— Plume !

— Muse !

— Oh ! Vous êtes de retour ! Alors, ce tour du monde ?

— Vite un câlin collectif !

*On n’entend plus que des frottements de tissus et des rires, un même un léger ronronnement (mais qui ronronne ??)*

— Oh, ça va tellement me manquer, ces moments toutes les quatre !

— On va encore se voir, Gaëlle, avec le roman participatif (d’ailleurs, n’hésitez pas à voir de quoi il en retourne ici (http://www.ecrire-un-roman.com/articles/ma-plume-ma-muse…rs-serie-sondage/)).

— Oui, je sais bien, mais c’est quand même la fin d’une belle aventure, alors je suis un peu nostalgique !

*Magali essuie discrètement ses yeux*

— Oui, moi aussi… un peu !

*Ma Muse tire la manche de Magali et Plume vole vers l’épaule de Gaëlle. Toutes deux chuchotent quelque chose à l’oreille de leurs deux amies. Toutes quatre sourient.*

— Merci ! Quelle belle idée pour ce dernier jeu !

— Oui, quoi de mieux que d’imaginer que le temps s’allonge un peu en ce soir de réveillon.

Si l’on gagnait une minute ce soir, à quoi l’occuperiez-vous, chers scribouillards ?

— Nous, sans aucun doute, on la passerait avec vous !!!


C’est étrange que ça se termine ainsi, ici, ensemble !

— Pour moi aussi, mais il était temps de passer à autre chose !

— Je suis d’accord, mais j’aimerais finir comme on a commencé !

— Je vois à quoi tu fais allusion ! Laissons-les avec cela !

— Merci à tous (et surtout à Cricri pour tous ces beaux moments d’écriture !

 

«La plume virevoltante fait son entrée. Légère, douce, colorée, elle file doucement plonger sa pointe fine dans l’encrier. Tranquillement, elle se pose sur le papier. Le noir de l’encre goutte sur la feuille. Tache du début ou point final ? La page reste blanche, la main hésite, l’écrivain sèche.

La muse, dispersée, ne sait plus que murmurer à cet homme qui a pourtant toutes les ressources en lui pour rédiger l’œuvre qui le hante. Il vit l’histoire, il pense les phrases, mais il n’en souffle mot. Désœuvrée, agacée, à court d’idées pour l’inspirer noblement, la muse prend la plume délicatement et lui chatouille le nez.

La muse joue, la plume rit. Sans s’en rendre compte, l’écrivain écrit. »