— Bonjour à tous ! On tient d’abord à vous féliciter pour vos mots-valises et à vous remercier pour les idées que certains ont pu nous rapporter. N’hésitez pas à continuer à nous envoyer vos idées et vos remarques par email (maplumemamuse@gmail.com) ou à les laisser dans les commentaires de cette rubrique.

— Salut, tout le monde ! Magali, tu ne devineras jamais ce qu’il m’est arrivé vendredi…

— C’est vrai : je ne suis ni médium ni télépathe… Par contre, je suis très curieuse ! Alors ? Raconte !

— J’ai eu très peur, vendredi soir, en rentrant chez moi en vélo. J’étais malade, il faisait froid et sombre. J’ai senti une forme me suivre, alors j’ai pédalé à toute allure. Je m’imaginais dans un mauvais film d’horreur, tu vois le genre ? Paniquée, j’ai été jusqu’à griller un feu rouge et je me suis retrouvée les quatre fers en l’air, éraflée de partout. L’automobiliste a pilé à temps et m’a incendié avec des insultes qui m’étaient encore inconnues. Tout ça pour un monstre de chat noir qui, finalement, traversa le passage piéton, l’air de rien, devant mes yeux médusés ! Fichu Halloween !

— Cette histoire t’a valu bien des maux !

— Oui, d’ailleurs, j’adorerais supprimer ce terme du dictionnaire… Franchement, on a bien assez de difficultés, de troubles et de bêtises pour, en plus, avoir à gérer les maux de tête, de ventre, de genoux, de cœur ! Sans compter les méchants, les monstres, les vilains. Pourquoi avoir inséré cette notion néfaste dans notre quotidien ? Non, vraiment, si c’était moi, je le rayerais de notre vocabulaire !

— Oh ! Quelle bonne idée ! Supprimer un mal des mots !

— Oui, mais je ne fais pas vraiment partie de l’Académie française, vois-tu ! 

— Bien sûr ! Par contre, tu viens de trouver le jeu de la semaine !

— Éclaire-moi…

— Chers tous, aujourd’hui nous vous proposons de supprimer un mot du dictionnaire et de nous expliquer pourquoi. Naturellement, comme vous le supprimez, vous ne pourrez l’utiliser qu’une seule et dernière fois !

— Très sympa comme jeu ! Mais… À quoi ça sert ?

— J’imagine que nos scribouillards exprimeront leur opinion de manière claire, argumentée et romancée (ou sous forme de dialogue). Ils peuvent choisir de représenter leur voix ou celle d’un personnage. Savoir parler d’une idée forte (ou faible) et convaincre les lecteurs, ça peut toujours servir, non ?

— Oui ! Alors, c’est à vous, les amis !


— Mag, t’imagines si un académicien passe par là…

— Qui sait, ils réussiront peut-être à le persuader de se battre pour leurs idées !

Tu crois ?

— Ce sont les scribouillards d’Ecrire-un-Roman dont on parle, là !

Tu as raison. Pas de doute, s’il y en a un qui passe, il sera convaincu.