Qu’on gratte son carnet ou qu’on préfère caresser son clavier, il y a (au moins !) 5 bonnes raisons d’imprimer son livre. C’est le sujet de cette Lettre du Dimanche… et à la fin, je vous parlerai d’un « cadeau » qu’on vous prépare, rien que pour vous.
La mort du livre
En grand fracas, la voix tremblante et les mains fébriles, on avait prédit la Mort du livre.
Nicholas Negroponte, directeur du Media Lab, un centre du MIT spécialisé dans la communication du futur, l’avait même prévue pour… 2015 !
Beau plantage de prévision. 🙂
Nan, parce que le livre n’est pas mort… loin de là !
Ben oui, même si l’encre numérique fait des progrès fulgurants et que le plaisir de lecture, d’écriture et de dessin deviennent presque équivalents en numérique pour certaines tâches, le papier garde encore son avance colossale.
Et voici pourquoi c’est particulièrement vrai pour les auteurs.
5 raisons d’imprimer votre livre
1. Pour le plaisir de l’objet-livre dont vous êtes l’auteur
Je le constate régulièrement avec les auteurs que j’accompagne, dans plusieurs maisons d’éditions : la première fois qu’ils reçoivent leur livre dans les mains, ils ne cachent pas leur plaisir de le toucher, de glisser leurs doigts entre les pages fraîches pour entendre le léger froissement, sentir l’odeur du papier mêlé à l’encre.
Un auteur écrit en partie pour extérioriser, exprimer ses sentiments, ses idées, ses désirs, le fruit de son imagination. L’impression sur le papier en est la conclusion manifeste.
Et puis, imaginez le voir posé sur la table basse du salon, avec votre nom d’auteur et le titre que vous avez porté pendant tant de mois… Vous êtes fiers. Et il y a de quoi !
C’est un rêve qui se réalise, un projet qui aboutit. Rencontrer ainsi l’objet façonné permet de réaliser et de pleinement goûter ce succès.
2. Pour présenter à un éditeur, en lui mettant dans les mains une œuvre concrète
Pour des questions logistiques, beaucoup d’éditeurs acceptent les manuscrits au format numérique. Et puis, c’est moins cher pour l’auteur qui doit contacter des dizaines de maisons d’éditions.
Dans ce contexte, tendre un livre à un éditeur envoie un message fort. D’une part, cela montre que vous avez pris un soin particulier pour le finir. Vous avez investi du temps mais aussi un peu d’argent pour concrétiser votre désir.
D’autre part, vous montrerez que vous avez préparé votre rencontre, que vous l’avez choisi. On n’envoie pas un livre comme on envoie un email !
Et l’objet restera dans ses mains. Il pèsera tout comme il a pesé entre les vôtres. Il occupera son espace sur le bureau. Il parlera mieux qu’un fichier sur un disque dur. Et l’éditeur pourra se projeter dans un possible partenariat.
3. Pour s’autoéditer : une bonne alternative aux contrats à compte d’auteur
Vous pouvez également choisir de rester propriétaire de votre œuvre et choisir de l’imprimer à vos frais.
C’est indirectement le cas pour les contrats « à compte d’auteur ». Certaines « maisons d’éditions » vendent de telles prestations de service (mise en page et impression) à des tarifs très fluctuants. Ce n’est pas une arnaque : c’est autorisé par la loi et c’est parfois une solution tout à fait honnête pour les auteurs.
Sauf que ces entreprises jouent souvent sur la confusion des auteurs béotiens qui croient avoir décroché un contrat d’édition (au sens strict, où le risque financier est pris exclusivement par l’éditeur).
Aussi, il est parfois préférable d’envisager l’autoédition.
Évidemment, si vous prenez en charge la vente, il faudra aussi vous intéresser à la diffusion (comment le faire connaître, où le vendre) et à la distribution (le faire parvenir aux clients par un moyen ou par un autre). Une fois que vous aurez éclairci la question, vous verrez que ce n’est pas si sorcier (je ferai peut-être une Lettre du Dimanche sur la question si vous voulez ? Dites-le-moi en commentaire).
Dans ce cadre, l’impression est aussi un lieu de création.
En effet, vous pouvez choisir le format, le papier (la couleur, le grammage, si c’est un papier bouffant ou couché, etc.) et maîtriser l’effet sur vos lecteurs.
4. Pour l’offrir à vos proches
Même si vous n’envisagez pas le parcours du combattant de l’édition, vous pouvez atteindre le plaisir du partage : on peut bien sûr offrir un eBook sur une clef usb… mais honnêtement, avouez que l’effet n’est pas le même !
Vos amis et vos proches pourront mieux vous reconnaître comme un auteur à part entière. Ils en parleront plus facilement.
Et, qui sait ?
Peut-être que votre livre passera de main en main de nombreuses fois !
Bientôt : un jeu coucours pour imprimer votre livre !
Haha ! Voyez comme j’ai de la suite dans les idées ! Je vous parle d’impression… et PAF ! Je vous parle d’un concours pour gagner votre livre imprimé !
Bon. Je vous explique.
Il y a quelques jours, je discutais avec un imprimeur Lyonnais, KaliKrea. C’est un imprimeur numérique. Inutile d’habiter dans la région lyonnaise, tout peut se faire à distance.
L’avantage de travailler avec un imprimeur — et pas avec le service d’impression à la demande d’Amazon par exemple, où on peut avoir des surprises… — c’est que vous avez un vrai interlocuteur en face. Et comme leurs machines de pointe travail en numérique, vous pouvez imprimer de petites quantités.
Notre échange sympathique a débouché sur une demande de ma part (je n’y gagne rien à part ça) : je lui ai proposé de vous parler de lui… en échange de lots pour un concours.
Et je n’ai pas été déçu.
Non seulement il a accepté, mais il a proposé des prix généreux. Je ne peux pas encore vous dire lesquels car le concours n’est pas encore prêt (c’est de ma faute… c’est un marathon permanent ici). En tous cas, vous pouvez me faire confiance, ça en vaut la peine.
Je vous en dit plus très bientôt !
En attendant, que pensez-vous de l’impression ? Avez-vous déjà fait le pas ?
Ah ! Et autre chose : comme vous l’avez constaté, cette Lettre du Dimanche s’est retrouvée sur le blogue. L’un des avantages, c’est que vous pouvez la partager directement sur Facebook :
Qu’en pensez-vous ?
Répondez-moi un commentaire !
Oui je sais, ça fait beaucoup de questions… Alors…
AU BOULOT ! 😉
Eric
Cher Eric,
Est-il encore temps de réagir sur ce sujet ? Bah ! je prends le risque.
J’ai fait un devis d’impression chez Kalikrea et je l’ai trouvé très cher ! Moi, sans faire de la pub (tout en en faisant) je passe par TheBookEdition (à Lilles) (www.thebookedition.com/fr/ ) ; même fonctionnement mais d’un coût presque deux fois moindre pour le même service !
En ce qui concerne ton article, je suis tout à fait d’accord sur les 5 (en fait les 4, où est passé la cinquième ?) raisons d’imprimer son livre.
Allez j’en l’ajoute deux, car une des raisons qui me fait imprimer mes livres c’est :
Terminer d’en corriger les fautes. C’est plus facile à faire sur du papier qu’en ligne. Ensuite, l’imprimeur précité m’autorise à changer le fichier erroné pour un fichier à jour et de réimprimer des versions plus « propres ».
Autre raison :
Procéder à un dépôt légal auprès de la BNF. Il faut au préalable demander un ou plusieurs ISBN auprès de l’AFNIL. Puis inclure un de ceux-ci sous forme de code barre sur la couverture du livre. Le dépôt légal est gratuit y compris les frais de port. Quel plaisir (narcissique je l’assume) de savoir son livre dans les « coffres » de la BNF ! Un sentiment de pérennité en pensant (peut-être en vain) que l’oeuvre nous survivra.
Bonne écriture à tous.
Gérard
Ah oui, cette bonne vieille blague digne du roman de Bradbury !
« Le livre physique va disparaître, ça prend de la place, c’est lourd dans un sac à main, c’est plus cher et puis c’est pas écologique ! »
Sauf que le livre physique ne risque pas de disparaître. Certes, il prend de la place dans un bibliothèque (et puis c’est pas toujours facile de pousser ses murs) et ça peut alourdir considérablement un sac à main (surtout si, comme moi vous êtes capable de vous trimballer avec un broché et un poche ^^).
Mais sur l’écologie, il a fait des progrès. De nombreuses maisons utilisent du papier recyclé et s’engagent contre la déforestation. Vous les repèrerez grâce aux labels au dos du livre (ou une mention à l’intérieur).
De plus l’ebook (qu’on nous avait présenté comme le remplaçant des formats physiques) est en régression dans certains pays. C’est le cas des USA et du Royaume-Unis. Là-bas, des grandes chaînes de librairie n’ont pas hésité à retirer les ebooks de leurs linéaires (oui, ils en vendaient ^^) lorsqu’ils ont remarqué que ce format faisait du tort au broché et au poche.
Bref, chacun d’eux a ses avantages et ses défauts, mais une chose est sûre : ils sont complémentaires. De plus, publier dans ces deux formats permet d’avoir plus de lecteurs. Avouez que ce serai bête de s’en priver ^^.
Bonsoir Eric :
Le livre est loin d’être mort : Bien sûr que notre civilisation utilise internet mais il y a tellement de pays où les pannes d’électricité sont fréquentes et où les lecteurs n’ont pas de quoi payer un abonnement alors le soir la lecture devient leur plaisir.
En ce qui me concerne, je suis encore bien loin de l’édition car il y énormément de travail à faire avant que l’oeuvre devienne bien écrite et intéressante mais si je peux arriver à produire un livre qui vaille la peine d’être lu, j’en serai très fier et le ferai alors éditer.
Bonne soirée
La Garde meurt, mais ne se rend pas !
Au boulot !
Quelle joie de toucher mon livre sur lequel je travaillais depuis plus de deux années. J’ai choisi de financer l’impression de ce premier livre. Je ne le regrette pas.
L’imprimeur est une personne avec qui je travaille déjà pour la revue trimestrielle de mon association. Ce n’était pas le moins cher, mais j’avais confiance et surtout j’avais en face de moi des professionnels qui m’ont aidé et conseillé dans cette opération. J’ai fait imprimer 100 exemplaires. Aujourd’hui, il m’en reste 3.
Je compte bien faire la même chose pour mon deuxième livre, qui est en phase de correction.
Merci pour ce témoignage Chris !
Bonjour Eric,
Je trouve l’idée de passer par le blog très intéressante. Tes lettres du dimanche sont toujours une source d’inspiration et parfois de remise en question pour tes lecteurs. Le blog va nous pemettre de prendre conaissance de toutes les réactions… et ça c’est un petit plus non négligeable ?
Concernant l’édition je t’avoue que, jusqu’ici, ça ne fait pas encore partie des questions brûlantes qui me traversent l’esprit au réveil ?
Mais j’y ai déjà songé car c’est une étape qui viendra bientôt s’inviter sur ma table et il faudra l’aborder de la façon la plus appropriée, la plus sage, la plus efficace possible. Et puis il y a cette question que je me pose souvent : pourrais-je garder les droits sur mon histoire ? J’ai déjà vécu ce chapitre là dans le domaine de la musique. Pour l’écriture j’aimerais autant rester propriétaire de ce que j’ai écrit. Dans quelle mesure est-ce possible ? Je n’en ai pas la moindre idée. Je t’avoue que je compte un peu sur tes conseils avisés à ce sujet.
Pour répondre à ta question concernant le fait de tenir son livre entre les mains. C’est une évidence. Rien ne pourrait me faire plus plaisir que de tenir un exemplaire de mon roman entre les mains. Par pour flatter mon ego. Juste parce que ce sera la concrétisation d’un long travail et de nombreuses remises en question.
Merci pour ton aide Eric.
Yves
Ps : qu’entends tu par « imprimeur numérique »… je ne suis pas sûr de te suivre.
Merci Yves, pour tout !
Un imprimeur numérique possède… des imprimantes numériques ! 😉
C’est un procédé où il n’y a pas de procédé de gravure comme dans l’offset. C’est pour cela que c’est moins cher en petites quantités. En offset, il faut payer plus cher pour commencer, mais après on peut imprimer de grandes quantités sans faire flamber les coûts.
J’aime toutes les lettres du dimanche (j’adore vos trucs) et celle-ci me bouscule un peu. Beaucoup.
J’ai terminé mon histoire, il me reste à mettre encore une longue série de chapitres sur word (et oui, j’ai écrit ça dans une multitude de cahiers), et ensuite, évidemment que je rêve de voir le tout couché à nouveau sur du papier, mon histoire bien reliée. Même si ce n’est pas le premier truc que je songeais à « tenter » d’éditer. Je pense que le temps investi dans ce projet en vaut la peine, au moins pour mon plaisir de voir le tout terminé.
Écrire, ça fait parfois mal alors le résultat me rappellera tout le temps passé à noircir du papier, dans la joie pure comme dans la douleur.
Donc, les trucs d’édition, je vais prendre.
Il est temps qu’on me bouscule. Il est temps que je reprenne le clavier pour finaliser le tout. Et ensuite, je vais rêver à l’édition… bientôt…
Prête pour les montagnes russes ?
3… 2… 1…
Bonjour,
Je suis déjà passée par Kalikrea pour imprimer des manuscrits à envoyer aux éditeurs (par contre, ça ne me viendrait pas à l’idée de leur envoyer un format « livre », je trouve que ça fait présomptueux, et ça ne correspond pas à leurs rubriques « nous envoyer un manuscrit » qui conseillent souvent le format A4 relié imprimé simple face avec de larges marges). Kalikrea m’avait fournit un travail impeccable, à un tarif très intéressant. Par contre, j’ai eu dernièrement des difficultés sur leur site, impossible de finaliser une commande, après plusieurs jours d’essais infructueux, j’ai malheureusement dû m’adresser ailleurs. Mais je reste très intéressée par ce prestataire !
Pour la lettre, c’est beaucoup mieux en direct sur le blog : on pourra les relire plus facilement. Et l’autoédition m’intéresse aussi.
Merci encore pour tout ce travail de qualité !
Merci Caroline pour ce retour d’expérience ! Oui parfois l’informatique nous joue des tours… Vous aviez essayé de les contacter ?
OK pour l’autoédition !
Bonjour Caroline, je suis Antoine, responsable du site Kalikrea.com: concernant votre problème pour finaliser votre commande sur notre site, tout d’abord, sachez que nous sommes désolés de ce contretemps fâcheux et nous vous prions de bien vouloir nous en excuser. Il est difficile de vous donner une explication précise car la complexité du site toujours en développement par nos petites mains amène parfois des « bugs informatiques ». Pour information le site fonctionne mais dans le futur en cas de problème pour finaliser votre commande n’hésitez pas à nous contacter directement.
Ce qui serait bien Antoine, au lieu de papoter sur des blogs, ce serait de répondre aux messages laissés par vos clients, ceux qui essaient de vous joindre.
Étrange coïncidence, hier je faisais justement de la recherche pour des maisons d’éditions et commencer à relire mon histoire, faire les dernières petites retouches et l’imprimé. Et ça me donne encore plus envie de l’imprimer et de chercher une maison d’édition. Je suis un peu en mode procrastination en ce moment, et c’est difficile d’en sortir. Avoir mon premier livre écrit de ma main, le rêve! c’est bien plus concret et excitant à recevoir, la joie ressentit doit duré bien plus longtemps qu’un simple courrier. À moins que ce soit parce que je suis un peu vieux jeu, j’écris sur papier mon brouillon, tenir un crayon est ce que j’adore le plus. L’ordi est pratique pour effacer des phrases ou les arranger sans l’écrire un millier de fois, mais pour ma part les idées viennent bien mieux sur papier.
Allez Irene ! Vous allez y arriver !
Ne voyez pas trop loin : regardez le pas suivant. 😉
Bonjour
J’ai bien aimé l’article. Il donne le goût de partir à l’aventure. Écrire un livre c’est offrir une partie de soi-même à des lecteurs. Leur faire découvrir de nouveaux univers et même plus.
Passe une bonne semaine.
J’ai hâte d’en lire plus.
À bientôt
Merci Kate !
Bonjour Eric,
Pour l’avoir expérimenter personnellement, avoir son livre entre les mains, voir son nom sur la couverture… c’est un sentiment, une sensation indescriptible, l’accomplissement d’un but et une fierté personnelle.
Pour la lettre du dimanche sur le blog, pas d’inconvénient et ça permet de commenter directement.
Le concours, je trouve que c’est une excellente idée et j’attends impatiemment plus d’infos.
En ce qui concerne une prochaine lettre sur l’auto-édition, je dis un grand OUI, car ce n’est jamais simple de savoir s’y prendre convenablement.
J’imprime toujours mes textes quand je pense qu’ils sont prêt, pour une relecture finale (et ce n’est pas négligeable) et pour les faire lire autour de moi. Les gens préfèrent généralement du concret entre les doigts quand vous avez besoin de leur avis, car beaucoup ne passeront pas par une clé usb et un ordinateur pour une bêta-lecture.
Oui Maiyarah.
Les lecteurs lisent aussi avec les mains !
C’est étonnant ce phénomène. On ne voit pas la même chose sur l’écran et sur le papier.
OK pour l’autoédition. En voiture !
Chouette format que cette lettre du dimanche, qui a le mérite de dynamiser le blog !
Super pour le concours ! ^^ Merci !
Une Lettre du Dimanche sur la distribution et la diffusion, ça m’intéresse !
Et le bonheur de tenir son livre papier entre les mains… ça en devient presque indescriptible tant l’émotion est forte ! =D
Merciiiii Iléééé
C’est noté pour le sujet de la LdD. 😉
Bonjour Eric,
La lettre du Dimanche sur le blog, très bien, ça me va !! en fait, peu importe où elle arrive, pourvu qu’elle arrive 🙂
Perso, j’ai auto-édité mon premier roman : un tirage de 100 pour un prix raisonnable et un retirage idem. Il est également proposé en numérique sur Am…n, F..c
Au préalable j’avais reçu un exemplaire-test et heureusement, car une police de caractères n’était pas passée lors du transfert en PDF.
Peu de mots suffisent pour décrire l’émotion lorsque j’ai ouvert le colis : un nouveau bébé m’était livré… et aussi de la fierté, du soulagement, l’envie de me remettre à l’ouvrage tout de suite pour revivre ça…
Merci Lauraline !
Oui, l’impression numérique permet de rester raisonnable dans de petits tirages. Et ça permet de faire le pas !
Bonjour Eric,
Merci.
C’est une très bonne idée. Cela démystifie l’acte d’écrire.
Depuis que j’ai cette envie folle d’écrire, je rêve de mon bébé livre : le voir , le tenir dans les mains et le partager.
J’ai très envie de voir à quoi ressemblera ce concours. Même si pour ma part, j’en suis encore à réécrire mon premier chapitre pour la 10ème fois…
A bientôt
Courage Sandrine ! Essayez peut être de laisser ce chapitre de côté, écrivez le deuxième (voire le troisième) puis revenez dessus.
Oui, le concours ! Il arrive , il arrive…
Bonsoir,
Je suis convaincue que d’imprimer son roman permet de « couper le cordon » ! Et en plus, j’ai toujours l’impression de redécouvrir mon texte quand je le lis sur papier, que ça n’est plus une relecture ou une scène que j’écris, et qui pourrait être modifiée instantanément. Je lis avec un autre regard. C’est un livre ! Physique ! Qui existe ! Ça n’est plus une pensée numérisée avec des zéro et des uns sur mon ordinateur. Mais de véritables lettres, mots, paragraphes, etc…
C’est aussi l’objectif personnel principal que je me donne quand j’écris … « Tenir mon roman dans les mains en Novembre 2017 » par exemple, et quand je me mets à écrire ou que j’ai un blocage, je pense à ça… et hop ! C’est reparti !
Et comme tu le dis Éric, même pour les proches, ça impact plus. La première fois que j’ai été édité (c’était des poèmes pour un concours), j’ai fait envoyé un exemplaire à ma mère qui m’a (enfin) prise au sérieux sur ma « lubie » d’écrire ! Et elle était hyper fière (et moi donc!). ☺️
Excellente idée ce concours en tous cas. ?
N’y aura t’il plus de lettre du dimanche par mail ? Car je ne l’ai pas reçue hier. ?
C’est curieux, tu n’es pas la première à ne pas l’avoir reçue !
Pourtant je l’ai bien envoyée…
Je vais bientôt changer de système pour envoyer les mails. J’en parlerai aussi ici sur le blogue.
Tenir son bébé, pardon son livre en main est juste indescriptible ! Juste… Wahou ! Certes le numérique est pratique, mais doublé du papier, pas en solo…
Décidément, la métaphore du bébé revient souvent 😉
Oui ,je suis tout à fait d’accord avec le fait d ‘imprimer son œuvre par soi même ! Mais ,il y a toujours un mais …En ce qui me concerne ,j’ai imprimé mon premier roman en mille exemplaires chez un imprimeur ,moyennant une somme d ‘argent .Malgré le fait d ‘avoir fait appel à quelqu’un que je connais pour m’aider à le corriger ,ce n’est qu’après que l’impression est faite ,que j’ai constaté des bourdes décevantes qui m’ont vraiment marquées ! Malgré tout ,j’ai réussi à vendre quelques chose comme 700 exemplaires par moi même ; et depuis ,je vis avec l’appréhension des fautes d ‘orthographes ou de grammaire !
700 exemplaires ! Bravo ! C’est déjà un beau succès !
Oui, parfois il est bon d’avoir un Bon à Tirer (BAT) qui permet de mieux « voir » — ou de voir différemment.
Eric
Oui, imprimer sa permet de bien se relire, sa fait plus officiel, il est vraiment terminer,je suis d’accord. Je me demande juste comment choisir un bon imprimeur ? Admettons que l’on veut faire quelques copies pour soit, famille et quelques maison d’édition. Y a-t-il des critères à vérifier ? Ou c’est simplement comme une commande que l’on passe et que le résultat sera le même peut-importe l’imprimeur ?
Beaucoup d’éditeurs sont équivalents. C’est comme sur le marché : vous pouvez choisir sur pièces. Par exemple Kalikrea propose un vrai suivi : si vous êtes déçue, vous pouvez en discuter avec eux. Ce n’est pas l’usine d’Amazon par exemple.
Après, certains peuvent faire des prix intéressants. Tout dépend de ce que vous recherchez précisément! Le mieux est d’essayer. L’avantage du numérique, c’est qu’on peut faire de petits tirages.
Totalement pour l’impression. Par contre, je pencherais plus vers un éditeur ou un imprimeur que vers un service d’auto-impression à la Amazon, parce que c’est un métier que d’imprimer des livres, tout simplement !
Excellente idée ce concours, même si je n’ai toujours aucun livre de vraiment terminé.
Comment ça au boulot ? XD
Haha oui ! Au boulot !
Oui, j’avoue que je commence à fatiguer d’Amazon, même si c’est pratique par certains côtés. Un imprimeur avec qui vraiment échanger, c’est quand même mieux.
Même si on n’a pas encore de roman sous le coude, c’est toujours motivant de se poser ce genre de questions ! 😉
Ça Marche !…..
Ça court !
Quelle bonne nouvelle !!
Je rêve de faire imprimer mon histoire mais je n’ai jamais eu le temps ( ou trouver ce temps ) pour engager des démarches auprès d’éditeurs. Pourtant, c’est mon objectif premier : mon livre à moi !
Oui, c’est une belle émotion. Au boulot !
Suis-je la seule à être effrayée par cette perspective ?
Je veux dire, au moment où on imprime un livre, on admet qu’il est fini, terminé, qu’on ne peut plus changer d’avis (même si techniquement on peut encore recommencer l’impression.)
En éternelle insatisfaite, j’y change tous les jours quelque chose, ne serait-ce qu’une virgule, et l’imaginer imprimé, prêt, irréversiblement achevé… Bah ça me stress…
Non bien sûr que non Nour, vous n’êtes pas la seule !
Certains auteurs ont beaucoup de mal de « terminer » leur oeuvre. Soit parce qu’ils sont attachés à leur histoire ou à leurs personnages, soit parce qu’ils cherchent la perfection…
C’est un deuil à faire. Et, paradoxalement, ça pourrait être la 6e raison d’imprimer (en fait, ça rejoint un peu la première) : en le « réalisant », en le faisant devenir « objet », on le détache de soi, humblement, on le laisse voler de ses propres ailes.
Pour certain, le deuil est un peu plus délicat, mais tous les auteurs gagnent à le faire. Car la perfection dans le domaine n’existe pas. Un roman en appelle un autre.
Un plus mûr.
Un meilleur, peut-être ?
Et surtout, en le confiant aux lecteurs, il accomplit sa vraie mission ! Car votre roman n’est pas fait pour rester un projet. Il est fait pour être raconté, goûté, apprécié, pour faire grandir vos lecteurs ! 🙂
L’important c’est que le livre existe. Rien ne t’empêche Nour d’en réaliser une deuxième version, plus complète, plus conforme à tes attentes.
Mais à un moment donné, il faut se jeter à l’eau et créer la première version.
Cordialement
Gérard
Vous prêchez un convaincu, j’ai reçu le premier exemplaire de mon premier livre des mains de mon éditeur comme mon premier fils des mains de la sage-femme. Il y avait presque autant d’émotion et jamais je n’aurais accepté d’être publié uniquement en ebook c’est trop déprimant.
L’impression permet aussi d’avoir un regard différent sur son œuvre et d’en faire sa correction, on ne lit vraiment pas de la même manière sur papier et sur écran ce qui permet de repérer des erreurs invisibles à l’écran.
oui en effet, on le redécouvre. Nous ne sommes pas des machines informatiques, nous expérimentons avec nos sens, notre vue, notre toucher, nos mouvements !