Si parfois écrire sur certains aspects vous semble facile et intuitif, il peut en devenir autrement lorsqu’il s’agit de mettre en place une bonne intrigue aux yeux des lecteurs. Le plus souvent, il s’agit de mettre en pratique quelques concepts simples et efficaces pour arriver à bon port. Dans cette première approche, 3 secrets qui permettront de gérer vos intrigues d’une manière puissante.
Avant d’aller au-delà, expliquons en quelques mots l’intrigue :
C’est une série d’actions, de péripéties qui constituent un ensemble… l’intrigue. Les intrigues ont pour objectif de créer différentes émotions et formes envers les lecteurs : de l’attente, de l’impatience, un savoir, une résolution, une solution…
Il peut y comporter plusieurs intrigues dans un roman. Plus votre histoire en présentera et plus il sera difficile de la construire sans risquer de vous éparpiller. Voyons maintenant 3 secrets pour vous faciliter la tâche dans la mise en place d’intrigue pour votre roman.
De la fin, tu débuteras
C’est bien connu de tous. Il est toujours plus simple de savoir où l’on va même si vous n’avez pas encore les différentes ressources pour y arriver. Dans le même principe, connaitre comment va se terminer votre intrigue permettra d’obtenir deux avantages :
— Vous connaitrez d’avance quand vous arrêter :
Afin d’éviter de vous perdre éternellement dans les dédales de votre imagination, mettre un point d’arrêt vous apprendra à terminer une intrigue lorsque celle-ci se doit. Il n’est pas rare de constater de jeunes auteurs ne sachant pas quand, comment et où s’arrêter lorsqu’ils débutent. Ils cherchent toujours plus et mieux.
Vous vous dites probablement « tant mieux ! », mais… avez-vous déjà vu un coureur ne jamais s’arrêter ? Ne jamais reprendre son souffle pour mieux repartir ? Il advient de la même chose pour votre auditoire. Donner un point d’arrêt lui permettra de mieux apprécier ce qu’il a déjà parcouru, de mieux respirer et de mieux repartir dans la suite de votre œuvre.
— Une meilleure vision apparaitra :
Faites-en l’expérience si vous en doutez ! Prenez une feuille blanche et indiquez sur celle-ci comment l’une de vos intrigues doit se terminer. Soyez précis sur votre objectif à atteindre.
Maintenant, déterminez les différentes péripéties que votre personnage affrontera pour atteindre – ou non – son but. Vous constaterez qu’en maitrisant où s’arrêter, vous aurez plus facile à imaginer un ensemble et votre vision sur les ressources à utiliser deviendra claire.
Voici un exemple basique :
Vous décidez que votre personnage principal désire devenir le meilleur pêcheur en gagnant le concours le plus réputé de son pays : « The biggest fish ». Votre protagoniste pourrait se définir comme un grand débutant.
Quelles idées vous viennent à l’esprit pour agrémenter votre intrigue ? En partant du sens inverse dans mon exemple :
Il gagne le concours > il participe au concours > Il persévère > Il rencontre des difficultés > Il s’entraine > Quelque chose le pousse à débuter > Il désire devenir une star dans son milieu, mais n’ose pas franchir le pas > Il est passionné de pêche.
Une fois que vous savez où votre intrigue trouve son point final, il vous est plus facile d’intégrer le reste, peu importe si vous le faites en partant du début ou de la fin.
Des péripéties
Dans le même principe que le point précédant, une fois réfléchi à la façon de vous y prendre pour atteindre votre but, vous pouvez développer vos actions pour créer des sous-actions et donner des « sous-quêtes » à votre personnage.
En reprenant l’exemple précédant, imaginez comment développer de nouvelles péripéties et/ou partir sur de nouvelles intrigues.
Pendant sa période d’entrainement, il fait face à des obstacles flambant neuf :
— Un combat permanent avec son rival Jojo l’asticot.
— Jojo l’asticot casse sa canne à pêche fétiche. Quel fourbe !
— Le concours secondaire n’est plus qu’à quelques jours et il ne possède pas les moyens de s’acheter une nouvelle canne à pêche.
— Il cherche des façons d’en récupérer une au plus vite.
— Le temps manquant, il ne réussit pas.
— Un miracle se produit au dernier moment et votre personnage obtient sa nouvelle canne à pêche « Supra Catchor »
— N’ayant pas l’expérience de son nouvel objet, il finit en avant-dernière place d’un concours secondaire… juste devant le participant absent.
— etc.
Cependant, attention de ne pas trop vous égarer en introduisant un surplus dans les péripéties et de nouvelles intrigues, surtout si c’est votre premier roman. Vous risquez d’exprimer des difficultés à gérer votre histoire.
Un but
Introduire des péripéties dans votre intrigue doit en constituer une raison précise. En effet, il est vain d’en créer dans le but de remplir votre histoire uniquement pour combler un vide. Ce que vous écrivez doit avoir un sens, un objectif, un but. Une action doit amener à un résultat précis qui permettra le bon développement de votre personnage dans votre histoire et non seulement pour faire beau.
Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué dans les films : il y a souvent un petit objet, un petit quelque chose, qui est brièvement montré et/ou présenté en début. On se demande toujours ce que c’est, pourquoi c’est là… et on l’oublie durant la poursuite du film pour finalement constater que cette chose débarque à nouveau plus tard. Cela aide – ou non – le personnage d’une certaine façon. Ce qui l’aide à progresser dans sa quête.
Vous avez compris le principe, rien ne doit être laissé au hasard, tout doit servir à quelque chose de précis. Autrement quel intérêt si ce n’était pas le cas ? Vos lecteurs risquent fort de remarquer que vous avez introduit certains éléments qui, au final, ne servent à rien… et vous risquez de perdre en crédibilité.
Pensez à retranscrire tout ce que vous introduisez dans votre roman, sur une feuille, afin de ne pas l’oublier et de passer, plus loin, par une autre voie sans vous en rendre compte. Ce sont les petits détails qui font toute la différence.
De même pour les scènes, il faut qu’elles servent à quelque chose en remplissant une fonction précise :
— Faire progresser l’intrigue ou donner une information essentielle à sa compréhension.
— Dévoiler un personnage, le caractériser…
— Illustrer le thème de l’histoire à travers l’action de vos personnages.
Bonus : Devenez original
J’entends par cette phrase : éviter surtout que vos lecteurs devinent les résultats de vos actions avant même qu’ils les lisent.
Si vous n’avez pas réussi à les mettre en erreur afin de les surprendre, ne paniquez pas. Reprenez votre texte et relisez-le dans la peau du lecteur afin de comprendre ce qui cloche dans le déroulement de vos péripéties. À cause de quels éléments vos lecteurs ont-ils découvert telle ou telle chose avant même de le lire ? Comment pouvez-vous y remédier ?
Cela implique-t-il de reprendre depuis le début vos intrigues ? Faites-le ! Rien de plus décevant que d’acheter un livre pour se rendre compte qu’il est bidon. Prenez votre temps de vous relire et corriger pour réussir à amadouer votre auditoire.
Voici 3 méthodes et son bonus à prendre en compte pour instaurer avec meilleure augure vos intrigues. Cette liste reste très loin d’être finie !
Expliquez-moi maintenant vos méthodes pour mettre en place une intrigue efficace via les commentaires.
Écrit par : Manuel .G
Bonjour actuellement je dois faire un dossier lecture sue « une vie » de Maupassant mais j’ai une question ou je dois présenter l’intrigue par le biais du personnage principal donc Jeanne mais je trouve pas et je ne sais pas quoi y mettre
pouvez vous m’aider c’est très urgent merci d’avance.
Commencer par la fin me laisse toujours un peu dubitatif. Si l’on sait vraiment où le personnage doit arriver, si l’on sait ce qui va finalement lui arriver , alors pourquoi l’écrire? Je préfère partir avec un personnage confronté à une action simple, puis passer à une deuxième scène (j’écris des scénarios) puis une troisième et ainsi de suite. Pour moi c’est passionnant de découvrir presque en même temps que mes personnages ce qui va se passer. A un moment je commence à les connaître à percevoir leur propre manière d’agir. Une histoire c’est de toute façon une fuite en avant jusqu’au climax, après quoi rien ne peut arriver.
vous avez totalement raison
Bonjour à tous.
J’ai récemment une idée assez folle (pour certains), écrire un roman à deux.
Je m’explique, c’est une histoire entre deux personnages avec des points de vue différents, cela me semble plus enrichissant de construire une histoire à plusieurs, cela rajoute aussi un peu de piment en tant qu’écrivain. J’ai 23ans et j’ai participé à pas mal de jeu de rôle textuels, c’est de là que cette idée m’est venue. Je me demandais s’il existait des sites/personnes qui pratiquaient ce genre d’écriture, je vous en serais reconnaissante si jamais vous me filez des infos .
Merci bien
Bonjour j’ai déjà eu l’occasion de lire un livre de ce genre qui s’appelait « boy’s don’t cry », jai trouver que cette manière d’écrire donnait plus de cachet à l’histoire et nous permettait de nous promener de point de vue en point de vue à travers les sentiments de deux personnages différents.
Je pense que c’est une très bonne idée de style d’écriture!
Il existe bien des sites pour ce genre d’histoire. Ces sites sont: Wattpad et MangaToon.
Le genre d’histoire que tu ecrit sorte du lot. Ce sont des histoires renovatrices qui sont plus rechercher sur MangaToon.
Moi aussi, j’y ecrit des histoires semblable. J’ai commencer a ecrire un roman il y a peu sur MangaToon.
Le meilleur endroit pour y faire naitre tes aventures est MangaToon.
Avec MangaToon, tu y trouvera ton public. Si tu veux tenter ta chance, rejoins nous sur MangaToon.
Lisez le dernier livre de Joel Dicker, la disparition de Stéphanie Mailer, dans ce livre nous sommes immergé par le biais de plusieurs personnages ce qui donne un rapport au livre intéressant et peu commun
Bonjour, je travaille sur un roman actuellement et je voulais savoir si l’intrigue d’un roman peut tourner autour d’un objet matériel. Dans mon histoire, cet objet est plus qu’un simple objet matériel: il est symbolique, il est un lien entre le passé et le présent et il traverse les temps pour délivrer un message. Merci d’avance de votre réponse et cordialement,
Bonjour, je ne suis pas une pro au niveau d’écriture de roman mais j’adore vraiment lire et surtout découvrir de nouveaux genre d’écriture! Je suis sur que cette idée d’avoir un objet principale au lieu d’un personnage peut ouvrir un univers encore plus passionnant ! J’imagine déjà le nombre de personnage que l’on pourrait rencontrer dans une histoire de ce genre et connaitre leurs sentiments en suivant un objet sans sentiments ce qui donnerai surement une impression de point de vue omniscient ! Je ne sais pas si sa à déjà été fait mais en tout cas sa m’ intéresserai vraiment de lire un livre de ce style!
Bonjour à tous et merci pour ces précieux conseils,
pour essayer de répondre à Manolo, je commence à écrire mon premier roman et devine comment m’est venue l’histoire ? Un matin en me réveillant après un rêve… J’avoue, c’est un peu banal, pourtant, j’arrive à construire tout un monde autour de ce rêve… Depuis ça, j’observe, je lis et j’écoute, j’écris, j’écris puis… Par manque de temps ou d’inspiration, je griffonne une idée ou deux à développer et quand la plume me rappelle, je recommence à écrire… Et aisni de suite. C’est très limpide, ça vient naturellement. Ca vaut le coup d’essayer non ? En plus, j’ai vraiment l’impression de découvrir le monde et de m’épanouir, c’est super enrichissant !
Allez Manolo, fais de beaux rêves 😉 !
Bonjour Mamandarine (le jeu de mot est fort sympathique 🙂 ) , j’ai aussi une histoire en tête que j’ai commencer à écrire pendant les vacances de noël ou je n’arrivait pas à dormir vers 1h du matin , comme quoi la nuit porte conseil ! Je me demandait, car moi aussi j’ai des trou d’inspiration, si c’est a votre avis pcq l’histoire n’est pas inintéressante ou bien c’est normal?
Merci beaucoup !
Bonjour, moi aussi je cherche à écrire un roman. Le problème n’est pas comment construire mon intrigue, mais trouvé une histoire à raconter ! Je ne sais pas par quoi commencer ! Si vous avez des astuce…
Merci d’avance.
Des astuces, il y en a des tonnes. La première est de se connaitre et de savoir si tu sais déjà ce que tu veux écrire, de manière grossière. Est-ce le cas ? Est-ce une histoire sur la fin du monde ? Une histoire d’un tueur ? Une histoire au temps médiéval ? … ?
peut*
Pour répondre à Caroline:
En effet la « théorie des deux chaussures » illustre bien le fait que l’on ne doive pas faire part de choses ou d’évènement dans un récit qui n’ont pas de rapport avec la trame principale sans que cela ait un intérêt soit descriptif ou informatif pour le lecteur.
Le point clé et peut être plus intuitif pour toute personne voulant se lancer dans la rédaction d’une création manuscrite réside dans la compréhension de la subjectivité et de l’objectivité. Je m’explique, il faut savoir être objectif vis à vis de sa rédaction et bien prendre en compte la subjectivité du potentiel lecteur qui se penchera sur votre récit. C’est à dire qu’il est impératif de se mettre dans la peau du lecteur, il faut imaginer et cerner les pré-requis de l’intrigue, les plus descriptifs, les lourdeurs inutiles ainsi que les actions digressives qui plongent la narration dans la confusion.
Pour être plus clair, si vous relisez ce que vous avez écrit en oubliant que vous connaissez l’histoire et que rien ne vous choque, c’est que ce n’est déjà pas si mal parti.
Il faut, pour finir, ne pas avoir peur de relire plusieurs fois voire de nombreuses fois sa création, il ne qu’en sortir quelque chose de meilleur.
PS: c’est en lisant que l’on se forge un vocabulaire et c’est en écrivant qu’on le confronte à son imagination. Les limites de la plume se définissent par ces deux dimensions.
merci Rebecca, bonnes idées tout ça!
Bonjour Françoise,
pour ton plan de roman, je te conseille de te poser certaines questions à propos de ton personnage telles que :
– Qu’est-ce qui empêche mon personnage d’obtenir ce qu’il désire ?
– Quelles sont les différentes tentatives que mon personnages va faire pour parvenir à son but ? Vont-elles améliorer ou envenimer la situation ?
– Quelles aides mon personnage reçoit-il ?
– etc…
Après, je comprends tout à fait ton problème, j’ai souvent une idée de roman (une scène, un paysage, etc… et du mal à découvrir où tout cela va mener. Pourtant, j’écris depuis plusieurs années. Donc, pas de panique surtout, prends le temps de réfléchir, lit, fait des recherches documentaires et demande toi surtout ce qui te motive dans ton histoire, ce que tu as envie de transmettre au lecteur.
j’essaye de faire un plan, j’essaye vraiment, et en commençant par la fin, ben c’est pas gagné… j’ai le stylo qui me démange, d’écrire!! de connaitre la suite de mon roman que je ne connais pas!! erreur de débutant? façon de faire? manque de patience?
je dois avouer que je ne sais plus
Bon ben les enfants, je crois que j’ai encore du boulot
n’ayant jamais eu de cours, ni d’aide d’aucune sorte, j’ai écrit mon premier roman comme je le sentais… et voilà que je découvre qu’il va falloir que je fasse autrement pour le 2e, glups!!
faire un plan (je l’ai vaguement en tête), poser des intrigues , (3 ça me parait bien, à voir après comment les personnages vivent, car j’ai la nette impression quand j’écris qu’ils mènent leur vie propre), et faire les fiches sur les personnages(oui oui, je n’avais pas fait, mais j’ai édité ton guide, dès que j’ai une seconde dans mon emploi du temps je m’y mets.. j’ai besoin d’énormément de concentration et peu d’endroits et de périodes où je peux la trouver), bref, j’en suis à la 50e page format a4 pour l’instant, et y a du boulot pour tout retravailler dès maintenant, avant de poursuivre sur des bases saines…comme disait je ne sais plus qui, « si j’aurais su j’aurais pas venu!!’ ;-)))
bon sans rire, plein d’idées sur ce site, merci Manuel et les autres, et le sentiment qu’on n’est plus tout seul, c’est chouette!!
Je ne l’ai plus sous la main car j’ai déménagé il n’y a pas longtemps, mais dès que je le retrouve, je te donne les références!
Bien, merci Caroline 😉
Bonjour Manuel,
Entièrement d’accord avec ta réponse, les passages qui ne servent pas directement l’intrigue ne doivent pas être inutiles ou vides de sens pour autant.
J’ai lu un livre de conseil d’écriture qui appelait cela la loi des deux chaussures. Je vais tenter de l’expliquer. Quand quelqu’un se déshabille et qu’on entend tomber une chaussure, on s’attend à entendre aussi tomber la deuxième. Dans une histoire, si un élément nous interpelle, on s’attend à en avoir l’explication plus tard. De même, la deuxième chaussure ne peut pas tomber sans qu’on ait pu entendre d’abord la première : par exemple si le tueur est finalement un cousin d’Amérique dont on n’a jamais entendu parler avant, le lecteur peut avoir l’impression qu’on se fiche de lui.
Voilà, j’aime bien cette image des chaussures et puis quand on écrit, noter au fur et à mesure les chaussures que l’on fait tomber est bien utile, comme tu le dis dans l’article.
La différence étant ici que l’on a évidement le droit d’avoir plus que deux pieds 😉
Une source pour ce livre ? Que j’y regarde de plus près 😉
Original de commencer par la fin. C’est plus difficile de faire jouer son imagination.
C’est plus difficile en effet, car il faut penser dans l’autre sens.
L’intérêt premier de partir en sens inverse est de savoir directement le point d’arrêt et de remonter jusqu’à l’origine de ce désir 😉
Bonjour,
Pas tout à fait d’accord car si en effet, dans les films, tout ce qui est montré ou dit est toujours utile à l’intrigue générale (et c’est même fatiguant car trop téléphoné), dans les livres, il y a la place pour la digression inutile. En tant que lectrice, j’aime particulièrement les digressions.
Un exemple? Dans le Seigneur des Anneaux I, la scène avec Tom Bombadil n’apparait pas par manque de place et c’est vrai qu’elle n’apporte rien à l’intrigue, même le personnage de Tom Bombadil ne réapparait pas plus loin dans l’histoire. C’est pourtant un très joli chapitre plein de poésie que les lecteurs ont regretté d’avoir perdu dans le film. Que dire des digressions martiales ou politique de Victor Hugo dans « Les Misérables » ou encore les digressions religieuses d’Umberto Ecco dans « Le nom de la rose »?
Par contre, il est vrai que si c’est trop gros (par exemple : un personnage dont on précise qu’il passe ses nuits à roder en astiquant un arme monstrueuse et puis il ne fait rien avec et on n’en donne jamais l’explication), le lecteur peut légitimement se plaindre.
En espérant avoir été compréhensible…
Bonsoir Caroline,
Je suis d’accord dans l’ensemble avec tes dires. Je crois que je me suis mal exprimé dans ce que je voulais dire et que l’exemple avec les films n’était pas le meilleur pour l’ensemble (que cela me serve de leçon ! 😉 ).
Quand je dis que tout doit servir à un but précis, je le pense. Cependant, cet apport peut se caractériser par d’autres chemins que je n’ai pas indiqués dans l’article puisque ce dernier est relatif aux intrigues.
Par exemple, proposer un apport émotionnel aux lecteurs pourrait être le but d’un chapitre. Si ce chapitre ne participe pas à l’évolution même de l’intrigue, il permet de viser à un autre but ; à savoir toucher le lecteur émotionnellement et susciter de l’envie en lui.
L’homme astiquant ses armes… pour finir à ne pas s’en servir est une meilleure présentation dans le but de cet article 😉
Merci de ton commentaire très pertinent Caroline.
En espérant avoir éclairci un peu les choses.
Bonjour, vous parlez des péripéties comme si elles étaient le moteur principal de l’histoire mais ne peut-on avoir des péripéties qui sont indépendantes ? Des sortes de mini-intrigues (sans trop en abuser sur leur nombres bien-sur) qui ne modifierait que de façon minime la trame principale en introduisant un nouveau personnage ou un lieu important par exemple ?
Bonjour Ashinagabachi,
Il est vrai que l’article aborde les intrigues dans une optique où elles constituent l’axe principal de l’histoire.
Il est certain que vous pouvez développer des intrigues indépendantes dont l’objectif est d’amener votre roman à progresser d’une manière ou d’une autre (comme vous le dites, un nouveau personnage ou lieu par exemple). C’est même recommandé, car c’est une logique même à la vie de votre projet. Le principal étant que cela serve à un but utile et non simplement dans l’objectif de rédiger quelques lignes supplémentaires pour remplir votre histoire. Je vois mal faire entrer un nouveau personnage pour finalement ne plus en parler dès les chapitres suivants, sauf si ce dernier a directement servi à un but.
Je préconise surtout de faire attention dans les débuts afin de ne pas tout mélanger et d’en faire de trop. Car l’inexpérience d’un développement des intrigues peut mener à des chemins dont on ne voit pas, ou plus, la fin.
N’hésitez pas à donner votre point de vue. Bien à vous Ashinagabachi
Lorsqu’on écrit un premier roman, il est nécessaire, comme tu le dis, de ne pas trop s’éparpiller dans les péripéties. Se limiter à 3 me semble un bon point de départ. Voici une suggestion :
– 1ère péripétie : le héros essaie de trouver une solution pour atteindre son but, cela aggrave la situation.
-2ème péripétie : le héros veut se sortir de la situation dans laquelle il se trouve et qu’il a précédemment aggravée. Il atteint un point de non-retour.
-3ème péripétie : en tenant compte des situations précédentes, le héros tente une troisième solution.
A vous de décider s’il s’en sort ou non !
Merci pour ta suggestion Rébecca.
Je la trouve sympathique et elle permet, en effet, de ne pas trop s’éparpiller tout en obtenant la possibilité d’obtenir quelque chose de correct si l’on prend la peine de maximiser les situations que vivra le personnage !
Bonjour,
Merci, MERCI ! (Oui, 7 ans plus tard…) J’essaye présentement d’écrire un livre et pour la première fois, j’ai vraiment joué le jeu avec vos petits trucs. Et ça a marché du tonnerre ! J’ai maintenant une intrigue complète et détaillée que j’adore.