’écrire.
Pour ma part j’écris en méthode puzzle ou bien légo, ( je pense que c’est aussi dangereux) car cette méthode est faite seulement pour construire une histoire mais cela ne suffit pas pour l’achever donc Eric à 100% raison la maturation est nécessaire pour avoir un meilleur rendu. Ecrire un roman d’un seul jet c’est quasi impossible (peut être que je me trompe).
Le travail par étape est bien, mais attention de ne pas se perdre dans la métamorphose c’est à faire avec modération.
Après peut être qu’il faut un peu de toute les techniques pour réussir, en tous cas
la patience, le temps, et la passion sont vos meilleurs amis mon accomplir votre projet d’écriture.
Sinon c’était un bon sujet merci Eric….
Bonjour Eric,
Merci pour les 3 étapes. S’est rassurant, captivant et MOTIVANT. C’est un guide, un repère, une boussole et surtout un PLAN D’ACTION à long terme car il faut s’ajuster, analyser, risquer, réviser et corriger. Je me lance! Encore merci pour le parachute. 🙂
Merci Anie,
Oui, c’est un super plan d’action. Je le recommande vivement !
Lancez-vouuuuuus ! 😀
Eric
désoler mon commentaire c’est couper sur moi..
Mais c’était réellement un bon article…
Je crois que je fait un mixte des deux; parfois je me force a rester assise pour écrire , d’autre fois j’écris …lorsqu’il y a l’envie.
Lorsque je dis me force ce n’est pas négatif c’est juste que je un grand problème de concentration, l’histoire, les personnages, le lieu, les détails tout est déjà dans ma tête, mais j’ai un blocage pour pouvoir le faire passer a l’écrit.
J’èspere que je vous est remonter le moral comme vous le faite pour moi.
A très bientôt, Eric!
Bonjout Eric,
voici mon tout premier commentaire.
J’ai bien aimée la comparaison avec le papillon, et sincerement je ne vois pas pourquoi vous vous inquitiez.
Cet article n’est pas du tout demotivant.
Mais bon, ce n’est que mon point de vue…En faite he ne me lisse pas facilement atteindre par les sentiments
Merci de me rassurer !
Quand je rencontre l’auteur, c’est toujours plus facile d’annoncer ce genre de chose, car on peut en discuter, je peux m’adapter. Mais là, c’est nouveau pour moi, de donner ces conseils sur Internet. Du coup, j’ai toujours la crainte d’aller trop loin…
Eric
Merci Eric, très bien cet article. Je crois que je viens de me reconnaître dans la tentation N°1.
Celui qui tourne en rond. 🙂
Je vais essayer de suivre la méthode, elle me paraît très bonne.
Bénilde
Merci Bénilde,
Oui, cette méthode a été testée et approuvée par des centaines d’auteurs (et pas des moindres!). Alors je n’hésite pas trop à en parler…
Vous nous raconterez comment ça se passe !
Eric
Superbes conseils ! Et les métaphores sont magnifiques. Et tout cela est superbement bien expliqué ! (:
A bientôt !
Merci pour le compliment Laurine !
Eric
Bonjour Eric, c’est vrai que vous êtes allé un peu fort, dans vos explications, mais elles sont très utile, pour commencer, à écrire un roman et je ne suis pas découragé, à écrire un roman, au contraire je suis toujours motivé, car ça me donne envie, d’écrire une histoire, qui donnera envie aux lecteurs de la lire, Merci pour tout Eric pour tous vos conseils aux plaisirs de vous revoir pour de nouveaux conseils à bientôt.
Ah là là, Amine, je ne vous raconte pas mon angoisse… Mais bon, heureusement vous êtes motivés ! 😉
À très vite !
Eric
Bravo David pour cet article, très belle métaphore que celle du papillon. Ils nous faut effectivement passer par ces étapes pour construire une histoire à partir d’une idée. La métaphore de la graine qui devient arbre m’a déjà traversé l’esprit pour me guider : arroser quotidiennement (écriture), un peu de soleil (culture) et voir la tige grandir (plan) pour avoir à la fin un bel arbre avec des racines bien ancrées (intrigues et personnages).
J’avance enfin grâce a vous, je retrouve confiance et motivation !
Merci.
Merci Chloé
(heu… moi, c’est Eric… et je vole le compliment pour un autre, sans remord ! :P)
Belle métaphore, celle de la graine 😉 Je retiens !
Eric
Bonjour Eric,
Merci beaucoup pour cet article qui va constituer un outil précieux dans l’écriture de mon premier roman. J’en suis au stade de la » métamorphose » mais me trouve complètement bloquée depuis quelques jours, après quatre mois employés à construire l’histoire.
En lisant tes conseils, je me rends compte que je n’ai effectué aucun travail de structuration de l’intrigue et que j’écris mes textes comme si j’en étais l’unique lecteur. Je vais donc m’employer à rectifier le tir.
Bon dimanche.
Bravo Chantal ! C’est important de se rendre compte où on en est.
Je vous donnerai d’autres outils, au fur et à mesure. Mais le premier pas est déjà fait et c’est parfois le plus dur !
Eric
Un très bon article éric. A méditer . julie
Merci Julie 🙂
Méditons et Agissons !
(Méditaction !)
Bonjour Eric,
Je suis contente de lire ton article qui me conforte ans le chemin que je me suis faite pour mon histoire. Je craignais végéter à chercher des détails hétéroclites qui parfois laissent entrevoir un nouveau chemin et finalement, me retrouvant à corriger tout depuis le début mais maintenant, je suis comme rassurée.
Voila des années que je croyais « végéter » dans mon cocon mais au final, je ne fais que colorer un peu plus chaque fois les ailes de mon papillon.
J’ai hâte qu’un jour, il se décide à sortir (il me manque le calme et le centrage sur soi <= maman poule "cot cot cot", ma priorité est encore là! *rires*)
Mamaaaaan Mamaaaaan 😀
Oui, il faut prendre le temps de mûrir les choses. Je suis sûr que ça viendra naturellement. Chaque chose en son temps ! 😉
Eric
Bonjour Eric,
Merci pour cet article qui, encore une fois, aide les auteurs en devenir. Ces idées sont vraiment intéressantes, et nous permet (en tous cas, me permet) de ne pas aller trop vite dans mon projet, mais au contraire de prendre le temps, afin de ne pas brûler les étapes 🙂
Elena
Merci Elena,
Oui, ne brûlons pas les étapes ! Mais continuons à avancer ensemble 🙂
Je découvre votre blog, et j’y reviendrai ! 😉
Eric
Il existe plusieurs façons d’expliquer la réalisation d’un roman : en une ou plusieurs étapes, et de façon réaliste ou poétique.
Tu as choisi trois étapes et la poésie.
En une étape : on part d’une idée et on se lance tout de suite dans l’écriture, entraîné par le feu de l’action, les scènes et le plan se formant au fur et à mesure.
En deux étapes : il y a la préparation de l’histoire, puis son écriture.
En trois étapes : on part de l’inspiration, on passe par la mise en forme, et on finit par l’écriture.
On peut s’amuser à en déterminer encore plus, avec ou sans comparaison poétique.
En fait, il y a bien des étapes logiques, mais une histoire se forme de façon aléatoire, par des flashes, des images, des bouts de scènes, et ceci dans le désordre. Qu’on mettra ensuite en ordre, soit pendant l’écriture, soit en posant d’abord un plan plus ou moins détaillé.
Mario, Ô Sagesse du forum ! Je vous reconnais bien là.
Oui, d’expérience, la poésie est plus efficace d’un point pour la mémoire, et ça me convient bien. Mais j’aurai probablement d’autres façons d’en parler.
Merci en tous cas, pour ces précisions !
Eric
P.S. A tous les autres qui lisent cette réponse : retrouvez Mario sur le forum. Il analyse notamment les rêves avec une grande pertinence !
bonjour Eric,
c’est un très bon article. il est vrai que j’aurai lu ceci il y a quelques années, j’aurai eu peur. mais maintenant que j’ai mûri et mon écriture aussi. je suis d’accord avec ton article. il faut savoir se centrer sur une direction tout en restant ouvert à son imagination.
bonne continuation 😉
Moi aussi j’ai eu un peu peur, en postant cet article. ^^
Mais apparemment, ça va, les auteurs sont résistants !
A bientôt, Priscilla !
Eric
Merci pour cet article ! J’aime bien la métaphore avec la chenille dans son cocon, c’est une idée poétique et très parlante à la fois 🙂 . Je fonctionne déjà à peu près selon ces étapes quand j’écris, et j’ai trouvé intéressante la manière dont votre article explique ce processus. Notamment l’importance de ne pas se presser pour sortir du cocon quand l’histoire n’est pas arrivée à maturité ! Bon dimanche.
Merci Charlotte pour votre message. Oui, je pense que beaucoup d’auteurs le font plus ou moins intuitivement… quand ils ne sont pas rattrapés par les deux tentations. 🙂
Eric
J’adhère totalement à la manière dont l’article présente le processus de maturation d’une histoire. Quelle qu’elle soit, on a besoin de la dramaturgie pour avoir envie de tourner la page et du style pour y prendre plaisir. Donc, j’attends avec impatience la suite…
« Allez, Éric, toi aussi : AU BOULOT! » 😉
Merci Valérie !
Eric
Je pense qu’il faut trouver le juste équilibre entre rigueur, inspiration, et écriture du roman.
je ne peux que vous parler que de ma première expérience en la matière, avec la sortie prochaine d’un ou plusieurs livres de nouvelles sur kindle.
Le seul fil conducteur qui me guide au fil de l’écriture, c’est de le faire avec mon cœur.
Au tout début, je prends un tas de feuille, et j’écris de façon totalement compulsive tout ce qui me passe par la tête, sans discontinuer, de manière totalement inconsciente, puis je le mets de coté. quelques jours après, je relis ce que j’ai écrit, le fil d’une histoire dont je connais la fin se dessine, l’élaboration de personnages peut commencer.
La création d’un plan est mise en route, elle est fastidieuse, mais indispensable, pour moi qui ait tendance à me disperser. Puis, vient le temps de l’écriture, ou j’écris réellement avec mon cœur,la musique en toile de fond de façon, quasiment autiste,il peut m’arriver de rester 15h de file à écrire sans discontinuité.
La phase de relecture, est rigoureuse, corrigeant méthodiquement, et froidement toutes les erreurs commises. Enfin, je me mets dans la peau du lecteur, je regarde si l’histoire me touche, si ce n’est pas le cas, je modifie certains paramètres. tout doit être fluide, et prendre la main des lecteurs tout en leur disant:
« Venez, je vous emmène avec moi, soyez attentifs, la lumière n’est jamais très loin. »
Félicitations David, d’être arrivé au bout de votre démarche. Longue vie à vos nouvelles !
Vous arrivez à écrire 15h d’affilée ?! Vous êtes un cyborg de la plume ! 😀
En tous cas, je vous rejoins sur les points que vous avez abordés. Et tout particulièrement sur l’essentiel (que j’aborderai probablement dans la prochaine newsletter – et donc PAS sur le blog) : la générosité de l’auteur.
Eric
Pendant la lecture, je ne peux pas qu’etre d’accord avec vous et c’est tres interessant de voir des nouvelles idees.
Merci beaucoup pour tout ce que vous faites.
Merci à vous, Maxim, pour votre témoignage.
Si je peux me rendre utile, c’est l’essentiel !
Eric, je pense que nous tous, avons besoin de vos idées. Moi, je pense que personne ne pourra devenir un bon romancier s’il ne passe pas par ces étapes là. C’est obligatoire de passer par ce chemin, qui est l’unique, le seul qui soit bon. Vous venez de dire ce que beaucoup d’auteurs ont déjà dit et répété, seulement vous, vous l’avez dit d’aune autre manière. Pour bien écrire, il faut absolument faire comme la nature quand elle se lance dans la procréation d’une espèce. Il suffit de regarder autour de soi !!!!!
Bravo Eric. Moi, je progresse en te lisant. J’ai beaucoup progressé rien qu’en suivant tes conseils –
Merci
Merci BA, pour votre enthousiasme !
Je suis très touché et honoré par vos compliments.
Oui, comme vous dites, je ne fais que redire ce que j’ai reçu d’autres plus compétents que moi.
Ce n’est peut-être pas le seul chemin, mais c’est sans doute le plus efficace, qui évite de se perdre dans les méandres des réécritures. 😉
Eric
Bonjour Eric,
L’image de la chrysalide devenant papillon, est une belle métaphore de l’aventure épuisante bien qu’ enrichissante, par laquelle il faut passer, pour prétendre à écrire le mot fin à son roman. Maîtriser la Dramaturgie est impératif et déjà rien qu’en apprendre et en appliquer toutes les ficèles prend déjà un temps infini. Pourtant je reste convaincue qu’il est impossible de passer outre. Alors soit il faut travailler sans relâche, soit il faut retourner au tricot. Sauf bien sûr si nous sommes connectés en direct avec Victor Hugo. Très bon site, que j’ai découvert en cherchant une information sur les différents points de vue. Merci pour toutes ces pépites.
Dominique
Merci Dominique !
Je vais éviter le tricot, si possible… sinon les pulls auront des trous ! 😀
En revanche, je veux bien me connecter à Victor Hugo !
Bienvenue, ce site est le vôtre.
Eric