Qu’on gratte son carnet ou qu’on préfère caresser son clavier, il y a (au moins !) 5 bonnes raisons d’imprimer son livre. C’est le sujet de cette Lettre du Dimanche… et à la fin, je vous parlerai d’un « cadeau » qu’on vous prépare, rien que pour vous.

La mort du livre

En grand fracas, la voix tremblante et les mains fébriles, on avait prédit la Mort du livre.

Nicholas Negroponte, directeur du Media Lab, un centre du MIT spécialisé dans la communication du futur, l’avait même prévue pour… 2015 !
Beau plantage de prévision. 🙂

Nan, parce que le livre n’est pas mort… loin de là !

Ben oui, même si l’encre numérique fait des progrès fulgurants et que le plaisir de lecture, d’écriture et de dessin deviennent presque équivalents en numérique pour certaines tâches, le papier garde encore son avance colossale.
Et voici pourquoi c’est particulièrement vrai pour les auteurs.

5 raisons d’imprimer votre livre

1.    Pour le plaisir de l’objet-livre dont vous êtes l’auteur

Je le constate régulièrement avec les auteurs que j’accompagne, dans plusieurs maisons d’éditions : la première fois qu’ils reçoivent leur livre dans les mains, ils ne cachent pas leur plaisir de le toucher, de glisser leurs doigts entre les pages fraîches pour entendre le léger froissement, sentir l’odeur du papier mêlé à l’encre.

Un auteur écrit en partie pour extérioriser, exprimer ses sentiments, ses idées, ses désirs, le fruit de son imagination. L’impression sur le papier en est la conclusion manifeste.

Et puis, imaginez le voir posé sur la table basse du salon, avec votre nom d’auteur et le titre que vous avez porté pendant tant de mois… Vous êtes fiers. Et il y a de quoi !

C’est un rêve qui se réalise, un projet qui aboutit. Rencontrer ainsi l’objet façonné permet de réaliser et de pleinement goûter ce succès.

2.    Pour présenter à un éditeur, en lui mettant dans les mains une œuvre concrète

Pour des questions logistiques, beaucoup d’éditeurs acceptent les manuscrits au format numérique. Et puis, c’est moins cher pour l’auteur qui doit contacter des dizaines de maisons d’éditions.

Dans ce contexte, tendre un livre à un éditeur envoie un message fort. D’une part, cela montre que vous avez pris un soin particulier pour le finir. Vous avez investi du temps mais aussi un peu d’argent pour concrétiser votre désir.

D’autre part, vous montrerez que vous avez préparé votre rencontre, que vous l’avez choisi. On n’envoie pas un livre comme on envoie un email !

Et l’objet restera dans ses mains. Il pèsera tout comme il a pesé entre les vôtres. Il occupera son espace sur le bureau. Il parlera mieux qu’un fichier sur un disque dur. Et l’éditeur pourra se projeter dans un possible partenariat.

3.    Pour s’autoéditer : une bonne alternative aux contrats à compte d’auteur

Vous pouvez également choisir de rester propriétaire de votre œuvre et choisir de l’imprimer à vos frais.

C’est indirectement le cas pour les contrats « à compte d’auteur ». Certaines « maisons d’éditions » vendent de telles prestations de service (mise en page et impression) à des tarifs très fluctuants. Ce n’est pas une arnaque : c’est autorisé par la loi et c’est parfois une solution tout à fait honnête pour les auteurs.

Sauf que ces entreprises jouent souvent sur la confusion des auteurs béotiens qui croient avoir décroché un contrat d’édition (au sens strict, où le risque financier est pris exclusivement par l’éditeur).

Aussi, il est parfois préférable d’envisager l’autoédition.

Évidemment, si vous prenez en charge la vente, il faudra aussi vous intéresser à la diffusion (comment le faire connaître, où le vendre) et à la distribution (le faire parvenir aux clients par un moyen ou par un autre). Une fois que vous aurez éclairci la question, vous verrez que ce n’est pas si sorcier (je ferai peut-être une Lettre du Dimanche sur la question si vous voulez ? Dites-le-moi en commentaire).

Dans ce cadre, l’impression est aussi un lieu de création.

En effet, vous pouvez choisir le format, le papier (la couleur, le grammage, si c’est un papier bouffant ou couché, etc.) et maîtriser l’effet sur vos lecteurs.

4.    Pour l’offrir à vos proches

Même si vous n’envisagez pas le parcours du combattant de l’édition, vous pouvez atteindre le plaisir du partage : on peut bien sûr offrir un eBook sur une clef usb… mais honnêtement, avouez que l’effet n’est pas le même !

Vos amis et vos proches pourront mieux vous reconnaître comme un auteur à part entière. Ils en parleront plus facilement.

Et, qui sait ?

Peut-être que votre livre passera de main en main de nombreuses fois !

Bientôt : un jeu coucours pour imprimer votre livre !

Haha ! Voyez comme j’ai de la suite dans les idées ! Je vous parle d’impression… et PAF ! Je vous parle d’un concours pour gagner votre livre imprimé !

Bon. Je vous explique.

Il y a quelques jours, je discutais avec un imprimeur Lyonnais, KaliKrea. C’est un imprimeur numérique. Inutile d’habiter dans la région lyonnaise, tout peut se faire à distance.
L’avantage de travailler avec un imprimeur — et pas avec le service d’impression à la demande d’Amazon par exemple, où on peut avoir des surprises… — c’est que vous avez un vrai interlocuteur en face. Et comme leurs machines de pointe travail en numérique, vous pouvez imprimer de petites quantités.

Notre échange sympathique a débouché sur une demande de ma part (je n’y gagne rien à part ça) : je lui ai proposé de vous parler de lui… en échange de lots pour un concours.

Et je n’ai pas été déçu.

Non seulement il a accepté, mais il a proposé des prix généreux. Je ne peux pas encore vous dire lesquels car le concours n’est pas encore prêt (c’est de ma faute… c’est un marathon permanent ici). En tous cas, vous pouvez me faire confiance, ça en vaut la peine.

Je vous en dit plus très bientôt !

En attendant, que pensez-vous de l’impression ? Avez-vous déjà fait le pas ?

Ah ! Et autre chose : comme vous l’avez constaté, cette Lettre du Dimanche s’est retrouvée sur le blogue. L’un des avantages, c’est que vous pouvez la partager directement sur Facebook :

Qu’en pensez-vous ?

Répondez-moi un commentaire !

Oui je sais, ça fait beaucoup de questions… Alors…

AU BOULOT ! 😉

Eric