— Bonjour à tous ! Bonjour, Gaëlle !
— Salut, Mag’ ! J’ai tellement de choses à te raconter, je ne sais pas par où commencer.
— Sois brève, s’il te plaît.
— Ah ! Bah, merci… ça fait toujours plaisir de se sentir écoutée.
— Ne prends pas ça pour toi, ma belle. C’est juste par rapport à l’exercice du jour !
— Attends, ne me dis pas que c’est aujourd’hui qu’on doit raconter une histoire ultra concise !
— Et si.
— Pfff ! Laisse tomber, je te raconterai mon aventure une prochaine fois. C’est impossible de la faire tenir en une phrase.
— Ne sois pas si défaitiste, tu vas y arriver. En attendant, présente les consignes du jour, va !
— Mes chers scribouillards, aujourd’hui, Magali a décidé de vous imposer d’écrire une histoire en une phrase… Oui, oui, vous avez bien entendu, une histoire complète avec un ou plusieurs personnages, un début, un milieu et une fin, le tout en une seule et unique phrase, la plus courte possible !
— Attends, on a l’impression que je suis folle, quand tu le dis comme ça.
— En même temps, tu avoueras que c’est un peu mission impossible, ton truc !
— N’importe quoi. En plus, c’est très utile quand les maisons d’édition te demandent d’écrire un pitch en une phrase, ça oblige à être clair et concis. Tiens, lis donc ces exemples :
Assis sur le banc du cimetière où repose sa sœur, Frédéric se décide enfin à lire la dernière lettre qu’elle lui a adressée avant son départ aux États-Unis : « Pardonne mon silence, la honte d’être battue par Sylvain finira par me tuer : aide-moi ! »
Ballotté avec excitation de bras en bras, l’enfant finit par tomber en se brisant la nuque.
À bout de force, après deux heures de nage, Olivia perd connaissance, puis se réveille accrochée à l’aileron d’un requin : le port d’Honfleur n’est plus qu’à quelques mètres.
Jules croise le regard de Léa, leurs cœurs s’emballent à l’unisson : ça y est, il sait enfin ce que signifie l’Amour !
Après que Marc lui ait fait la cour pendant des années, Sylvie lui avoue finalement son homosexualité.
C’est l’histoire de Paf, le chien : il traverse la rue, et PAF, le chien !
— OK, c’est faisable. Pas toujours fabuleux, mais faisable.
— J’ai fait de mon mieux, j’improvise, là !
— Oui, oui ! Bon, et bien, les amis, c’est à votre tour ! Bon courage !
— Tu ne veux pas essayer de me raconter ton histoire, maintenant ?
— En une seule phrase ?
— Comme tu veux, mais ce serait mieux, si t’y arrives…
— Je te raconte d’abord en détail et, ensuite, on verra…
Assit à l’ombre d’un cerisier , Joachim écoute paisiblement le chant des oiseaux , il est pensif et abasourdi : comment aurait pu t-elle faire ça ? Elle qui est sympathique , jolie , gentille …comment aurait pu t-elle tué son frère ?! Joachim n’en reviens pas lui qui était tombé dans un forte dépression l’année dernière à cause de la mort de son frère et qui grâce à l’aide de sa femme avait retrouvé une vie normal , c’était impossible qu’elle est fait ça .
Un soir j’ai rencontré un homme qui s’appelait Gérard et qui vivait dans la rue comme un prince, je n’avais pas d’argent, il m’a offert une histoire, et puis je suis rentrée chez moi le cœur lourd, il est resté chez lui l’esprit léger.
Aujourd’hui cela fait 20 ans que j’ai epouse P. Vingt ans que je suis dans ce pays merdique, avec une belle-famille merdique qui au fil du temps a fini par s’habituer a ma présence et que je laisse m’utiliser. Je suis arrivée du Liban, un jeudi de septembre 1995. j’avais 16 ans. Je venais prendre pour époux, un homme que mes parents m’imposaient. J’étais seule. Sans famille. Moi, rien que moi et puis, en face, eux.
Lorsque Madame le maire lui demanda s’il voulait bien prendre pour épouse etc…etc, il répondit non, il venait de tomber définitivement amoureux du bleu des yeux, du blanc du sourire et du rouge des lèvres de Madame le maire.
Hello, petit jeu sympa dont voici ma contribution.
À l’aube du 10ème millénaire, il s’éveillait encore une fois affamée de sang et de carnage, sa rage destructrice réduisit en cendres la terre qui lui résistait depuis tant de siècles, et au crépuscule de sa 20ème année la mort lui accorda enfin la paix.
Pas mal du tout ! Merci pour ta contribution.
Bonjour !
L’histoire de la vie !…. Vieillir !… Avec le temps ……
Au palmarès de la vie, nous arrivons tous les deux à la neuvième décennie, bien sûr nous sommes des veinards, de vivre ainsi
parmi les gaillards, mais l’un de nous deux, aujourd’hui flanche un peu, oui, mais l’autre fait vraiment tout ce qu’il peu, et nous
sommes malgré tout contents, d’avoir vécu si longtemps, d’avoir des enfants, des petits enfants, merci la vie, merci, merci Dieu,
merci, merci !… Et nous souhaitons à tous une aussi belle vie !!!
L’histoire de la vie 🙂
Oui tu as su la raconter, mais pourrais-tu nous raconter une histoire plus complexe ?
Encore un matin où il faut se lever avant l’aurore, se préparer, l’esprit aussi brumeux que la météo extérieure, puis se diriger de manière automatique vers cette usine des temps modernes; un jour, elle y laissera sa peau, ou celle d’un autre; elle y a déjà laissé ses rêves et ses espoirs, son innocence et sa naïveté, plus rien ici bas ne la retient vraiment en réalité.
Je ne comprends pas vraiment la fin de ton histoire … est-ce qu’elle y laisse sa peau?
Simple espoir d’autrefois, je deviens la primevère du renouveau ; brisant les ténèbres, mon épée m’aura détaché de ce que j’aime, pour créer un monde sans ce désespoir m’ayant submergé dans son étouffante obscurité.
On comprend bien l’évolution de ton histoire! bravo !
Ce soir je ne suis plus Elizabeth Jones, fille du grand Docteur Jones, je deviens Miss Everly, Danseuse audacieuse et Femme qui s’éveille enfin réellement.
Très sympa Romane B ! Bravo et merci !
Elle trouvait le temps long : deux heures déjà qu’elle s’échinait à réaliser les mêmes tâches inintéressantes et fastidieuses, et entre deux, constater que la grande aiguille n’a bougé que d’un cran, comme la minute précédente ; plus que 120 levés de regard sur l’horloge avant de trouver de nouveau que son temps de jeune maman passe vraiment trop vite.
Cela sent le vécu Mylène ! ^^ Bravo pour cette histoire en une phrase !
Depuis que son amie Mathilde a pris la direction du Service Commercial, quelque chose ne tourne pas rond mais Anna n’arrive pas à savoir quoi et surtout , sans parvenir à se l’expliquer, c’est une sensation floue et confuse , elle sent que son amie s’éloigne d’elle et cela la rend triste.
C’est pas mal du tout, Mademoiselle S. La chute pourrait être plus percutante. Merci pour cette participation !
Les étoiles filaient silencieusement et paisiblement lorsqu’un message leur parvint : le soleil s’est éteint.
Court, simple et très poétique, Julie ! Merci pour cette participation.
Si je me souviens si bien de cette nuit si particulière où ma femme m’avait réveillé en sursaut parce qu’elle avait cru entendre une sirène puis quelqu’un monter les escaliers, c’est parce que c’était la nuit du troisième anniversaire de sa mort et que nous avions passé toute la soirée ensemble, défiant le temps, à boire, rire, et à nous rappeler nos meilleurs souvenirs avant de nous endormir profondément, ivres.
Il a fallu que je la relise deux fois, pour être sûre d’avoir bien compris, mais j’adore ! 😉 Bravo Joel !
Pour ma part je l’ai lu 3 fois et je n’ai toujours pas compris.
j’ai juste attendu un moment avant de donner une explication au texte, histoire de ne pas lui enlever son intérêt.
Je comptais sur l’effet de paradoxe : comment sa femme pouvait elle le réveiller si elle était morte trois ans auparavant.
On déduit alors que si il a pu la « voir », c’est qu’il avait lui aussi tenté de se donner la mort (d’où les sirènes).
Un passage qui illustre pour moi très bien le pouvoir qu’à notre subconscient d’incorporer dans nos rêves des éléments extérieurs perçus pendant notre sommeil, un bruit le plus souvent, et a rendre l’ensemble très… réel, cohérent !
Une tache sur le mur a vaguement la forme d’un animal : tête, corps, pattes, une autre ressemble à une fleur naïve… mais ll reprend son marteau-piqueur, tout doit être démoli cette semaine, il doit rester concentré.
Je vois que le sujet t’a inspiré, Adrienne ! Merci pour tes trois histoires complètes en une phrase et à bientôt.
De petites rides de tristesse lui sont apparues, comme du fil d’araignée, le boulot lui pèse, les soucis quotidiens le minent, son regard a changé et il a oublié ses rêves: oubliés, les projets d’une installation à Chypre, dans une maison blanche sur fond d’azur, l’effroyable avancée des jours lui a fait perdre le goût de l’existence.
Pas mal, mais on aurait tendance à couper la phrase à un ou deux endroits aux changements de sujets.
Elle s’arrête et pose ses sacs: les mains, les bras, les épaules, tout lui fait mal mais c’est cet endroit qu’elle a choisi et elle y assumera ses responsabilités.
Sympa ! Bravo, Adrienne.