— Coucou, Magali.
— Salut, Gaëlle !
— Alors, quoi de neuf ?
— Eh bien, je me demande comment faire mourir l’un de mes personnages en ce moment.
— Ah oui, carrément, c’est une vraie question… Ça dépend de beaucoup de choses finalement : le contexte, le genre de ton roman… mais ça reste une décision qui peut avoir des conséquences sur ton histoire, ce n’est pas un détail !
— Exactement et je me demandais si je ne le ferais pas rencontrer la mort.
— La fameuse faucheuse ? C’est une idée intéressante, oui !
— Non, en fait, je me disais que la mort serait différente de cette image que l’on a d’elle.
— Ah, d’accord ! Tu imagines peut-être une vieille femme un peu folle qui aime jouer un rôle comme dans « Beauté cachée » avec Will Smith ?
— Peut-être… Je n’en sais trop rien, mais, du coup, je me suis dit que nos scribouillards pourraient m’aider, j’ai préparé un texte à trou, sur la mort et je leur propose de le compléter !
— Génial ! J’ai hâte d’entendre ça !
— OK, le voici donc :
« On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est… On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure…, elle aime… Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori, …, lui donnerait presque bonne mine. Les … sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop. Elle est attendrie par… et rêve de manger … en se promenant dans les rues de … . Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à … . Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, … par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt…, ses cheveux…. dissimulent de façon opportune …., son regard …. pourrait … n’importe qui. Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon… Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie…. et leurs manières de … l’énerve au plus haut point, c’est surtout qu’elle est … Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue… »
— Top ! J’adore, avec ce texte, on sent tout de même que « ta » mort est plutôt humaine !
— C’est vrai, mais nos amis vont peut-être en faire toute autre chose !
— Nous allons voir ça !
— À vos plumes, à vos muses !
éminin, mais qui est-elle ? La mort est cette réalité ultime et obscure qui nous fixe, mais que nous fuyons, qui frôle notre imagination sans que nous la saisissions. C’est le point final d’une longue histoire, c’est le dernier souffle, le dernier regard, la dernière sensation, les dernières paroles. On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure mystérieuse, elle aime approcher les gens, leur chuchoter à l’oreille « la vie est précieuse ». Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori, lui donnerait presque bonne mine. Les facettes cachées de la vie sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop. Elle est attendrie et emportée par l’amour, comme nous d’ailleurs, il s’avère que l’amour est le commencement et la fin nous sommes le fruit de l’amour et nous mourrons avec une pensée tendre à ceux qui nous sont chers. Elle rêve de manger des douceurs orientales en se promenant dans le grand bazar d’Istanbul cela lui permet de se fondre dans la foule et d’oublier pour quelques instants qui elle est, sauf que le temps la rattrape. Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à ses proches en essuyant une larme, cela la réconforte. Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, la Dame par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt paisible, ses cheveux blancs dissimulent de façon opportune sa sagesse et son grand savoir, son regard profond pourrait captiver n’importe qui. Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon éveiller les esprits distraits par la lecture, les libérer en une fraction de seconde de leurs engagements, de leurs passions. Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie ses semblables ayant d’autres missions. Si elle avait pu faire un autre métier, elle imaginerait qu’elle serait devenue une sage-femme pour recevoir la vie, recevoir les bras grands ouverts la joie et l’amour des tous premiers moments.
Bonjour à tous, c’est la première fois que j’écris quelque chose ici alors on verra bien…
« On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est la vieille voisine qui vit au-dessus de notre appartement, qu’on sent marcher au-dessus de notre tête, et qui parfois se fait oublier dans son silence. On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure de vieille acâriatre, elle aime donner de vieilles miettes à bouffer aux pigeons pour les attirer sur sa fenêtre et les voir s’envoler précipitamment lorsqu’elle apparait. Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori,Edgar Allan Poe, lui donnerait presque bonne mine. Les articles de la rubrique des « faits divers » sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop. Elle est attendrie par les petits chatons jouant avec une pelote de laine et rêve de manger de la barbe à papa en se promenant dans les rues du Paradis. Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à son mari, lorsque jadis elle était mariée avant de recevoir cette convocation pour remplacer cette faucheuse qui avait décidé de démissionner lorsqu’elle s’est vue refuser une augmentation de salaire . Elle aimerait qu’on l’appelle autrement,la convoyeuse des âmes, ou la nettoyeuse par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge comme sa prédécesseure. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt tricot et jupes à carreaux, ses cheveux bien mis en plie dissimulent de façon opportune sa lugubre mission, son regard angélique pourrait attendrir n’importe qui. Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon dissimuler sa véritable identité auprès de ses voisins. Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie son voisinage et leurs manières de la chouchouter et de veiller sur elle l’énerve au plus haut point, c’est surtout qu’elle est plus maligne que les gens ne le pensent. Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue secrétaire aux admissions du paradis. »
bonjour c’est la première fois que j’essaie se genre d’exercice je trouve l’idée tres sympa, voila je me lance : ( ps desoler pour les fautes )
« On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est une forme sans constance, toujours habillé de sa longue cape noir qui traine sur son passage, elle prend la forme la plus adapter pour ne pas effrayer l’être qu’elle doit conduire avec elle. Tantot une jeune femme, tantot un enfant, ou bien encor un vielle homme, elle épouse les trait des être aimé afin d’adoucir le passage.
On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure de dané, elle aime la vie et les être qui la compose, une larme cule sur ses joues des lors qu’un nom apparais en lettre de sang sur sa chaire.
Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, ses auteurs favoris, james cemens, trudi canavan, licia troisi et tant d’autre lui donnerait presque bonne mine. La faisant rever a travers toutes leur histoir merveilleuse où les personnages decident eux même de leur destin. A si seulement elle avait pu naître comme un homme, elle aurait télllement voulu avoir une vie propre a elle meme, mais elle n’était que le prolongemant de sa fonction.
Les histoires d’amour sont ses histoires préférées, n’ayant pas une constistance réelle, elle n’avais jamais pu y aspirer.
Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop.
Elle est attendrie par la bauté de la vie. Voir que seulement deux cellule peuvent donnée naissance à quelque chose qui restire, grandie, veillie pur finir par s’éteindre l’emmerveil.
Elle rêve de manger une glace en se promenant dans les rues de cuba . Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à la vie qu’elle aurait us si elle etait née humaine . Elle aurait connu le bonheur d’avoir des parent, peut etre des frères et soeur. elle aurait pleurer quand elle se serait blaissé. Elle aurait vu son corp veillir, puis elle aurait rencontrer l’ame soeur. Elle aurait sans doute us des enfants, elle aurait tellement rever sentir la vie grandir dans son ventre, sentir les petit coup de cette merveil qu’aurais été son enfant. Enfin elle aurait veilli et se serait étainte entourer de ceus qu’elle aurait aimé.
Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, victoria par exemple, car elle n’est que la dernière victoir de la vie. Puis, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle apparait souvent plutôt jolie , ses cheveux flottant au vent dissimulent de façon opportune la bauté qu’elle apporte au souvenir des personne disparue. son regard malissieu et plein d’amour pourrait séduire n’importe qui.
Personne d’autre que les mourrant ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon qu’un jour un homme pourra la voir et qu’elle pourra echanger sur le présent de l’homme au lieu de lire son passé quand il s’écris dans son livre.
Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie les fantomes. et leurs manières de s’exibée l’énerve au plus haut point, c’est surtout qu’elle est jalouse que les etre qu’elle cheri soit plus sensible a leur démonstration d’existance qu’a la sienne.
Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue la vie»
On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est celle qui hante l’esprit de tous les hommes. On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure implacable, elle aime fasciner par son mystère.
Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori lui donnerait presque bonne mine. Les poèmes qui chantent la vérité toute nue sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop.
Elle est attendrie par les âmes un peu paumées qui cherchent leur chemin et finissent par se perdre dans ses bras. Elle rêve de manger une glace en sirotant un cocktail, en se promenant dans les rues insouciantes de ces villes de bord de mer .
Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à la sérénité apaisante de l’autre monde qu’elle ne connaîtra jamais, elle l’éternelle passeuse . Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, Chance ou Eternité, par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt en chair qu’en os. Ses cheveux qui vous emprisonnent les doigts telle une toile d’araignée dissimulent de façon opportune ses lèvres rouge sang, qui savent vous ôter toute volonté de fuir. Son regard aiguisé et envoûtant pourrait corrompre n’importe qui.
Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon révéler parmi ces pages ridées de poussière toute l’impuissance des hommes face au temps.
Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie les meurtriers et les maudits, ceux qui lui apportent de nouveaux clients, ceux qui ne la haïssent pas. Et leur manière de lui faire la bise frivolement, comme si elle leur appartenait, l’énerve au plus haut point. C’est surtout qu’elle est fière, et se plaît à leur rappeler qu’elle est seule maîtresse, qu’ils auraient tort de l’aimer et feraient mieux de la craindre.
Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue fille de joie.
Bonjour (ou plutôt bonsoir),
c’est la première fois que je participe à « Ma plume, ma muse », même si cela fait assez longtemps que je suis inscrite à ecrire un roman…(je suis très timide)
«On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est une vielle dame très sage. On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure épouvantable, elle aime beaucoup les enfants et donner du pain aux pigeons. Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori, Anthony Horowitz, lui donnerait presque bonne mine. Les enquêtes criminelles sont ses histoires préférées, elle en rit beaucoup. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop. Elle est attendrie par la vue des chats qui ronronnent et rêve de manger des brocolis en se promenant dans les rues d’une vielle ville… Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à la vie que cette âme aurait pu avoir. Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, La Belle Et Grande Guide De L’au-delà par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt belle pour une grand-mère, ses cheveux poivre et sel dissimulent de façon opportune son maigre visage pâle et ridé, son regard bienveillant pourrait convaincre n’importe qui qu’elle n’est pas aussi horrible que les stéréotypes et les préjugés qui l’encerclent. Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon de se faire remarquer des vivants et de leur faire comprendre qu’il ne faut pas avoir une peur bleue face à la mort. Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie quelques anges et leurs manie de s’excuser pour tout et n’importe quoi l’énerve au plus haut point, c’est surtout qu’elle est assez intolérante envers les anges. Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue avocate, pour défendre les innocents… »
Après avoir lu les autres, j’ai eu envie de refaire alors voilà :
On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ?
La mort est un mâle mi-ange, mi-démon. On le dit sans cœur, pourtant derrière son allure méprisant et distant, il aime s’intéresser aux humains, surtout quand ça va mal. Ce qu’il préfère dans son existence, c’est la lecture, il a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori, Emile Zola, lui donnerait presque bonne mine. Les livres sans pages font ses histoires préférées : le néant, vide de sens… C’est tellement profond. Il n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, il en voit bien trop. Il est attendrie par les cris d’impuissance des êtres vivants et rêve de manger des âmes en se promenant dans les rues de l’Enfer sans que quelqu’un vienne lui demander des efforts. Parfois, quand il va récupérer une âme ici-bas, il pense à il pense à les emmener plus bas allégorique avant de le faire littéralement. Il aimerait qu’on l’appelle autrement, LE Faucheur par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse (il n’est pas une fille bon sang ! Juste parce que le mot Mot est féminin), et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Il se crispe quand il découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’il est plutôt charnu, ses longs cheveux sombres dissimulent ce qu’il faut de ses yeux pour les rendre le plus inquiétant possible, son regard changeant pourrait pétrifier n’importe quel mâle et séduire n’importe quelle femelle. Personne ne le voit, hélas, et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Il espère de cette façon tuer une personne et de préférence plus pour ne pas avoir à revenir prendre son âme plus tard. Il n’a pas vraiment d’amis, mais il côtoie les créatures de lumières, éteinte ou pas, et leurs manières supérieur l’énerve au plus haut point, c’est surtout qu’il le rejette pour des raisons identiques et opposés et qu’en plus ils lui filent tout le sale boulot. Si il avait pu faire un autre métier, il imagine qu’il serait devenu Dieux. Voilà un métier dans lequel il pourra enfin faire ce qu’il veut et avoir autre chose que des noms débiles et du non-respect à son paroxysme.
J’aime beaucoup la liberté de ton =)
On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est déjà une gamine, pas un pseudo-jumeau d’Eros ou des Parques ; ensuite elle est née d’un mélange de tous les éléments (pour que tout le monde se sent bien près d’elle). On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure mystérieuse qu’on teinte d’ombre, elle aime la vie. Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori, Pierre Bottero, lui donnerait presque bonne mine. Les histoire de rencontre avec un autre monde sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop. Elle est attendrie par le spectacle d’un jeune pousse plein d’énergie sous le soleil et rêve de manger des choses sucrées en se promenant dans les rues d’une cité céleste futuriste . Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à les prévenir, voire leur faire peur avant de rire ensemble un bon coup (mais on lui a assuré que c’était une mauvaise idée). Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, pas quelque chose de grandiloquent, la petite Passeuse ou la petite Guide par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt jeune d’abord, ses cheveux beige nacré plus souvent horizontales que verticales dissimulant de façon opportune ses outils de travail, son regard malicieux pourrait attendrir n’importe qui. Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon créer un peu de magie, de mystère. Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie les éléments et leurs manières plus enfantines que les siennes l’énerve au plus haut point. Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue vendeuse de glace, et de cookies, et de bonbons, et… (ok stop), ils font sourire et elle pourrait en manger quand elle le souhaite.
Une marchande de glace ambulante qui est chaque jour dans un lieu différent (voire chaque heure). Toujours dans la mesure (c’est comme ça qu’on dit ?), Toujours !
« On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est un ange sans ailes, condamnée à rôder sur terre. On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure menaçante, elle aime profondément les êtres humains. Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori, Jalal Ud Din Rumi, lui donnerait presque bonne mine. Les poèmes sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop. Elle est attendrie par le sourire d’un enfant et rêve de manger toutes sortes de sucreries en se promenant dans les rues de villages oubliés, amusée des allégresses enfantines. Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à l’apocalypse, ce jour funeste pour l’humanité où elle prendra congé d’un travail fastidieux . Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, celle qui nous tend la main, par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est un petit ange potelé, ses cheveux noirs dissimulent de façon opportune son grand front au teint doux, son regard perçant pourrait envoûter n’importe qui. Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon attirer l’interêt des lecteurs sur ses romans préférés. Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie les fantômes de ceux qui ont refusés son invitation et leurs manières de la narguer l’énerve au plus haut point, c’est surtout qu’elle est triste de les voir errer sans connaître la beauté de l’au-delà. Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue écrivain afin d’apprendre aux êtres humains à accepter la mort. »
J’adore ton texte. Ta Celle qui nous tend la main à l’air vraiment trop, trop, trop sympa à connaître !!!
Pour se promener ensemble dans les rues des villages oubliés.
Bonjour mes marraines je viens jouer un peu avec vous, il y a trop longtemps que je vous délaisse, mais je suis dans l’ombre.
« On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est la blonde vous savez, celle dont on se moque toujours …
On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure déjantée, elle aime la vie.
Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ ailleurs, son auteur favori, Alfred Hitchcock, lui donnerait presque bonne mine.
Les crimes passionnels sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop. Elle est attendrie par les amoureux et rêve de manger un avocat en se promenant dans les rues de Eden. Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à Adam.
Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, Juliette par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge.
Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt bien roulée, ses cheveux blond paille dissimulent de façon opportune ses yeux rouges, son regard incandescent pourrait allumer n’importe qui.
Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon, que le feu de la lecture réapparaîtra.
Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie les écoles et leurs manières de prendre en charge les enfants, l’énerve au plus haut point, c’est surtout qu’elle est inculte elle-même. Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue maîtresse des écoles».
« On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ?
La mort est une éternelle jeune femme malicieuse. On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure froide et inaccessible, elle aime rendre service, à sa façon. Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori, Charles Perrault, lui donnerait presque bonne mine. Les contes sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop.
Elle est attendrie par les sentiments sincères et rêve de manger un beignet au chocolat géant en se promenant dans les rues de Sydney . Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à tout abandonner, sortir de ce cycle vicieux. Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, Aud par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge.
Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt petite et fine, bien que possédant de discrètes courbes, et surtout, elle est en chaire. Ses cheveux coupés dans un éternel carré plongeant dissimulent de façon opportune le petit sceau noir incrusté dans sa peau, qui lui rappelle qu’elle ne pourra jamais se soustraire à ces obligations désagréables.
Son regard malicieux et joyeux (qui se manifeste souvent lorsqu’elle est seule ou parmi les mortels) pourrait mettre en confiance n’importe qui. Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon créer une rencontre, un incident heureux, ou juste attirer un peu d’attention sur sa personne.
Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie les autres Principes. Leur manière de rire, si libre et suffisante quand ils la croise, l’énerve au plus haut point. C’est surtout qu’elle est la seule à être obligée, contrainte de rester. Sans doute parce que les autres n’ont aucune raison de partir…
Elle admire secrètement l’Amour et l’Imaginaire, ils créent de si belles choses ! Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue une simple chanteuse de rue. »
On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est une petite fille capricieuse qui trépigne d’impatience. On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure rebelle, elle aime les gens et cherche l’amour. Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori, Stephen King, lui donnerait presque bonne mine mais parfois il lui fait peur. Les contes fantastiques peuplés d’êtres étranges sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop. Elle est attendrie par les histoire d’amour et rêve de manger des glaces italiennes au bras de son ami le temps en se promenant dans les rues de Venise . Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à sa grande amie la Vie qu’elle voit souvent se pavaner un bouquet de fleurs à la main. Elle l’agace un peu celle-là ! Mais elles sont faite du même bois. Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, le nuage bleu par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt jolie, ses cheveux très noirs et en bataille dissimulent de façon opportune un front intelligent et grave, son regard pétillant pourrait séduire n’importe qui. Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon se sentir moins seule. Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie de temps en temps d’étranges personnages aux visions suicidaires et leurs manières de kamikaze l’énerve au plus haut point, c’est surtout qu’elle est rêveuse et voudrait voir un autre monde … Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue romancière. »
Je trouve cette forme d’exercice très sympa ! Ça change un peu. Voici ma contribution ?
« On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est une orang-outan. On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure impassible et insondable, elle aime observer les gens, s’imprégner de leurs ressentis, les regarder vivre, rire, parler, elle qui est dépourvue de parole, a pourtant un esprit fin et intelligent. Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori Terry Pratchett, lui donnerait presque bonne mine, la mort justement y est très amusant (les amateurs comprendront), les histoires sont abracadabrantesques, d’excellentes critiques de la vie, qui font relativiser et apportent légèreté et humour dans sa vie pleine de peine et de souffrance. Les Fantasy sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop. Elle est attendrie par les histoires d’amour épistolaires, les personnes qui affrontent l’éloignement en continuant de s’aimer éperdument, elle voudrait que chacun puisse en faire autant après son passage, garder des souvenirs et poursuivre un rituel, un rêve, d’ailleurs elle rêve de manger des crêpes en se promenant dans les rues de Quimper, un de ses premiers souvenirs de mort … Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à ceux qui restent, prise d’empathie elle essaie de leur insuffler du soulagement, du repis, de la tranquillité, même si elle n’est pas toujours reconnue et que son nom déclenche toujours des torrents de larmes ou des gorges nouées. Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, fleur de tranquillité par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt attendrissante, ses cheveux roux dissimulent de façon opportune son altruisme démesuré, son regard profond qui traduit ce que chacun cherche en sa présence et pourrait apaiser n’importe qui. Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon donner l’impression que les défunts reviennent, font un signe, transmettent quelque chose. Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie les anges et leurs manières de voleter partout l’énerve au plus haut point, c’est surtout qu’elle est si calme, cachée par une longue robe marron à capuche pour protéger son image, un animal, vous imaginer la tête des humains s’ils savaient… Mais ça ne semble pas les embêter de se représenter des petits hommes nus et potelés qui ont des ailes. Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue réparatrice de cœur brisé, se serait déguisée en Mme Irma et aurait usé de son regard si puissant pour réparer les vivants. »
Bonjour,
voici ma modeste contribution.
« On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? Elle n’est là que pour les vivants car, dès lors que nous mourrons, elle n’est plus.
La mort se conjugue au passé. On la dit sans cœur, pourtant, parfois, elle nous délivre et derrière son allure inéluctable, elle aime nous amarrer au présent. Elle nous dit qu’elle se manifeste au passage de chaque minute et nous suggère de la passer du mieux qu’on peut. Elle nous confronte ainsi à nos choix et à nos responsabilités.
Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori, Sénèque, lui donnerait presque bonne mine. Les lettres à Lucilius sont ses histoires préférées. Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop.
Elle est attendrie par les frissons et les murmures du fleuve. Elle rêve de manger un salmorejo en se promenant dans les rues pénétrées d’Histoire de Cordoue.
Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à celles et ceux qu’elle a emportés, leur sagesse et leur sérénité.
Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, lucidité par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt avenante, ses cheveux diaphanes dissimulent de façon opportune une authentique sincérité, son regard vif et perçant pourrait séduire n’importe qui. Personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon nous réveiller, nous ramener à notre tâche. Elle nous affranchit de l’esclavage de la nécessité de la vie pour nous rendre au bonheur minutieux de la vie.
Elle n’a pas vraiment d’amis, elle n’en souffre pas, elle se tient compagnie mais elle côtoie parfois des chimères et leur imposture gorgée de fourberies l’énerve au plus haut point. C’est surtout qu’elle est impartiale et sincère. Elle n’a aucune incidence sur les causes et les conséquences de nos actes et de nos décisions, elle met juste un terme définitif à la souffrance. Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue philosophe »
Bonjour à tous. Première fois pour moi donc merci pour votre indulgence. Peut-être quelques fautes, désolée.
Merci pour cet exercice. J’ai pris plaisir à le faire.
Bonne journée.
« On parle de moi au féminin, mais qui suis-je vraiment ?
Je suis la fin de toutes choses. La limite de la route. Parfois une solution. Je suis La Mort… mais je préfère qu’on m’appelle Point Final.
Théâtral vous ne trouvez pas ?
Point Final
Ne soyez pas effrayé. Allez-y, vous pouvez le dire à haute voix. Point Final !
Faites, je vous écoute. Promis, je ne viendrais pas vous chercher (sauf si bien sûr votre heure est arrivée )
Oui, j’ai beaucoup d’humour.
On me dit sans cœur, pourtant derrière l’allure effrayante et froide que vous aimez me donner, quand je peux aider, je le fais.
Vous ne me croyez pas ? Pas étonnant.
Pourtant, je ne suis pas si différente des autres âmes qui planent au-dessus de vous. Par exemple, j’aime les couchers de soleil. Que dites-vous ? Car ils indiquent la fin ? La fin d’une journée ?
Je suis donc si prévisible que ça ? Et dire que je pensais que la subtilité était l’un de mes points forts. Mais apparemment sur ce coup, j’ai été démasqué.
Il est vrai que j’ai un faible pour les choses qui prennent fin : la fin d’une chanson, la fin d’un pot de glace… ces derniers instants d’apothéose sont juste divins.
N’êtes-vous pas d’accord ?
Mais ce que je préfère dans mon existence, c’est la lecture. Oui, malgré le travail qui est le mien, je trouve un peu de temps pour lire.
J’ai l’impression de vivre aussi à travers toutes ces pages, tous ces mots. D’ailleurs, mon auteur favori, n’est autre qu’Ernest. Ernest M. Hemingway. Quel homme. Quel style. Et ses histoires… impossible d’en perdre une miette. J’ai eu un pincement au cœur quand il a décidé de me rejoindre. Je suis persuadé qu’il aurait pu m’enchanter encore quelques années. Mais bon.
J’aime à dire qu’une excellente intrigue donnerait presque bonne mine à un mort. Je vous vois rire vous savez. N’ayez pas honte, je suis tordant, je sais.
Mais si je dois être honnête avec vous, ce sont les romans d’amour que j’affectionne le plus. Ce sont mes histoires préférées. Je n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, j’en voit bien assez. Je suis toujours attendrie par ces héros qui surmontent toutes ces épreuves pour être avec l’amour de leur vie.
Magnifique.
Pouvez-vous garder un secret ? Juste entre nous. En ce moment, je me rends compte que j’aurais bien besoin d’une journée off. Un petit RTT de juste 24 heures. Je rêve de manger une glace à la pistache tout en me promenant dans les rues de Villeperdue (C’est une vraie commune, vous n’avez qu’à vérifier si vous n’avez pas confiance).
Parfois, quand je vais récupérer une âme ici-bas, je pense à toute la peine que je vais encore causer. Je vous assure que si je pouvais faire autrement… mais la vie est ainsi faite. Et s’il mettait possible de prendre un peu de temps avec les familles, les amis pour m’expliquer, vous faire comprendre. Mais on ne m’en laisse jamais la possibilité.
J’ai une petite demande, si je peux me permettre.
J’aimerais qu’on m’appelle autrement, que la faucheuse. Je suis sérieux. Si vous avez un faible pour les outils, essayez le marteau ou le sécateur par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse.
Et s’il vous plaît, qu’on m’imagine différemment que comme ce vieux squelette tout décrépi vêtu d’une toge. Ça me crispe quand je découvre dans un roman cette horrible description, alors que je suis, d’après moi-même, plutôt charmant et séduisant. Je suis grand, environ 2m80, d’où je viens c’est une taille tout à fait convenable. Mes cheveux changent de formes et de couleurs au grè de mes envies et heureusement, car je ne peux me permettre de faire une petite pause coiffeur comme vous autres. Le plus souvent, je les porte longs pour dissimuler de façon opportune l’énorme tatouage que j’ai sur mon épaule droite. Erreur de jeunesse. Mon regard, et bien c’est peut-être le point qui est à l’origine de cette méchante chanson de Marc Lavoine (elle a les yeux revolver) car d’un simple regard, je pourrais tuer n’importe qui. Mais pas d’inquiétude, j’ai appris à me contrôler avec le temps.
Personne ne me voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de mes petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. J’espère de cette façon pouvoir attirer un peu votre attention, et aussi j’avoue vous faire peur.
Soyez indulgents, je n’ai pas vraiment d’amis, mais je côtoie quelques anges, et certains démons cependant leurs manières de considérer l’être humain m’énerve au plus haut point.
C’est surtout que je suis toujours à vous défendre lors des réunions ou des anniversaires entre êtres suprêmes. J’entends souvent : « Non, mais l’humanité vu comment s’est parti, il faudrait que tu interviennes Point Final. Hop, tu mets tout le monde dans ton panier (oui j’ai un panier) et on recommence. » Et moi, je vous excuse, j’intercède en votre faveur. A chaque fois. C’est épuisant.
Je devrais peut-être prendre une année sabbatique finalement. Faire le point, réfléchir à mon avenir.
Si j’avais pu faire un autre métier, j’imagine que je serais devenu architecte. Pour bâtir des édifices majestueux, que les gens auraient tout loisir d’admirer, de contempler. Des édifices somptueux, que je pourrais détruire d’un claquement de doigts.
D’accord, je suis irrécupérable. Mais je ne vous conseille pas de m’en vouloir. Juste un petit conseil, entre amis. »
Point Final. 🙂
Yo ! Je trouve l’idée sympa tout de même !
Je m’excuse des éventuelles fautes de tape, je ne suis pas sûre d’avoir bien relu…
On parle d’elle au féminin, mais qui est-elle ? La mort est une petite fille. Une petite fille qui aurait sans doute été jolie, avec sa chevelure flamboyante, ses yeux verts purs et limpides, et ses tâches de rousseur. Oui, et elle l’aurait été, si seulement elle ne se noyait pas dans un habit noire bien trop large, qui traine derrière elle sur près d’un mètre, telle une robe de mariée fatale. Si seulement une capuche si sombre qu’elle absorbe la lumière ambiante ne couvrait pas l’intégralité de son visage, lui donnant un air de petite veuve. Oui, c’est bien le mot.
On la dit sans cœur, pourtant derrière son allure de croque-mort, de démon, de dépressive elle aime passionnément les enfants. Les autres enfants, ceux qui lui ressemblent à s’en méprendre, ceux qui sont libres, qui jouent l’esprit tranquil, lumineux d’innocence. Chaque fois qu’elle venait en voler un malheureux, elle ne pouvait retenir un vague tremblement qui parcourait ses veines. Oh, comme elle aurait voulu épargner ces martyres ! Elle ne pouvait se le permettre, car en tant que Mort, et bien… elle avait un rôle, un terrible rôle à tenir. Damné soit-elle, elle n’arrivait pas même à faire preuve d’un minimum de froideur, de cette cruauté qui, en d’autre circonstances, transparaissait pourtant si bien !
Ce qu’elle préfère dans son existence, c’est la lecture, elle a l’impression de vivre aussi à travers elle. D’ailleurs, son auteur favori, Rick Riordan, lui donnerait presque bonne mine. Les dix tomes de « Percy Jackson » et « Les Héros de l’Olympe » sont ses histoires préférées. Après tout, Rick peint Thanatos, le dieu grec de la mort comme étant plus proche d’Eros qu’Eros lui-même. Et confondre mort et amour, elle trouve ça tragiquement beau.
Elle n’aime pas les tragédies, d’ailleurs, elle en voit bien trop. Elle est attendrie par les animaux, comme tous les enfants. Un bébé panda, deux ou trois chatons nains, et voilà qu’on la croirait presque humaine !
Elle rêve de manger des glaces. Elle en hume l’odeur de loin avec envie, mais n’a pas le droit d’y toucher. Maudite soit cette vie d’injustice ! Si seulement elle pouvait y goûter, oui, goûter à une glace au chocolat en se promenant dans les rues de Beyrouth. Le Liban. Elle ne sait pas pourquoi ce bout de pays, menacé par une guerre imminente, lui plait autant. Peut-être parce que, meurtri et corrompu comme il l’est, elle voit en ses hautes montagnes, en ses côtes magiques, en ses eaux bleues, en cette nature moins ravagée qu’ailleurs et pourtant faible et malade par endroits, une représentation d’elle. Parfois, quand elle va récupérer une âme ici-bas, elle pense à tout et à rien. Au cinéma par exemple, dont elle entend quelques échos. Il lui arrive, dans quelques rares secondes de répit, de voir un film. Et apparemment, elle se révèle être actrice ! Le nombre de ses apparitions la surprend toujours, même si toutes sont bien loins de la vérité. En faite, elle se fait peur. La façon dont on la voit, elle, pauvre enfant, esclave qui accomplit sa maléfique besogne, l’effraie vraiment. On la nomme Sorcière ou Diable, rien de fort aimable. Elle aimerait qu’on l’appelle autrement, petite par exemple, ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et qu’on l’imagine différemment du squelette vêtu d’une toge. Elle se crispe quand elle découvre dans un roman cette horrible description, alors qu’elle est plutôt ronde, ou du moins elle se voit comme telle. Bon, elle se couvre bel et bien d’une toge pour le travail, mais le reste du temps, quand elle est seule, un jean et un t-shirt lui suffisent. Sess cheveux roux et frisés dissimulent alirs de façon opportune un frond de marbre, son regard brillant pourrait tuer n’importe qui sur le coup, car ses yeux, bien trop grand et clairs, tenaient plus de l’ange qu’autre chose.
Bien sûr, ce ne sera jamais le cas, et même l’habit noir n’est qu’une formalité, car personne ne la voit et c’est bien dommage, mais il est vrai que l’un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques. Elle espère de cette façon attirer l’attention, et peut-être rencontrer quelqu’un qui pourrait la voir, l’entendre, la serrer dans ses bras, essuyer ses larmes amères… Des humains, des enfants qui pourraient la voir, ce n’est qu’une vieille légende, et pourtant, elle y croit !
Elle n’a pas vraiment d’amis, mais elle côtoie des Dieux. Il y en a tellement, les humains ne se lassent pas d’en inventer. Et chaque fois qu’ils croient en quelque chose de nouveau, une autre divinité nait, si bien que c’est le bordel au ciel ! Elle y a même croisé des licornes, c’est pour vous dire. Enfin, ça l’amuse les licornes, ce sont en quelque sorte les dieux des enfants.
D’ailleurs, ces êtres là ne lui plaisent point. Leurs manières de la toiser de haut, comme zi elle n’etait qu’une employée (ce qui est malheureusement vrai) l’énerve au plus haut point, c’est surtout qu’elle est sensible, et préfèrerais qu’on la laisse en paix, si jamais la mort a le droit de jamais connaître paix.
Si elle avait pu faire un autre métier, elle imagine qu’elle serait devenue écrivaine. Pour raconter des histoires aux autres enfants, donner au lieu de reprendre, laisser paraître ses émotions au lieu de les refouler. Malheureusement, ce n’est qu’une utopie irréalisable.
C’est incroyable Nour mais j’ai pensé quasiment la même chose que toi !
En lisant l’énoncé cela m’a presque sauté au nez. Une petite fille. C’est amusant. Je vais chercher autre chose du coup. ?
On parle d elle au féminin, mais qui est elle vraiment ? Balayez tout de suite les idées reçues, et sachez que la mort est un homme. Un homme entre deux âges, qui mis à part sa pâleur maladive, ressemble à monsieur tout le monde. Il peut se promener tranquillement dans les rues, personne ne le reconnaît. On le dit sans coeur, pourtant derrière son allure stricte, son visage impassible de haut fonctionnaire conscient d être incontournable, il aime à cultiver son jardin, ses légumes bio font sa fierté; mais ce qu il préfère dans son existence c est la lecture, à travers elle, il a l impression de vivre, enfin ! D ailleurs son auteur favori Isaac Asimov lui donnerait presque bonne mine. Les space opera sont ses histoires préférées. Le temps d un livre, il s evade, il oublie tout de son travail et des enormes responsabilités qui pèsent sur ses epaules . Il n aime pas les tragédies, il en voit bien trop. Il est attendri par la fragilité et par courage des humains qui affrontent la vie, lui n a pas pu. Il rêve de manger des raisins chasselas bien mûrs, bien sucrés, dans les rues de sarlat , ou de riga . Parfois quand il va récupérer une âme ici bas , il pense à tous les problèmes sans importance qui encombrerent la vie de la personne qu il emporte . Il aimerait qu on l appelle autrement: le bout du chemin, par exemple , ça serait beaucoup plus sympa que la faucheuse, et surtout qu on l imagine différemment du squelette vêtu d une toge, ce qui est parfaitement ridicule puisque lui tout comme ses employés des pompes funèbres ne portent que des costumes 3 pièces . Il se crispe quand il découvre dans un roman cette horrible description alors qu il est toujours avenant et courtois , d ailleurs ses cheveux noirs mi longs bien coupés dissimulent de façon opportune son côté fantaisiste. Il est parfaitement conscient que son regard aussi compatissant qu implacable angoisserait n importe quel être humain. C est pourquoi personne ne le voit que quelques secondes avant son dernier souffle. C est bien dommage que les humains passent le plus clair de leurs existences à oublier qu il existe , peut etre vivraient ils différemment? L un de ses petits plaisirs est de faire tomber des livres dans les vieilles bibliothèques, il espère de cette façon se rappeler à leur bon souvenir, mais c est peine perdue ils le prennent pour un fantôme, alors que les fantômes n existent pas! Il n a pas vraiment d amis sauf bien sur sa soeur jumelle la naissance, ils se voient peu , chacun est trop accaparé par son travail , et il le regrette mais il côtoie aussi la vie, l amour , la haine, l envie, l espoir et beaucoup d autres , leurs façon de l ignorer, de le mépriser ou de le craindre l enerve au plus haut point. S il avait pu faire un autre métier il imagine qu il serait devenu cosmonaute, juste pour le plaisir de revenir sur terre après un très long voyage dans le vide de l espace.