— Salut, Magali !
— Je ne te dis pas « bonjour », Gaëlle, ce n’est pas un « bon jour ».
— J’ai fait quelque chose de mal ?
— Non, je ne veux juste pas discuter, aujourd’hui.
— Pourtant, j’ai une super question à te poser pour introduire notre jeu de la semaine.
— Je ne vais pas pouvoir t’en empêcher…
— C’est vrai ! Alors, tu vois ce verre avec de l’eau ? Est-il à moitié plein ou à moitié vide ?
— Pfff, je ne sais pas où tu veux en venir, il n’est ni l’un ni l’autre. Je n’ai que trop entendu cette devinette pour savoir si on est optimiste ou pessimiste.
— Eh bien, un ingénieur te dirait que le verre est rempli à moitié d’eau et à moitié d’air, il est donc techniquement entièrement plein ! C’est génial ! J’adore !
— Je ne sais pas trop, il n’est surtout pas assez petit ou deux fois trop grand…
— Allez, je lance le jeu, ça va te remonter le moral. Mes scribouillards adorés, vous confronterez, dans un court dialogue, un personnage foncièrement optimiste (sans aucune négation dans son texte) et un personnage définitivement pessimiste (avec des négations partout).
— Ce n’est pas si facile. Et puis, il ne faudrait pas qu’ils loupent leurs incises ou leurs verbes de dialogue. D’ailleurs, ils ne sont pas vraiment obligés d’en utiliser, si ce n’est pas pertinent.
— Ils s’en sortiront à merveille. Ils apprendront la tendance naturelle qu’ils ont et ils s’obligeront à trouver des formulations différentes pour accentuer l’état d’esprit de leurs personnages.
— Mouais… Je ne suis pas convaincue.
— Tu vas voir ! Je compte sur vous, les amis !
— Alors, Magali, tu sors boire un verre avec moi ?
— Ce verre n’a que de l’eau.
— Je te servirai volontiers autre chose, si tu acceptes.
— Pas d’alcool, je n’aime pas, mais je ne dis pas non à un jus de fruits bien frais.
— Tu vois, tout s’arrange. Je commence même à te voir sourire !
Duel
— Einar, il nous fait attaquer ce fortin ce soir. Il est médiocrement défendu. Avec la nuit qui tombe vite ce sera facile.
— Ne crois pas cela. Il n’a plus de soldats mais aucun n’a plus de courage que nous qui n’avons eu que des batailles faciles jusqu’ici.
— Justement. Nôtre réputation d’invincibilité nous précède. Ces troupes sont composés de paysans et de marauds qui savent à peine tenir un glaive ou encocher une flèche. Ils détaleront au premier cri de guerre que poussera un jeune écuyer de nos rangs. Et les roulements de tambours de nos gobelins les paralysera de terreur.
— Ces paysans n’ont que leur peau et leur terre. Même si le tout ne vaut pas cher, ils n’hésiteront pas à mettre en jeu leur vie et la nôtre. Tu n’es pas obligé de partager mon avis mais mieux vaut ne pas se passer des services de nos mages. Sans eux, nous Ne nous sortirons pas de ton embuscade sans y laisser bien plus que des plumes.
— Tu devrais suivre mon conseil et te préparer au combat. Tu y gagneras gloire et argent. Tu devrais avoir plus de confiance dans nos armes. Avec de l’optimisme, nous renverserions des royaumes. Mais en as-tu seulement envie ?
— Tu n’est pas un bon chef. Tu n’est même pas un médiocre guerrier. Tu n’as aucune jugeote. Tu n’est juste qu’un pillard sans cervelle. Tu n’est même pas assez drôle comme matamore.
— C’en est assez Einar! Tu m’insultes. Réglons ceci sur le pré !
— Ne me fais pas rire. Je ne parierai pas trois pièces de cuivre sur ta présence. Tu n’oseras pas croiser le fer avec moi. Et pour ta gouverne, sache que le pessimiste, ce n’est pas moi. Je n’oublie jamais qu’une bataille ne se gagne jamais sans la confiance de nos troupes et sans ne jamais négliger le coût en vie.
Excellent, Régis ! J’apprécie l’effort d’intégrer l’exercice dans un dialogue inscrit dans une histoire ! Bravo et merci pour cette participation.
J’ai une super idée !
Je ne te crois pas
On parie ?
Jamais de la vie
Qu-est-ce que tu veux alors ?
Moi ? Rien, je ne veux rien, je ne t’ai rien demandé
Mais pourquoi tu me parles, au fait ?
Je n’ai rien dit, c’est toi qui ne t’arrête pas
Qui es-tu ?
Tu ne devineras jamais…
Que fais-tu là ??
Je n’ai pas demandé à être là…
Que dire de plus ?
Ce n’est pas moi qui vais te le dire…
Très original, Adélaide. Bravo, c’est très réussi !
– J’ai tellement hâte d’être à ce soir!
– Moi pas.
– Oh mais pourquoi? Ça va être vraiment amusant!
– Je ne pense pas que je vais m’amuser, je n’ai même pas envie d’y aller pour tout te dire.
– Mais si tu vas y aller et t’amuser! Je me souviens de combien tu aimais le lycée et de comment tu t’amusais. Ça va être sympa de revoir nos vieux copains!
– Je ne suis plus un lycéen et je n’ai pas spécialement envie de revoir qui que ce soit.
– Je suis sûre que tu veux au moins revoir Amélia! Voir ce qu’elle est devenue, si elle est toujours aussi jolie…
– Je ne veux pas savoir si elle est toujours jolie! Je ne l’ai pas vue depuis quinze ans et elle ne m’a pas manqué.
– Arrête un peu d’être bougon! Je suis sûre qu’on va passer un bon moment. Et en plus il y aura de bonnes petites choses à manger.
– Tu ne peux pas savoir si la nourriture sera bonne. Tu ne sais même pas qui les cuisine.
– Il y aura du gâteau au chocolat et ça c’est toujours bon!
– Je ne vais pas me déplacer juste pour manger du gâteau au chocolat.
– Mais tu vas te déplacer pour accompagner ta meilleure amie que tu connais depuis le lycée justement.
– Tu n’es pas une très bonne amie en me forçant à y aller.
– Bien sûr que si, et tu me remercieras après!
– Non, je ne crois pas.
– On verra! Je vais me faire belle en essayant de ne pas prendre trop de temps. Tu passes me chercher à quelle heure?
– Je ne passe pas te chercher, je n’y vais pas.
– Je vais mettre la robe que tu adores!
– Pourquoi pas vers vingt heures? Je ne suis toujours pas sûr de venir ceci dit…
Merci Elza, et bravo pour cette participation !
J’ai commencé un roman. Le personnage principal raconte l’histoire. J’ai beaucoup de difficulté avec les temps de verbe. J’aimerais avoir un coach d’écriture sans dépenser une fortune.
Connaissez-vous mini génie.com er avez-vous des références?
Merci
Bonjour. Il s’agit ici de l’espace du blog dédié à un jeu. Si vous souhaitez de l’aide en écriture, je vous conseille de vous inscrire sur le forum où de nombreux membres pourront vous épauler. Cordialement, Anne.
Bonjour Marlen, c’est une idée d’exercice que nous pouvons prendre. Sinon, je te conseille d’aller voir sur le forum pour trouver de l’aide 🙂
– Coucou toi ! Ca va ?
– Non.
– Comme prévu, je passe te prendre. Prêt ?
– Non.
– Ben alors ? Je vois qu’on est plein d’entrain ce matin !
– Non.
– Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu veux en parler ?
– Non.
– Ouh là ! Tu es si loquace que mes oreilles saignent !
– Pas drôle.
– Allez, un petit sourire, la vie est belle, le soleil brille, les oiseaux chantent et…
– Et tu ne vas pas la fermer, non ?
– Okay… Je vois que tu as mangé un clown au dîner…
– Non, pas un clown, juste un dépressif chronique et mon estomac ne le digère pas.
– Je vois… il faut quand même te secouer si tu veux être prêt à l’heure. On part dans 5 minutes.
– Je n’irais pas.
– Quoi ? Bien sûr que tu viens ! Allez, un petit cachet de troll-selzer et ça va passer.
– Je n’irais pas que je te dis !
– Ecoute, tu es le président d’honneur du Congrès Annuel International des Ogres Bons Vivants, alors tu te mets un coup de pied au derrière et tu te bouges !
Un ogre bon vivants, c’est intéressant… que font-ils donc dans ce congrès? Merci de ta participation Anne. Attention à tes tirets de dialogues par contre — ils doivent être ainsi, tu les obtiens en faisant « alt0151 »
Salut Marie!
Bonjour Aymar.
Ca va la mère?
Non, hier j’ai largué les amarres, la mer et l’amour de ma vie…
Je te parle de ta mère!
Ah non, j’en ai marre de sa vie amère et sans humour.
Mais moi elle me fait mourrir de rire!
Et moi elle me pourrit ma vie!!!
Hey l’amie, tu vois tout en gris aujourd’hui!
Tu l’as dit, même mon Papa chéri m’a mise au défi que je me marie…
J’en souris d’avance…
Ne ris pas, j’avance à reculons…
Mais ta mère, c’est une mare d’amour!
Non, moi je coule et m’écroule sous le poids de son amour à mort!
Ma Marie, morte à moitié étouffée par sa mère…Quel malheur!
Surtout que mon Amor m’attend en mer à Mare del Sol, il m’emmène à Majorque!
Ca c’est la meilleure! Ce mâle est malin! Manoeuvrer entre mère et mer, bravo le marin!!!
Tu as corsé l’exercice en jouant avec les champs lexicaux, bravo ! Mais n’oublie pas les tirets de dialogue, leur absence rend la lecture difficile !
-Bonjour! Tu veux venir te promener?
-Ne me demande rien aujourd’hui, je ne suis pas heureux.
-Tu veux manger, alors?
-Seulement si l’assiette n’est pas pleine de nourriture.
-C’est insensé! J’en déduis que tu veux te reposer, ou écrire un roman?
-Je n’écrirai que quand tu n’auras plus envie de ne voir que le bien partout.
-Tu me trouves trop optimiste?Nous allons alors écrire alors un texte négatif!
-Le texte ne sera pas positif seulement si tu ne parles pas.
-Tu es toujours ronchon! Tu vas t’amuser en écrivant ce texte.
-Je ne m’amuserai que quand tu n’auras plus envie de ne plus être négatif.
-Nous écrirons quand même. Ce sera un dialogue!
-N’essaie pas de me faire écrire un dialogue que je n’ai pas envie d’écrire!
-Je veux juste te rendre positif!
-Alors n’écris pas.
-Que faut-il faire pour réduire ta négativité?
-Il ne faut rien. Contente-toi de ne pas la réduire, et elle n’augmentera pas!
Bonjour, scribouillard anonyme. Merci pour cette participation. Une remarque : la consigne ne doit pas entraver la compréhension… On évitera ainsi la phrase « Le texte ne sera pas positif seulement si tu ne parles pas. », assez lourd. A moins qu’elle se veuille volontairement difficile à comprendre pour un effet comique ? Sinon, vous pourriez par exemple écrire simplement « Alors, tu ne devrais pas parler » ou « ça ne se fera que si tu ne parles pas ». En tout cas, bravo ! Exercice réussi.
– oh ! Regarde ! Il a neigé et il y a un soleil ma-gni-fique ! Si nous allions nous promener ?
– Ah non ! Avec toute cette neige, hors de question !
– Je vais chercher les chaussures. Elles sont au grenier. Tu verras ça sera génial !
– Ne prends pas les miennes, je ne viens pas.
– C’est tellement dommage, regarde ce temps, cela nous fera le plus grand bien.
– Le plus grand rhume surtout, ne compte pas sur moi, on va mourir de froid.
– Mais on a des manteaux et tout ce qu’il faut, profitions-en ! On ne vit qu’une fois.
– Justement je ne compte pas achever la mienne cryogénisé par ce vent glacé !
– Tu exagères à peine je vois.
– Ne te moques pas de moi, je ne suis qu’un être fragile et je ne suis pas éternel !
– Je vais y aller moi, me faire congeler, j’aurai peut-être une deuxième jeunesse en dégelant.
– Tu n’as que des idées incongrues.
– Joli compliment !
– Ça n’en est pas un.
– Pourtant si, mes idées, et moi allons devenir immortelles ! Bye bye mon poseur de lapin.
– Je ne pose pas de lapin ! Hé ! Ne m’attends pas surtout !
Bonjour, Maud ! Merci pour cette participation autour du froid de l’hiver. Votre dialogue est bien mené, la fin est chouette. Deux petits bémols sans grande conséquence sur le résultat final : l’optimiste dit une phrase avec une négation « on ne vit qu’une fois », et le pessimiste une phrase sans : « on va mourir de froid ». Bon, c’est du détail, car l’état d’esprit reste bien marqué, mais si vous vouliez pousser l’exercice au bout, il aurait fallu trouver des formulations différentes. En tout cas, bravo et à bientôt !
⎯ Chouette, les muses sont de retour. Tu as vu ?
⎯ Non, je n’ai pas eu le temps de regarder.
⎯ Oui, enfin… C’est aujourd’hui le nouveau thème.
⎯ Déjà ? Je n’ai pas vu le temps passer.
⎯ C’est un thème très sympa. Genre positif-négatif.
⎯ C’est pas très original…
⎯ Que veux-tu dire ?
⎯ Négatif-positif : n’y a-t-il pas que ça dans la vie ? Ce n’est pas très motivant, comme thème.
⎯ Mais si ! C’est amusant ! Comme si c’était la rencontre d’une personne super positive et d’une autre, très pessimiste.
⎯ Bof, personne n’est jamais ni tout blanc ni tout noir. Ce n’est pas très réaliste comme sujet…
⎯ Justement, c’est la caricature qui peut rendre le texte amusant.
⎯ …
⎯ Tu comprends ? Si l’un des personnages est très enthousiaste et l’autre prend systématiquement le contrepied.
⎯ Je ne pense pas que ça marche. Ce ne serait pas très naturel.
⎯ Pourquoi ?
⎯ Si l’un des personnages n’est jamais d’accord avec l’autre, l’histoire n’avancera pas.
⎯ Au contraire, je crois qu’elle s’enfoncera dans son ridicule. Ce serait marrant. On devrait essayer.
⎯ Tu ne m’as pas entendue, je ne trouve pas ce thème intéressant.
⎯ Allez ! Un peu d’entrain… je suis sûre que tu t’amuseras bien.
⎯ Mais ce n’est pas si simple d’écrire sur un sujet qui ne t’inspire pas.
⎯ On a qu’à essayer ! Que risque-t-on ?
⎯ Mouais…on n’a rien à perdre…
⎯ On se partage les rôles ? Tu veux prendre celui de l’optimiste?
Bravo, Jane ! Votre dialogue est très sympathique et la chute est drôle. Je trouve que l’état d’esprit des personnages ressort bien. Merci !
Salut Marie!
Bonjour Aymar.
Ca va la mère?
Non, hier j’ai largué les amarres, la mer et l’amour de ma vie…
Je te parle de ta mère!
Ah non, j’en ai marre de sa vie amère et sans humour.
Mais moi elle me fait mourrir de rire!
Et moi elle me pourrit ma vie!!!
Hey l’amie, tu vois tout en gris aujourd’hui!
Tu l’as dit, même mon Papa chéri m’a mise au défi que je me marie…
J’en souris d’avance…
Ne ris pas, j’avance à reculons…
Mais ta mère, c’est une mare d’amour!
Non, moi je coule et m’écroule sous le poids de son amour à mort!
Ma Marie, morte à moitié étouffée par sa mère…Quel malheur!
Surtout que mon Amor m’attend en mer à Mare del Sol, il m’emmène à Majorque!
Ca c’est la meilleure! Ce mâle est malin! Manoeuvrer entre mère et mer, bravo le marin!!!