Christine, la directrice éditoriale d’Écrire un Roman, œuvre depuis plusieurs semaines pour créer des alliances avec des maisons d’édition. Dans ce but, elle écarte avec soin les maisons d’édition à compte d’auteur et garde celles à compte d’éditeur.
Ce tri est essentiel pour trouver les bons partenaires afin d’aider les auteurs qui fréquentent Écrire un Roman. Mais les novices ne connaissent pas toujours cette distinction : une confusion qui peut leur coûter cher…
Les maisons d’édition à compte d’éditeur
Connaissez-vous l’une de ces grandes entreprises ? Bragelonne, Albin Michel, Actes Sud… Peut-être avez vous déjà essayé de les approcher ?
D’autres maisons plus petites sont bien plus accessibles (pour les débutants, mais aussi pour les confirmés). Prenons, par exemple : Rémanence, le Petit Caveau… et, bien sûr, les toutes nouvelles Éditions de la Reine !
Elles ne sont pas encore aussi connues que les grandes, mais elles proposent exactement le même type de contrat, avec les mêmes avantages.
Les maisons d’édition à compte d’auteur
Ces maisons d’édition pullulent sur Internet, comme Amalthée, Publibook, Panthéon, Édilivre… Elles sont très facilement accessibles, à tous.
L’auteur débutant rêve devant la promesse d’être publié à coup sûr.
Comment les différencier ?
Voici une liste de critères afin de comparer ces deux types d’édition :
Coûts
- Compte d’éditeur
L’éditeur prend tous les frais à sa charge. Il confie le manuscrit à des comités de lecture ainsi qu’à des correcteurs afin de rendre le texte parfait.
- Compte d’auteur
À l’opposé, l’auteur doit ici acheter ses livres et le prix peut monter à 2500 euros pour moins de 500 exemplaires qui sont imprimés en plusieurs tranches : si vous arrivez à la fin de votre premier stock (les 250 premiers, par exemple), vous risquez de devoir attendre une réimpression (toujours dans le cadre des 500 exemplaires payés). Les services éventuels de correction sont payants.
Tous les risques sont pris par l’auteur.
On comprend mieux pourquoi elles promettent une publication à coup sûr…
Statut de l’auteur
- Compte d’éditeur
Il est considéré comme un salarié, car il perçoit de l’argent de l’éditeur, un pourcentage sur les bénéfices de la vente du livre.
- Compte d’auteur
Il est plutôt considéré comme un indépendant et reçoit l’argent récolté par la vente de ses livres.
Salaire
- Compte d’éditeur
L’écrivain reçoit des droits d’auteurs. C’est un pourcentage sur les ventes de l’ouvrage, allant de 7 à 12 % pour les livres imprimés (les livres numériques générant moins de frais, l’auteur peut parfois obtenir jusqu’à 35 % des ventes).
L’auteur peut aussi recevoir un à-valoir, une somme variable, écrite sur le contrat, qui peut par exemple s’élever à 2500 euros. C’est une avance versée sur les futurs bénéfices. Pour un débutant, il est préférable de ne pas demander un à-valoir à l’éditeur si ce dernier n’en propose pas un d’office…
- Compte d’auteur
L’auteur doit d’abord payer pour se faire éditer. Et il ne reçoit rien tant que le livre n’est pas vendu. Pour rentrer dans ses frais, il doit se rembourser les 2500 euros (ou plus !) versés, sinon son solde sera négatif. Pour atteindre cette somme, il faut déjà en vendre un certain nombre, donc le pauvre auteur débutant se retrouve souvent avec des pertes de son côté, alors que l’éditeur, lui, n’a pris aucun risque…
Droit d’Auteur
- Compte d’éditeur
L’auteur cède ses droits contre le paiement d’un pourcentage des ventes pendant un temps défini dans le contrat. En cas de rupture, il retrouve tous les droits sur son texte.
- Compte d’auteur
L’auteur garde tous ses droits. Et il est aisé de se désengager : les clauses de « résiliation » indiquent souvent qu’il suffit d’envoyer une lettre recommandée. En revanche, l’auteur paie presque toujours une partie.
Promotion et diffusion
- Compte d’éditeur :
La promotion et la diffusion sont prises en charge par l’éditeur qui peut faire appel à un diffuseur et à un distributeur partenaire. L’auteur n’a pas besoin de chercher des vendeurs lui-même, de démarcher les grandes surfaces ou les librairies, c’est l’éditeur et son équipe qui gèrent la promotion. L’auteur, de son côté, peut être amené à participer à des conventions/salons ou à des séances de dédicaces.
- Compte d’auteur
À l’inverse, l’auteur doit tout faire : démarcher les grandes surfaces, les libraires, s’inscrire par lui-même aux évènements littéraires, aller au-devant de ses lecteurs potentiels… activités qui demandent du temps et de l’argent.
Vous comprenez maintenant mieux pourquoi Écrire un Roman se tourne vers les maisons à compte d’éditeur : elles peuvent aider les auteurs et répondre à leurs questions, mais elles pourront aussi assurer une promotion bien plus efficace sans faire courir de risques financiers à l’auteur.
Nicolas
Merci pour ces informations assez utiles. Dans mon pays c’est-à-dire en République du Bénin (Afrique Occidentale) pullulent les maisons d’Éditions à compte d’auteurs. Mon souhait est de tisser un partenariat avec des maisons d’Éditions à compte d’Éditeur. J’ai sept (07) ouvrages en version électronique à éditer. Ce sera pour moi un plaisir de me faire parvenir les adresses des maisons d’Editions dont vous avez parlé afin de me permettre de les contacter pour me faire éditer par elles. Agréable soirée et bonne année nouvelle 2016. Arouna SIDI.
Bonjour,
Merci pour cet article, qui m’a beaucoup aidé, car moi aussi des probs avec un éditeur.
D’ailleurs je vous déconseille l’éditeur Nanachi.
De belles paroles pour attirer des jeunes auteurs mais aucune promotion et diffusion.
La promotion est à compte auteur. Donc, si vous avez un grand cercle d’amis, ça marche pour vous, sinon, ne comptez pas sur lui.
D’ailleurs, absence totale d’un service presse com’s.
Rien, que du faux.
Il dénigre ses auteurs qui ne se vendent pas et valorise ceux qui se vendent et lui font de la pub.
Il fait des préférences.
Bonjour Jean-Phil,
Ravie que cet article soit d’utilité. Cela dit, voilà aussi pourquoi, chaque mois dans la rubrique Edition, je ne présente que des maisons à compte d’éditeur ! Je n’ai personnellement rien contre les autres, mais j’ai coutume de dire (et même de crier !) : FUYEZ ! en ce qui concerne le compte d’auteur. Là effectivement, il faut non seulement payer pour se faire éditer, mais aussi, par dessus le marché, faire tout le boulot soi-même ! Sûr, ils éditeront le manuscrit envoyé, parce que cela leur rapportera… sans faire le travail habituel d’un éditeur sérieux, au niveau de la correction, de la promotion, de la diffusion… Dans ton cas, relis bien ton contrat et vois si tu peux le résilier pour ensuite te rediriger vers du compte d’éditeur. Courage à toi !
Alors je ne suis pas d’accord.
Nanachi est une des rares maisons d’edition qui met un point d’honneur à rémunérer raisonnablement ses auteurs. Le propriétaire assume pleinement les coûts de communication et de publication, aucun compte d’auteur. Je trouve ça par ailleurs normal qu’il faille soi même faire sa pub, à moins d’etre Une princesse à qui tout doit être servi sur un plateau.
Je précise que je parle en connaissance de cause, étant moi même éditée chez Nanachi, et 40 autres auteurs très satisfaits peuvent en attester.
Je ne sais pas qui tu es ni pourquoi tu craches sur cette maison d’edition mais tu as sûrement du te faire refuser un projet, et j’en suis désolée pour toi…
Bonsoir Mathilde,
Jean-Phil ne faisait de donner son ressenti. Je ne pense pas qu’il « crache » sur cette ME comme tu dis. Il a simplement été déçu. Après, chacun trouve midi à sa porte comme il peut, ravie que tout se passe bien pour toi avec du compte d’auteur, ce n’est malheureusement pas le cas pour beaucoup de gens. Raison pour laquelle je ne continuerais qu’à présenter du compte d’éditeur ici…
A+
Bonjour, je suis auteure et j’ai fait édité mon premier livre en français, en juillet dernier par une maison d’édition allemande . Seulement voilà je me suis aperçue qu’il contient beaucoup de fautes et de plus son prix a été fixé par la maison d’édition à 19.80e pour environ 50 pages, du coup c’est invendable ! j’ai contacté la maison d’édition pour en faire un e-book et par la mèmem occasion le corriger, sauf qu’ils ne proposent pas d’e-book. J’aimerais récupérer mes droits d’auteurs sur ce livre , comment faire ?
voilà une des clauses du contrat: L’auteur transmet aux éditions sans contraintes spatiales et pour la durée du droit d’auteur légal le droit exclusif de copier et de diffuser (droit d’édition) l’ouvrage, y compris tous les textes et/ou images bibliographiques
livrés en supplément par l’auteur (texte durabat, courte biographie p.ex.) pour toutes les éditions imprimées et électroniques (e-book) ainsi que pour tous les tirages, sans limitation en termes de quantité et dans toutes les langues. Pour les ouvrages qui ont sont déjà parus dans d’autres éditions, le droit d’usage non exclusif est transféré. L’auteur demeure en outre propriétaire des droits d’auteur portant sur son ouvrage. Merci de m’aider je ne sais pas quoi faire ???
Hello Annita !
Le souci, c’est que chaque maison fait son propre contrat, différent de celui de voisin. Il faut bien le relire pour voir s’ils mettent une durée d’exploitation. Les droits d’auteur, ce sont les tiens, à moins que tu ne leur aie cédés. En plus, je ne sais pas comment cela se passe chez les allemands. Le mieux est de leur demander carrément, mais s’ils éditent sans corriger les fautes, ce n’est pas très sérieux et tu peux, peut-être, tenter de rompre le contrat pour ces raisons. Bon courage ! A+
Bonjour et merci pour tous ces précieux commentaires et conseils.
Je me permets une question.
J’ai reçu une offre d’une maison d’édition à compte d’éditeur.
Ceci étant, une chose me chagrine: Cette maison d’édition me demande une signature du contrat et ne me parle même pas de mon livre. Je leur ai posé des questions, demander un contact mais ils me disent que cela se fera APRÈS.
Cela me dérange…
Qu’en pensez vous?
Merci d’avance!!!
Hello !
Je ne peux parler que de mon expérience personnelle. En effet, si le manuscrit intéresse l’éditeur, il envoie un contrat. Ensuite, et seulement ensuite, commencent les corrections, et tout le travail autour du manuscrit (dédicace, remerciements, couverture…). Cependant, dans le contrat, il y a une clause de résiliation. Par exemple, le livre doit être publié dans un délai de 12 mois après la remise définitive du manuscrit corrigé. Sinon, l’auteur peut résilier et percevra un dédommagement. Voilà, je ne sais que dire d’autre, ne pouvant parler que de ce que j’ai vécu.
Mais déjà, si tu reçois un contrat, et qu’on ne te demande pas de débourser, c’est plutôt pas mal ! Bien lire, à tête reposée le contrat avant de le signer. Tant que tu ne le renvoies pas, tu ne t’engages à rien…
Bonjour,
Je viens de lire votre article qui me semble incomplet . Il est vrai qu’il y a tant à dire….
Maison à Compte d’Edition :
Celles-ci sont nettement moins nombreuses que ce qu’on pourrait le penser. En effet, derrière ce titre se cachent bien souvent de fausses maisons
à compte d’Editeur (ex : S. Kena, Kitsunegari, les Editions du Chemin, Edilivre et même les Editions Dricot qui viennent de proposer un contrat à compte d’auteur à une écrivaine namuroise….). Donc, ceux qui se présentent à compte d’Editeur, ne sont pas toujours des maisons d’Editions fiables !!!
Quant à la diffusion : c’est trop simpliste de dire que les maison d’Editions distribuent (ou font distribuer) partout . Ce n’est pas si aisé. Prenons par exemple Fnac (Belgique) et « Club » : il est quasi impossible de présenter en rayons de ces magasins les livres diffusés par des petites (ou moyennes) maison d’Editions. Pourquoi? Parce que ces firmes travaillent via des plateformes qui ne souhaitent que collaborer avec des grands noms…Donc : exit les petits éditeurs et leurs auteurs. Même si les responsable de magasins souhaiteraient présenter l’écrivain local, sa direction (s’appuyant sur leur nouvelle politique ) refusera la mise en rayon…Il faut le savoir
Quant aux grandes surfaces : combien de maisons d’Editions « moyennes » y présentent ses ouvrages? Presqu’aucune….j’y ai vu les livres de Gil Editions et Noir Dessin (toutes 2 de la région liégeoise) sinon….On y a vu aussi Les Editions Luc Pire (pour la Bd, mais pas pour les romans). Pourquoi? Pour les mêmes raison développées ci-avant et aussi à cause d’une lourdeur administrative inouïe….
Statut de l’auteur en maison d’Editions : jamais un salarié….Pensez-vous que les maisons d’Editions ont envie de payer des charges patronales, de l’onss et diverses autres charges? Bien sûr que non. Les auteurs ont un « statut » d’artiste, d’intermittent, mais pas salarié et ce même, s’il existe un lien de subordination (pas toujours facile à expliquer). Les auteurs sont souvent indépendants, qu’ils soient à compte d’Edition ou non. Faire miroiter un « à-valoir » est risqué. Combien d’écrivains en reçoivent? Ils sont rares et s’appellent en général Lévy, Musso, Nothomb, Chattam, ,O’Donnel…. Peu de chance d’en obtenir en étant un jeune auteur. Même dans le domaine de la Bd les Editeurs cherchent à ne plus en délivrer…. Retenons quand même que ces « à-valoir » sont une avance sur droits et pas une gratification supplémentaire. Un pourcentage de droit d’auteur de 12 % à compte d’Edition est un excellent pourcentage. Il est courant qu’en réalité ce pourcentage s’approche de 5-6 ou 7 % du prix du livre hors tva (soit le prix du livre public – 6 % de tva). L’éditeur obtient lui une marge de 10 -20 % maximum du dit livre. La partie la plus importante est prise par…le libraire qui ponctionne 30-35 % (en Belgique) et parfois 40-48 % (en France) !!!! Voilà pourquoi, aussi, les Editeurs préfèrent les salons ou festivals. Cqfd !!
En compte d’Editeur lorsque le contrat est rompu par l’auteur il ne retrouve pas tous ses droits. Loin s’en faut. Tout dépend du contrat !
Comment savoir s’il s’agit d’une vrai ou fausse maison d’Editions à compte d’Edition?
En général les livres sont vendus à 19-20 euros voire plus alors que d’autres (à compte d’édition) , pour le même nombre de pages sont vendus entre 12-16 euros (la différence étant une marge supplémentaire prise par l’Editeur). Premier indice
L’auteur cherche lui-même à s’inscrire aux salons ou festivals et paye souvent de sa poche cette inscription et ses déplacements . Deuxième indice
L’auteur amène lui-même ses livres aux différents salons (sauf si accord avec l’Editeur) . Troisième indice
L’auteur décide lui-même d’une réduction sur ses livres durant le salon . Quatrième indice
L’auteur prospecte seul les librairies pour pouvoir y présenter son livre. Cinquième indice
L’auteur doit acheter ses livres petit à petit et parfois à des prix prohibitifs. Sixième indice (liste non exhaustive)
Maison à compte d’auteurs :
Faut pas tout généraliser. Il existe des sociétés de ce type qui rendent réellement un service que ne pourrait faire l’auteur seul. Elles permettent aussi à des auteurs d’être publiés alors que refusés plusieurs fois ailleurs sans raison objective. Il faut savoir que 2 romans sur 1000 envoyés trouvent la possibilité d’être publiés. Certaines maisons dites d’Editions ne lisent même pas ce qu’elle reçoivent et classent verticalement (à la poubelle donc). Une vraie maison à compte d’auteur soumettra AUSSI le manuscrit à son comité de lecture, proposera des corrections non payantes (càd : pas de supplément à la somme de départ), cherchera à inscrire son auteur à des festivals et lui fera parvenir une liste de choix. Ne souriez pas, j’en connais qui travaillent de la sorte. Pour exemple et sans citer de noms une auteure de mes connaissances s’est retrouvée inscrite aux Salons du livre de Genève, Paris et Gérardmer par son Editeur « compte d’auteur ». Son livre fut présenté à divers journalistes de « le Monde », « Figaro », « La libre Belgique » etc Ce type d’Editions permet à certains de se faire connaître . Depuis cet auteur est publié par une maison d’Editions à compte d’Editeur….
Pour être complet l’auteur perçoit un pourcentage de 15 à 20 % sur la vente des livres (parfois plus après un certain nombre vendu)
Les ME à « compte d’auteur » qui ne font rien d’autres que d’empocher l’argent sont surnommées dans le milieu les sociétés « crapules ». Donc ne pas généraliser et surtout lire les contrats. si certains veulent d’autres réponses vous pouvez me joindre à echolitteraire@gmail.com
Bien à vous. Tim
Super article Nicolas ! Merci beaucoup.
Merci Christine !
Excellent article Nicolas !! Merci beaucoup !
Merci Magali ! ^^ Si tu as des questions n’hésite pas.
Hello Nico,
Merci pour cet article qui éclaire un peu mieux ma lanterne concernant les différences qui peuvent exister entre ces deux types de publication (à compte d’Auteur ou à compte d’Editeurs).
Alors j’ai une question. Elle pourra sembler naïve, quoique : un % des ventes allant de 7% à 12% sur les ventes contre une cession intégrale des droits à l’Editeur : est-ce une norme ? Cela me parle peu… dans le cadre de mes collaborations avec des producteurs en musique par exemple, mes droits d’auteurs sont de l’ordre de 25% minimum quand j’ai écris les paroles et/ou composé la musique d’une chanson, en partie ou en totalité. Et cela, sans perdre le fait que je reste auteur, et ayant toujours un droit de regard sur ce qui est fait de l’oeuvre (ici aussi je récupère un % des ventes mais tout en gardant une partie de mes droits à concurrence du % accordé).
Dans le cas d’une publication à compte d’Editeur, comment se passe cette gestion des droits d’auteurs ? Quel est l’usage que la maison d’editions fera de ces droits ? Je vais ici émettre une hypothèse toute simple et fictive. Imaginons que je publie un roman à compte d’éditeur. Je signe un contrat qui m’accorde 12% des ventes, et je cède par là même mes droits. Quelques mois plus tard, une maison d’édition tierce vient proposer l’adaptation du roman en bande dessinée… ou mieux…allé, soyons fou : une adaptation au petit écran. La maison d’édition avec laquelle j’ai signé va-t-elle me demander mon avis ? Les contrats et conditions seront-ils adaptées ? Ou au contraire n’ais-je plus aucun droit de regard jusqu’à la fin de la période de cession des droits prévue au contrat ?
Juste par curiosité.
Encore merci pour ton article Nico.
Et merci à Ecrire Un Roman pour son soutien, son aide, et la motivation qu’il nous apporte chaque jour !
Evee
Salut Evee, et merci pour ton commentaire. Pour répondre à ta question, oui, 7 à 12 % est une « norme » sur la vente car l’éditeur, le vendeur, l’imprimeur toucheront eux aussi de l’argent.
En ce qui concerne les adaptations, de ce que j’ai lu, il faut faire un contrat à part et ils sont obligés de te demander ton avis car tu cèdes les droits de reproduction de l’oeuvre et que tu ne peux pas publier ton oeuvre (le roman) avec un autre éditeur, bien sûr, dans un temps répartit dans le contrat, parfois pour 2 ans, pour 5 ans…
Pour le droit de regard, il est immuable (dixit un avocat sur le droit d’auteur dans un cours que j’ai eu), même après ta mort et les 70 ans tes descendants peuvent toujours interdire d’utiliser ton oeuvre si elle est « dénaturée ».
Merci Nico. Tout ça me parait bien clair. Peut-être juste une dernière question : parle-t-on ici de droit européen en matière de contrat et de droit ? Ou pourrait-il subsister des différences entre les droits en Belgique (mon pays d’origine) et la France (dans le cas par exemple où je me ferais publier – quel bonheur – par une maison d’édition française telle que les Editions de la Reine) ?
« Il peut subsister des différences entre les droits en Belgique et en France, car en effet, je présente excusivment des exemples de contrats d’édition français. Cependant, le droit de la propriété intellectuelle est en général régit par le droit international. Pour de plus amples renseignements, rapproche-toi du Syndicat National de l’Edition belge, ou alors le site du SNE (sne.fr) pour la France »
Merci mon Nico. En ce qui concerne la Belgique de toute façon je déposerai progressivement mon roman au fure et à mesure qu’il sera écrit puisque je suis notamment membre de la SABAM qui est l’institution qui gère et protège les droits d’auteurs en Belgique (et qui couvre le contrôle et la récolte des droits d’auteurs pour toutes les oeuvres belges qui sont publiées, vendues, utilisées en Belgique comme à l’étranger).
Bon… c’est pas tout ça, mais avant de parler publication il me reste quelques centaines de pages à écrire 🙂 🙂 🙂
Bises à tout le monde
Evee