— Alors, Magali ? Tu as des nouvelles de nos mascottes préférées ?
— Bonjour à toi aussi, Gaëlle. Tu as l’air bien en forme.
— Oui, super ! Allez, raconte ! T’as eu leur lettre ? Elles font quoi de beau ? Elles vont bien ? Et surtout : où sont-elles ?
— Ça fait beaucoup de questions…
— Allez ! Ne me fais pas tant languir !
Magali, un sourire malicieux au coin des lèvres, regarde Gaëlle trépigner et sautiller d’excitation.
— Elles vont bien. Elles se régalent.
— Où ont-elles atterri ?
— En Amérique.
— Mais où ? Elles font quoi ?
— Elles profitent des plats typiques… Oh, je t’arrête, pas le hamburger des États-Unis, non… Mais, à la manière dont elles ont décrit leur expérience, elles ont l’air de se régaler. Tu verrais tous ces détails sur les odeurs, les goûts, les couleurs, les sensations en bouche. On a presque l’impression de manger avec elle.
— Tu le fais exprès, hein ? Tu vas me la lire, cette lettre.
— Plus tard. En attendant, je m’adresse aux scribouillards. Les amis, à vous de nous faire vivre la dégustation d’un plat typiquement américain (en dehors du hamburger). Amérique du Nord, du Sud, à vous de choisir.
— J’en salive d’avance !
— Bon, tu veux vraiment la lire ?
— Oui ! Tu me la donnes ?
— Allez, tiens ! Tu vas voir, tu auras envie de voyager et de retrouver les sensations décrites.
— Mm, rien que les premières lignes sont appétissantes.
J’adore ton texte. Ta Celle qui nous tend la main à l’air vraiment trop, trop, trop sympa à connaître !!!
Bonjour Micheline, merci de ta participation, mais que sont des clams?
Alors que la journée touchait á sa fin, Armand s’engagea dans une des rues animées de Copacabana. C’était une rue avec beaucoup de petits bars et quelques restaurants, mais c’était surtout un lieu aux milles couleurs et avec beaucoup de musique latine.
Un petit restaurant capta son attention et le jeune homme y entra. De bonnes odeurs de viande grillée et plats mijotés venaient chatouiller ses narines tandis que la bossa nova et les conversations des locaux s’invitaient á ses oreilles.
Après avoir consulté la carte pendant un moment, et avec les conseils du serveur dont le français tinté de la chaleur brésilienne avait un certain charme, il avait fini par commander un plat traditionnel nommé feijoada.
Son estomac commençait á se contracter á cause de la faim et même la caipirinha glacée n’apaisait pas son envie de manger. Mais il n’eut pas á attendre longtemps, le serveur arriva avec une très grande assiette, vraiment bien remplie et la déposa devant un Armand aux yeux écarquillés et á l’appétit grandissant.
– Bom apetite monsieur, lui avait lancé le serveur allègrement.
Armand l’avait remercié rapidement, tout en contemplant son assiette. Un joli contraste de couleurs et de textures s’offrait á lui. D’un côté le noir des haricots baignant dans une sauce épaisse et brune avec de beaux morceaux de viande, de l’autre un petit dôme de riz blanc et tout un tas de cette chose á l’aspect un peu sec que le serveur avait appelé de farofa, de la semoule de tapioca apparemment. Et le tout était rehaussé par quelques quartiers d’orange et de la ciboulette fraichement hachée. Un véritable plaisir pour les yeux!
Le jeune touriste commença par goûter la fameuse farofa, qui avait bon goût mais laissait une sensation sèche en bouche qui n’était pas des plus agréables. Ses mimiques l’ayant sûrement trahi, le serveur arriva en disant:
-Il faut tout mélanger ensemble, on sépare pour la présentation, mais au moment de manger c’est la bouche qui doit être enchantée pas les yeux!
Le sourire aux lèvres, Armand mélangea le riz et la farofa á la sauce bien riche, aux haricots et á la viande, puis il pressa les quartiers d’orange dessus. Certes, ce n’était plus la présentation contrastée du départ, mais cela semblait fort appétissant! Il mit sa fourchette en bouche et une explosion de saveurs et de sensations l’envahit. Tout d’abord, c’était bien chaud, mais petit á petit les différents parfums se laissaient découvrir. Le riz et la semoule de tapioca allaient vraiment bien avec cette sauce aux épices, les haricots avaient vraiment bon goût et une texture douce, presque veloutée, la ciboulette apportait une certaine fraîcheur et le jus d’orange sucré relevait le tout en ajoutant du peps! Il prit ensuite un morceau de viande de bœuf, si tendre qu’il fondait dans la bouche.
C’était vraiment une expérience prenante de savourer ce plat qui avait sans doute mijoté pendant longtemps, de se laisser imprégner par toutes ces saveurs différentes mais qui se marient á la perfection. Et le tout dans cette ambiance festive, en entendant la musique et la mélodie du portugais du Brésil qui rythmait les conversations aux tables voisines.
Armand ne laissa rien dans son assiette mais se sentait bien trop rempli pour prendre un dessert. Il préféra payer et aller marcher sur la plage pour bien digérer. Le sable qui s’enfilait entre ses orteils et le bruit de l’océan ne faisaient que rendre l’expérience du repas passé encore meilleures, un plat typiquement brésilien dans un endroit aussi vivant de Rio, c’était sans doute une des meilleures parties du voyage. Il marcha en pensant á son bon repas, puis á l’idée de boire un petit café serré en guise de dessert.
Génial, ça a l’air vraiment bon ! Merci pour cette lecture gustative !
Avec plaisir, merci á vous pour le commentaire! 😉
De la cuisine californienne, je n’ai qu’un vague souvenir. Steaks délicieux et pommes de terre au four.
Par contre, je n’ai pas oublié la boulangerie BOUDIN de San Francisco. Elle a été créée en 1849 par Isidore Boudin, fils d’une famille bourguignonne pendant la ruée vers l’or. C’est un endroit unique qui comprend la production du pain. On peut le voir circuler au cours des différentes phases de sa réalisation, à travers les cloisons vitrées, en allant visiter le musée qui relate l’histoire de le famille Boudin et les différentes époques de l’évolution de leur entreprise. Mais, auparavant, on s’installe dans le bistrot et on consomme la spécialité Boudin une brioche aux clams. Une grosse brioche creuse est remplie d’une sorte de béchamel avec des clams. C’est un gâchis car personne ne mange la brioche, enfin de ce que j’ai vu. On ne peut pas rater l’établissement car le nom s’affiche en énormes lettres au sommet de sa devanture.
Amicalement
Bonjour Micheline, merci de ta participation, mais que sont des clams?