* Gaëlle arrive en boitant dans la salle.*
— Salut, ma belle. Que t’arrive-t-il ?
— J’ai voulu foncer en vélo pour ne pas être en retard et j’ai glissé.
— Aïe ! J’ai mal pour toi.
— Ce n’est pas trop la douleur qui me gène, mais plutôt la boue sur mon ensemble tout neuf.
— La boue et le trou.
— Où ?
— Là.
*Magali désigne le bas du pantalon marron de son amie.*
— Pfff ! Eh ben, voilà ! C’est du propre ! Je bannis les raccourcis en forêt. La prochaine fois, je passerai par la route.
— Allez, va… Si ça peut te consoler, tu nous offres une belle transition pour le thème du jour.
— Les accidents ?
— Non, le 4ème élément !
— Ah ! J’avais oublié. Bon, ben, vas-y, envoie l’exo ! Moi, je vais aller m’asseoir par là-bas.
— Chers tous ! On compte sur vous pour honorer comme il se doit la TERRE en rédigeant un texte très court autour de son champ lexical…
— Pas la peine de parler d’accident, vous pouvez parler de la planète autant que de l’agriculture, du relief ou de combats de boue… Enterrez donc les idées reçues !
— Incorrigible Gaëlle… C’est à vous, les scribouillards !
— Je ferais mieux d’aller m’enfermer dans une grotte…
— Ça risque d’être tout aussi salissant, tu sais…
— Pfff ! J’adore la planète et l’écologie, mais, être proche de la nature au point de bousiller mes fringues, ça me démoralise…
— Viens, je connais une super couturière, elle va t’arranger ça en moins de deux.
Bonjour !
Je suis un terrien scribouillard, je suis parfois dans la lune, mais je reste les pieds sur terre !
Je ne suis pas Apollon, j’ai pourtant trouvé ma Vénus, mon Aphrodite, il y a bientôt 70 ans !
Le temps qui passe, la Terre qui tourne de midi à minuit sans interruption, 24 h sur 24 !
L’eau qui coule sur et en elle, l’eau salée de l’Océan, des mers qui occupe 70 % de la Terre !
L’Air qui flotte autour d’elle, que l’on respire avec délice, qui sent bon et qui permet la vie !
La terre que l’on recouvre bien trop de béton et autres matériaux, et que l’eau venge souvent !
La terre qui nourrit, les hommes, les animaux, embellit le monde, la beauté des fleurs,des plantes !
La Terre qui tourne joyeusement en mettant une année entière pour faire le tour du Soleil !
Ah ! le Soleil notre astre merveilleux qui nous rend visite tous les jours, toujours aux heures prévues !
Le Soleil aime notre Terre il nous illumine en toutes saisons, ses rayons nous donnent la joie de vivre !
Avec la Terre ils forment un couple inséparable et depuis des millénaires le temps change souvent !
Les orages, les pluies, les nuages cumulonimbus et autres, les éclairs, le tonnerre, et ,,, le Soleil radieux !
L’homme travaille la terre, le terreau, la tourbe, cette terre nourricière, humidifiée par l’eau donne naissance!
Aux plantes qui respirent l’air de leurs régions pour grandir, s’épanouir sous le soleil ardant, donnent de la joie!
Les hommes ont inventé le feu sur cette Terre, ce feu souvent très utile, indispensable même devient ennemi !
Alors, il ravage ce qui se trouve à sa portée , l’homme doit lutter contre lui pour l’anéantir, mais il reviendra !
Dans l’Océan, les mers accueillent les baigneurs, les navigants, les croisiéristes et puis les pêcheurs qui chalutage !
Des milliards de poissons, de crustacés, de coquillages vivent dans cette mer que la Terre contient qu’il faut préserver!
La Terre, l’Eau, l’Air,,,et plus tard le feu, sont les quatre éléments qui permettent la vie sur notre Terre !
Quel bel hommage Jacandre ! C’est superbe ! Merci !
Bonjour !
Merci Gaëlle ,tu me fait plaisir !
J’aurais du écrire : La terre qui tourne de midi à minuit « et de minuit à midi «
La terre s’ouvre, se déchire. Elle tremble de toutes parts. Les hommes tombent lourdement sur le sol avec les milliers d’éclats de verre qui constituaient leurs fenêtres. J’en vois au loin, balayés comme des fétus de paille, par la poussière qui se dégagent des décombres. Le grand immeuble vient de tomber et les autres ne vont pas tarder à en faire de même. Le bruit est assourdissant. On entend clairement le cri du béton qui se brise à cause des secousses. Et la plainte du métal qui se tord sous les impulsions de la Terre-Mère semble aller de pair avec les battements de son cœur. Il pleure et gémit. Les gens courent, affolés. Ils se bousculent et se piétinent pour leur survie, pauvres fourmis insignifiantes. Et moi, je reste là. Impassible petit être devant tant de violence, j’attends. Qu’a-t-on fait pour mériter un tel châtiment ? L’homme est-il devenu si arrogant, pour que notre mère nous punisse de la sorte ? Je ne sais pas, mais la terre gronde et vibre de colère. J’attends son courroux, comme le condamné accepte la sentence. Le dernier espoir de l’homme est de survivre, qu’en est-il de celui de la Terre ? Elle aussi, livre une bataille acharnée contre la mort. Tout ce que j’espère maintenant, c’est qu’elle nous fera une place en son sein, quand elle l’aura remporté.
Bravo Nakajima et merci pour cette très chouette participation ! ^^
Chers Scribouillards,
Juste un petit mot pour vous dire que nous avions prévu ce sujet depuis un moment et non en lien avec les soucis qui se passent en ce moment dans le Sud de la France. Nous pensons bien fort aux victimes et à leurs familles.
Magali.
Cher Homme,
J’ai fertilisé les sols afin que tu puisses y semer et y récolter de quoi te nourrir. J’ai même creusé des tuyaux souterrains pour que l’eau s’y écoule et parvienne jusqu’à tes plantations. J’ai séparé les continents pour te faire découvrir un autre monde : celui des mers et des océans. J’ai travaillé la roche pour qu’elle te fasse du feu. Je t’ai mis un ciel qui te protège du soleil et j’ai fait en sorte de purifier l’air pour que tu respires. J’ai fait de ton corps une machine pour que tu puisses te déplacer et rencontrer tes voisins. Ils n’ont pas le don de parole, mais si tu es attentif, il te serra possible de communiquer avec eux par un moyen ou par un autre.
J’ai voulu … J’ai cru bien faire !
Je voulais que tu sois heureux. Mais j’ai commis une erreur. Celle de t’avoir enlevé ton instinct primitif. Celui qui te dit de vivre. Tu détruis les paysages que j’ai façonnés, tu supprimes de cette Terre des animaux sans aucune raison, tu arraches des forêts entières pour ton confort sans savoir que ces arbres te permettent de respirer. Et au final, tu épuises toutes mes ressources. Je me meurs, et tu t’en fiches. Seulement, Cher Homme, sache une chose, tu peux être le plus avare des êtres-humain, ne vouloir penser qu’a ta petite personne. Mais si tu ne m’aide pas, alors lorsque j’arriverai à mon dernier souffle tu y parviendra à ton tour. Car sans moi, tu n’ai qu’un tas de microbes, de bactéries, de cellules et de milliard d’autres choses que j’ai assemblé pièce par pièce tel un puzzle grandeur nature.
Pense-y …
Mère-Nature qui te salues.
[excusez-moi pour ce texte loin d’être drôle, je me rattraperai sur le prochain qui sera d’une humeur plus positive.]
Quel cri du coeur, Jessy ! Intéressant ce point de vue de Mère-Nature qui s’adresse à l’Homme. Merci ! On a hâte de lire ta prochaine participation, positive ou pas ! 😉
Ouh une revenante ! Je viens apporter ma modeste contribution.
La Terre nourricière, Mother Earth comme ils disent de l’autre côté de la Manche. Celle qui nous donne tout sans qu’on ne demande rien.
De l’eau, de l’air et de la nourriture en abondance pour y vivre.
Ici bas les espèces de végétaux sont si variés qu’on les croirait infinis. De la petite plante grasse au gigantesque pin bleu du Colorado, la nature et ses habitants savent vivre en harmonie.
En gros, il n’y a que l’homme pour venir noircir le tableau. D’abord le feu puis, avec le temps, les déforestations. Sans parler de toute cette pollution qui nous tue et la Terre avec. Elle qui a accueilli Croc Magnon à bras ouverts se fait bouffer par ses descendants, merci bien.
Et pourtant nous avons tout pour y être heureux. Peu importe le lieu, le paysage y est magnifique pour un peu qu’on s’y attarde.
Les grands canyons avec ses silhouettes biscornues. La banquise de l’Arctique et l’Antarctique qui, toutes vêtues de blanc et bleu, vous offre le magnifique spectacle des aurores boréales. Que dire de ces plages de sable chaud disséminées aux quatre coins du globe. Vous voulez des cocotiers, en voilà. Vous préférez les rochers, il y en a aussi. Mais surtout attention aux méduses et aux requins. En continue ce petit tour du monde improvisé par ces grandes plaines européennes où l’agriculture y va bon train (un peu trop peut-être, mais c’est un autre débat). Elles nous entraîne à l’Oural vers la glaciale Sibérie ou vers les merveilles asiatiques. Attention par ici ça bouge beaucoup ! On termine par l’Afrique et sa terre craquelée par le soleil. Terre de migration animale où les rythmes endiablés battent la mesure comme les sabots des antilopes choquent le sol ferme. Pour eux, c’est un Paradis Retrouvé propice à l’Amour et au renouveau.
Vraiment, notre belle planète Bleue avec son autosuffisance programmée n’a vraiment pas besoin qu’on l’engloutisse comme une Grosse Pomme bien mûre.
Merci pour cette chouette participation, Léona ! Heureuse de te revoir sur nos jeux ! Plume et Muse sont ravies ! ^^
De rien Mag,
J’espère seulement avoir bien respecté le thème et ne m’être pas trop laissée entraînée par la Plume au détriment du ma Muse.
Je me souviens de ces fins de journées où elle m’emmenait sur notre planète natale,
la Terre, radieuse petite perle bleu aujourd’hui abandonnée par ses habitants.
Nous nous faisions discrets observateurs d’un monde fragile en plaine renaissance.
Cette terre portait nos empreintes, nos souvenirs.
Ce sable que nous avions foulé, cette herbe où nous nous allongions.
Ou encore ces pierres que nous lancions dans cette eau calme et éclatante,
reflétant le soleil tel un feu d’artifice en plein jour.
Il y avait ce vent qui caressait sa peau, chargé du parfum des fleurs,
ce soleil couchant rose, bleu, orangé, qui embrasait la colline un peu plus haut.
Elle semblait être en paix ici, en harmonie, jouant avec les insectes,
courant dans les champs de blé sauvage qui ondulaient sous le souffle d’un vent chaud d’été.
Radieuse, elle semblait redécouvrir à chaque instant ce monde qui l’avait vu naitre.
Je me rappelle avoir observé son ombre grandissante sur les rochets près d’un lac,
jusqu’à ce qu’elle s’évapore dans les dernières lueurs du jour.
Cette terre était un spectacle de sons et de lumières, de parfums et de caresses.
De la plus haute montagne à la plus petite des créatures qui l’habitaient, tout n’était que merveille.
Et à en juger rien que par son visage, elle en était indéniablement le fruit,
chargée de son essence, crée à l’image d’un monde qui n’était que beauté.
…en espérant répondre à la consigne sans trop m’en éloigner…
Bravo, Nathan ! Tu m’as transportée. Tu as bien répondu à la consigne (le thème est large). Merci pour cette belle participation.
Juste une question : la « plaine » renaissance (au lieu de « pleine »), c’est voulu ?
Merci !
Et bien oui *hum* évidement *hum-absolument pas-hum* cela ne fait il pas partie du champ lexical demandé ? … =)
Bonjour !
La terre de mon jardin, je l’aime, je la soigne ! Elle adore qu’on la remue, qu’on lui donne un peu d’eau, pas trop bien sûr
mais souvent . Alors, elle fait des miracles, les petites graines montrent leurs nez, les fleurs de toutes sortes embellissent le
jardin, les légumes, les fruits, les plantes,les arbres aussi vivent dans cette terre nourrissante des jardins ! Un exemple, vous
plantez une petite pomme de terre au printemps, à l’automne vous creusez, miracle, il y a jusqu’à 7 ou 8 belles pomme de terre prêtes à être dégustées, c’est un miracle de la nature, que la terre a nourrit pour être donné aux hommes pour les
remercier des soins qui leurs ont apporté !
Super, Jacandre ! J’adore les histoires de « potes agés » ! ^^ Ok, elle est facile…
Merci Magali . Je préfère potes âgés que potes aux feu !