Samedi 20/09/2014 à 14h43 – portable de Magali. *Salut, Mag, j’viens d’avoir une lettre chez moi…* Samedi 20/09/2014 à 14h50 – téléphone de Gaëlle *Moi aussi…* Samedi 20/09/2014 à 14h52 *J’en reste bouche bée ! On en parle demain…* Samedi 20/09/2014 à 14h53 *Attends-moi, pour une fois…*
— Bonjour à tous! Une fois n’est pas coutume, Gaëlle est avec moi pour vous souhaiter la bienvenue pour ce nouveau jeu. Mais, avant cela, nous avons une terrible nouvelle à vous annoncer !
— Oui, une terrible… Abominable… Sanglante… Horrifiante…
— N’exagère pas non plus !
— Mouais…
— Ma plume et ma muse se révoltent !
— Pire, se rebellent !
— Enfin, voyez par vous-même :
Ma Plume, Ma Muse
Blog écrire-un-roman Gaëlle et Magali Animatrices du jeu « Ma Plume, Ma Muse » Ecrire-un-Roman Le Mercredi 17 septembre 2014 Chères Magali et Gaëlle, Victimes d’abus de pouvoir et d’absence d’égard depuis le début de la création de la rubrique portant notre nom, Ma Muse et moi-même (Ma Plume) tenons à exprimer notre mécontentement. Ma Muse est exploitée sans relâche depuis que vous vous êtes mis bille en tête de rédiger un jeu tous les quinze jours, vous rendez-vous compte de l’état de fatigue dans laquelle vous la laissez chaque dimanche ? Quant à moi, à raison de plusieurs brouillons, nombreuses ratures et maintes réécritures, je me retrouve toute fripée et totalement usée… Je tiens également à préciser qu’en tant qu’intermittents de la chronique, nous n’avons droit à aucune marque d’affection, vie privée ou encore sucrerie. Nous nous mettons donc en grève dès à présent jusqu’à ce que nos revendications soient entendues : un bain au lait d’ânesse par mois pour Ma Muse, de l’encre de chine noire pour moi-même. Nous souhaitons pouvoir nous reposer au bord de l’eau en sirotant un cocktail aux bonbons au moins une fois par mois et qu’un texte sur notre grandeur soit produit. Enfin, nous exigeons des remerciements publics pour notre travail… Vous n’êtes pas les stars de cette chronique et, pourtant, vous en récoltez toute la gloire. C’est une injustice que vous vous devez de réparer. Dans le cas où vous refuseriez de plier, nous vous serons obligés de prendre acte de notre démission en bonne et due forme, sans préavis, à compter de ce jour. Dans l’attente d’une prompte réponse en notre faveur de votre part, je vous prie de recevoir, nos salutations distinguées. Ma Plume, Ma Muse— La relire une nouvelle fois me fait froid dans le dos, c’est intolérable, ingratitude… Trahison…
— Mais enfin, calme-toi, Gaëlle. ça ne sert à rien de s’énerver ! Discutons-en avec Eric et Christine… Je suis sûre que l’on peut trouver un terrain d’entente avec elles.
— Oui, bon d’accord, tu as raison… Mais comment allons-nous faire sans elles ? Je n’ai pas la moindre idée de jeu !
— Mais si !
— Comment ça ?
— En refusant de nous aider et en nous écrivant cette lettre, elles nous ont données sans le savoir un très bon sujet !
— Mais encore ?
— Nous allons proposer aux scribouillards de rédiger une lettre de réclamations de leur personnage principal.
— Hum, oui, pourquoi pas ? Et pour ceux qui n’ont pas de personnage principal ?
— Ils peuvent prendre un personnage de fiction, de leur roman ou de leur film préféré, par exemple !
— Ok, ça se tient ! A toi l’honneur !
— Chers tous, pour cette nouvelle édition de Ma Plume, Ma Muse (en espérant que nous n’ayons pas besoin de changer son nom, d’ailleurs…), nous vous proposons d’écrire la lettre de réclamations d’un personnage principal à son auteur pour se plaindre de sa condition.
— De cette manière, vous pourrez travailler le style épistolaire et vous amuser à imaginer ce que pense votre personnage de ce que vous lui faites vivre !
— A vos plumes et à vos muses, avant qu’elles ne se débinent !
Dimanche 21/09/2014 à 20h30 *Mag’, comment va-t-on faire ?* Dimanche 21/09/2014 à 20h45 *Eric propose de leur faire une ovation dans notre prochaine rubrique …* Dimanche 21/09/2014 à 20h50 *Oui, ça pourrait fonctionner… D’ailleurs, en parlant de réclamations, un de nos participants m’a demandé des nouvelles de la surprise…* Dimanche 21/09/2014 à 20h53 *Zut ! J’espérais bien qu’elle passerait aux oubliettes !* Dimanche 21/09/2014 à 20h57 *Dommage ! On va devoir assumer maintenant…*
Chère Adrienne
Voilà déjà une paire d’année que tu as créé mon personnage, que tu composes mon histoire par bribes et par morceaux, au gré de jeux d’écriture et de mots imposés, de sorte que je me demande comment tu t’y retrouves et surtout: comment tu veux que tes lecteurs s’y retrouvent?
Par conséquent, je me permets de te donner deux conseils:
1.tout d’abord, tu devrais rassembler tous les éléments de ce puzzle et bien les poser à plat sur la table. Je sais, il t’en faudra une grande pour pouvoir tout disposer dans un ordre à peu près chronologique. Cette première étape te semblera fastidieuse (je te connais) mais elle est indispensable: elle te permettra de voir les redites, les trous, les incohérences. Car je peux te l’affirmer: il y en a. Ainsi par exemple, au bout de quelques mois tu as décidé de faire de moi un Ghanéen. Je suis désolé de devoir te le dire: dans ce cas, il faudra changer mon nom, qui n’appartient pas à la langue ashanti, supposée être celle de mes ancêtres.
2.ensuite, tu choisiras le bon angle d’attaque pour faire un bel incipit. Et tu dérouleras le fil de l’histoire. Libre à toi d’y mettre quelques retours en arrière, mais dans l’état actuel des choses, on passe du territoire ashanti à Anvers, Bruxelles, Accra ou ta verte campagne, et il me semble que c’est un peu trop demander à tes lecteurs – même de très bonne volonté – de s’y retrouver entre l’avant/après de mon arrestation à Accra, de mon évasion de prison, de mon arrivée en Belgique, de ma demande d’asile et de son refus.
Je te le dis sans détour: je ne m’y retrouve plus moi-même alors que c’est ma propre histoire!
J’espère que tu prendras la peine de réfléchir un peu à tout ça.
Bien amicalement
Muanza
Adrienne, je pense que Muanza soulève des points essentiels qu’il va falloir regarder de plus près !
De : (entre autres) Emilia Weber née Moriando, Thomas Weber XXIIIeme du Nom, et James Cathala :
A : Créatrice, Démon de Sadisme, et auteure débutante :
Bon, honnêtement, de vous à nous, vous ne pensez pas qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? Voilà un an que vous nous avez fait vivre le pire des enfers, et voilà, que maintenant, vous osez ne plus avoir d’idées ? Vous vous êtes même remise à écrire le premier chapitre ! Il n’y aurait pas un problème entre nous ? Nous avons vécu les pires misères du monde alors que vous étiez tranquillement posée devant votre ordinateur à martyriser les touches de clavier, alors que pour la première fois en 1 an d’écriture et 8 ans d’histoire, il nous arrive quelque chose de bien, vous osez sécher sur une idée ? Bon sang, mais demandez si vous les voulez, ces idées ! Nous voulons continuer de vivre ! Emilia et James ne peuvent pas s’arrêter alors qu’ils viennent de se laisser une place en or sur le trône de la liberté. Alors, nous sommes contre. Et on est trois à faire, aujourd’hui et jusqu’à ce que vous retrouviez l’inspiration, la grève. Demain, sur vos chapitres, nous allons poser des panneaux avec inscrit « Non aux trous d’inspirations, oui à la suite ! Fini la page blanche » et autres slogans que nous n’avons pas trouvé. Alors, si vous ne voulez pas voir votre précieux manuscrit salit de nos réclamations, allez donc reprendre votre recherche d’idées. En fait, ce n’est pas une menace ou un conseil, c’est un ordre ! Au travail ! Allez ! Au boulot, fainéante !
Hum, Nous nous sommes laissés emporter, nous vous prions donc de reprendre là où vous vous êtes arrêtée. S’il vous plait.
Je vous prie d’accepter, Mademoiselle, nos sincères salutations.
L’équipe de l’histoire,
(entre autres) Emilia Weber, née Moriando ; Thomas Weber, XXIIIeme du Nom (bien qu’il ne partage pas toutes nos idées, il vous demande continuer) ; et James Cathala.
Bon, après avoir lu beaucoup d’articles, je me lance enfin ^^
Kyle sans nom de famille pour l’instant.
À Julian Tétart, écrivain plus qu’amateur et glandeur à temps partiel.
Cher créateur,
Je t’envoie cette lettre pour te faire réagir. En effet, je ne suis que une idée, je n’ai même pas de nom de famille ! Tu as peut-être écris un synopsis de mon histoire, mais écris le premier jet nom d’un chien ! Tu m’as appris à me battre pour ne plus rêver ma vie, alors fais de même, vis ton rêve ! Tu crois que c’est en me laissant en plan que tu vas devenir écrivain ?! Si tu veux je peux te rappeler le nombre de personnages que tu as laissé dans un tiroir ? Alors bouges-toi, j’en ai marre de ces gosses bruyants de l’orphelinat… C’est pourtant pas si dur !
Sur ce, je m’en vais dormir. À la prochaine fois que tu m’écris !
Procrastination quand tu nous tiens !
Expéditeur : Mariette Brain,épouse Lemarcier.
Adresse : La Réserve au Moulin d’Aix. Aix en Provence.
Destinataire : Monsieur et Maître Jacandre , Auteur.
Objet : Double réclamation .
En tant que mère de Jacques « Jacandre » dans le roman (La Réserve au Moulin d’Aix), je vous informe que je suis inquiète à son sujet,très inquiète ! Notre fils Jacques veut
arrêter de collaborer avec vous,il souhaite même démissionner,ce qui entrainerai la
démission des autres personnages,et donc,la disparition du roman . Et,là ce serait une énorme catastrophe pour tout le monde.Alors,la raison de ce futur et imminent
désastre ! Et bien votre comportement ,cher Maître,,,vous nous »utilisez » au pied levé
à votre gré,à la minute, suivant votre imagination, qui est fertile,je l’accorde… Vous avez élaboré votre scénario,,, et bien,allons-y fonçons !Vous devriez annoncer ce que
nous devons faire quelque temps à l’avance! Avec vous on doit être toujours prêt à
agir,dans l’instant ! C’est de l’abus de pouvoir,vous nous prenez pour des larbins! ! Je
vous demande pour l’avenir de nous prévoir un emploie du temps ,chaque semaine,
nous serons ainsi informé à l’avance du travail à faire et cela nous facilitera la vie…
Cher Maître,tous ici reconnaissons votre talent d’écrivain,nous vous remercions de nous avoir donné la vie, et aussi cette existence dans ce merveilleux endroit, avec une superbe histoire.Pourtant,votre nonchalance avérée,l’abandon depuis quelques
semaines de votre oeuvre littéraire,sans prévenir,et le brouillons du manuscrit ,dans
un soudain » brouillard « , est resté en suspend, et abandonné dans un tiroir de votre
bureau ! … Tout ceci nous donne une raison de plus pour renoncer,c’est dommage,
c’est aussi avec beaucoup de chagrin que nous sommes tous,prêts à sombrer pour toujours dans la nuit des temps ! Alors,c’est un véritable gâchis ,les 22 personnages que vous avez crée,,,imaginés dans ce joli roman fiction condamné, ils vont avec lui
disparaitre dans les ténèbres de l’Univers à tout jamais !
Monsieur et cher Maître,si vous ne réagissez pas dans les plus brefs délais,,,Alors il
vous faudra garder en mémoire pour toujours ,notre collaboration présente ,active
sincère,même désintéressée , et puis votre catastrophique nonchalance qui nous
aura précipité dans le Néant ! Avant de disparaitre,nous étions tous très heureux,
de belles surprises étaient prévues,et puis le grand amour que allait vivre notre fils
bien aimé Jacques! Oh,mon Dieu faites que notre Maître revienne pour continuer notre histoire,notre vie !
Je vous prie,cher Maître d’accepter et de prendre en compte cette démarche,peut-être insolite et d’agréer l’expression de mes sentiments distingués
Mais ce n’est qu’une pause n’est-ce-pas? Une pause qui présage une reprise active de l’écriture, je n’en doute pas !
Merci Gaëlle ,c’est vrai mais les journées sont trop courtes,c’est difficile de faire tout
ce qu’on aimerait faire,,,le temps s’écoule un peu trop vite.Merci beaucoup.
Expéditeur : Mariette Brain épouse Lema
Ah, non,c’est pas possible,,,c’est insensé !
Expéditeur : Maurice Lemarcier. (le père de Jacandre).
Adresse :La Réserve au Moulin d’Aix. Aix en Provence.
Destinataire :Monsieur Jacandre l’auteur du roman.
Objet :Des excuses et de l’amitié.
Tous ici,surtout nous, parents,Mariette et moi,avons été choqué par les propos de
Jacandre,notre fils. Son grand-père Ange, sa grand-mère Marie se joignent à nous
pour t’informer que nous réfutons,tous les termes de la lettre que Jacandre t’a envo-
yé… Il est indéniable que tu sois fatigué par la rédaction de notre roman fiction,,, car
l’entreprise est très importante, bien sûr tu as mis en « Jachère » juste a un moment
cruciale ou nos amoureux,Jacandre et Gen semblaient décidé à se donner enfin leur
premier baiser! Alors,il est furieux ! Toutefois,nous comprenons ton décrochage ,ton
absence,,,(l’auteur de La Réserve au Moulin d’Aix) a le droit de se détendre ! Pouvoir
te donner du temps agréable avec ( ma plume,ma muse ) c’est bien,contrairement à
notre fils,nous pensons que c’est bénéfique pour ta culture, tu acquières surement
de l’expérience en plus grâce à ces jeux inventés par des gens très sympathiques,en
plus ,je suis sûr que tu reviendras poursuivre ton roman,notre roman … Je suis EMU
troublé,en pensant à l’époque que tu vis en ce moment,et,beaucoup de gens que tu
rencontre ne sont pas encore nés aujourd’hui ce 24 novembre 1970 ,,, C’est un Truc
Epoustouflant ,l’imagination des hommes,,,se promener dans les siècles !!!
Nous nous excusons auprès de tous ces gens qui certainement participent aux jeux
présentés par mesdames Gaëlle et Magali , pour les méchancetés écrites à leur encontre! « Toujours ému,car pour nous,elles ne peuvent exister »,mais, notre fils
Jacandre,le grand rêveur « est parti dans ton royaume » en 2014 !!! Bon,,, suivons-le
Alors,je dois dire à notre auteur Jacandre qu’il peut dormir tranquille,ses nuits ne
seront pas perturbées (par des bruits d’automobiles) .En effet,j’ai donné aujourd’hui
des instructions à monsieur Simonet, le responsable du musée auto à la Réserve
De ne pas sortir du musée une seule des 514 voitures entreposées … Donc toutes les
menaces de Jacandre à votre encontre sont caduques.
Je voudrais juste te demander une petite chose ! J’aimerais que tu écrives juste quelques pages,pour « qu’ils aient leurs premiers baisers » Ensuite tu prends tout ton
temps,avec tes plume et muse . Merci d’avance !
PS Tu nous a donné vies pour toujours,c’est quelque chose de magique…Ta fertile
imagination,riche et un peu vagabonde,nous rend extrêmement heureux,pour nous
c’est merveilleux,,,c’est un Rêve Merciiii !!!
Ce coup-ci on est loin des réclamations ! 😉
Oui,c’est vrai ,merci Magali .Il fallait que je mette les choses au point c’est plus fort que moi! j’ai un peu dérapé hein ! Merci beaucoup!
Expéditeur : Jacandre Lemarcier
Adresse : Montpellier–Aix en Provence
Destinataire: Jacandre Auteur,,,Etiolé,en dilettante
Objet :Réclamation urgente après délaissement,Abandon.
–Dis,quand reviendras-tu ?
–Dis,au moins le sais-tu ? Oh, Barbara !!!
Submergés de chagrin,inondés par nos pleurs,dans ce vilain brouillard qui nous enveloppe,,,je laisse le Bic,trempe la « sergent major »dans l’encre de nos larmes et,,,,
j’écris: La détresse incommensurable de ma famille,mes amis,,,de moi même est si forte depuis ton départ que tu dois revenir ! Ton absence prolongée que tu nous inflige est insupportable ! Dans notre roman,on se sentait si bien,moi,jeune homme de 25 ans portant fièrement ton nom,tu m’a fait naitre en 1945 ,mon histoire que tu as imaginé avec bonheur,s’est arrêtée le 24 octobre 1970 à cause de ton abandon !
Je vis réellement,tu as fait battre mon coeur,je t’attends pour continuer mon épisode
amoureuse ! …Tu t’es acoquiné avec ces deux dames,de »ma plume,ma muse »et ça dans un autre siècle,en 2014 ! D’ailleurs,elles ne devaient pas être nées en 1970 ! C’est une aberration d’être parti si loin,bien sûr ces jouvencelles ne jouent-elles pas à la maitresse ? Et, tu papillonne,auprès d’elles ridiculement,essayant de conquérir leurs coeurs,ou tout le moins être en faveur ! Pendant ce temps, nous,ici à Aix et à Montpellier on se morfond par ta longue absence! Tu nous a fait vivre heureux en cet automne 1970,avec cette demoiselle Gen on espère vivre un grand amour! on
reste pantois,c’est un coup de théâtre ! Reviens vite notre chagrin ne nous empêche
pas de nous révolter ! Nous espérons qu’à ton retour ,ta folle escapade,n’aura pas
perturbé ton imagination, étouffant même le « souvenir de notre si belle histoire »
Car,pollué que tu es, par ces amusements de scribouillards, des énergumènes si
pitoyables,et influenssables,même incorrigibles,qui ne valent pas tripette. Et que
ces demoiselles notent avec grande sévérité même quelquefois, ignominieusement
avec mise à l’index possible! Elles sont en train de t’Abimer! Je crois Jacandre que tu
es en pleine Cacophonie,il est grand temps de te ressaisir !!!
–Par la présente,on te demande de te désolidariser de Ces Plumes et Muses de ces
lointaines années…Faute de quoi,ma famille,mes amis et moi même,irons ressortir
de notre musée de la Réserve,nos automobiles « RENAULT DELAGE CITROÊN PEUGEOT BUGATTI PANHARD SALMSON »et bien d’autres et tous ensemble nous
partirons perturber tes nuits avec bruits de moteurs,klaxons, trompes ,jusqu’à ce que tu nous promette de revenir continuer le roman avec nous ! Rends-toi bien
compte que par ta (négligence),Gen et Moi ,épris l’un de l’autre,sommes sur des
charbons ardents guettons ton retour pour nous donner notre PREMIER BAISER !
Et les fleurs sont fanées!…..
» Je demande à mesdames Magali et Gaëlle de rester cool à mon égard,ce n’est pas moi qui a écris les mauvaises phrases si déplaisantes vous concernant. J’adore Ma
plume,Ma muse ! Vous me croyez,j’espère ? A l’avance merci
Ah,la faute ,dans la précipitation ,et c’est impardonnable j’ai dis que j’aimais ma plume,ma muse et vous bien sûr que je vous aime (il ne peut en être autrement)
Alors,timidement je vous embrasse….J’aurais peut-être pas du ! Je ne sais pas !
Bravo Jacandre ! Bien sûr on te croit ! Mais si ton personnage t’exprime qu’il faut moins jouer et davantage te concentrer sur leur histoire, c’est que tu as intérêt à mettre de côté les jeux d’écriture de temps en temps !
Merci Magali,je vais essayer de suivre ton conseil merci beaucoup!
Le vent souffle un peu et devant mes yeux écarquillés apparaît une feuille de voyage : une lettre venue d’un autre univer pour rencontrer le mien. Je l’ouvre un peu tremblante :
Devine qui c’est !
Mélly et Agadonne bien évidemment, mais c’est moi qui écrits car Monsieur est un peu grognon ces derniers temps. Tu dois certainement te douter des raisons qui nous ont poussées à en arriver là ? Si tu peux nous voir et raconter nos vies, l’inverse est aussi possible.
Agadonne et moi nous nous inquiétons de ta sentée mentale. Tu sembles penser un peu plus chaque jour que tu t’eloignes de la réussite. Tu es tellement désespérente, un peu comme moi, c’est vrai ! Mais je suis allée au bout de mes épreuves, j’ai fais ce qui m’étais possible et j’ai tenu bon. Et toi qu’est ce tu fais ? Tu te morfond ! Nous en venons presque à regretter de t’avoir dévoilé nos vies.
Tu penses vraiment avoir le choix ? Tu penses pouvoir nous laisser de côté ? Tu penses être maîtres de ton destin ?
Lorsque je suis venue à toi, nous avons fais ce pact ! Celui d’avancer ensemble et d’aller au bout malgré les épreuves. Il est temps pour toi de tenir ta promesse !
Tu sais combien nous t’aimons et moi et les autres sommes d’accords pour dire qu’il te faut percévérer !
Plus qu’une plainte ceci est un encouragement pour aller de l’avant. Nous avons confidence en toi, nous voulons juste que toi aussi tu crois à nouveau en nous ! Pour avoir écrits nos vies, tu sais combien les épreuves peuvent être difficile. Alors surmonte les tiennes ou nous ne te pardonnerons jamais !
Au passage, Ibrylise aimerait avoir l’air plus intelligent que Zorra. Leur rivalité n’a pas changée, elle est aussi amusante à regarder. Je suis d’avis à ça que tu l’enlaidisse pour avoir fait la réflexion. Pouvoir le charrier quelques jours n’a pas de prix !
Mélly, Agadonne et toute la bande.
(Dsl des fautes, j’écris de mon iPhone et ce n’est pas facile du tout XD)
Super Lucy ! Merci pour cette chouette participation venue d’un autre univers !
À : Celle qui change de pseudo comme de chemise
De : Sidney et les autres
Objet : Qu’est-ce que t’attends ?
Depuis que tu m’as imaginée, j’attends. J’ai attendu que tu me donnes la vie que je méritais et il m’a fallu un bon moment pour l’obtenir. Au début, tu t’es emballée, tu as fait des plans sur la comète et moi, je trouvais que c’était pas si mal. Et puis un jour tu t’es dit qu’il fallait « remanier ». Alors tu m’as fait déménagée, tu m’as inventé une famille et un réseau social, tu m’as fait vivre des trucs qui n’arrive pas chez les gens normaux. En tout cas pas chez les journalistes ! Okay, ça sert l’intrigue, je suis ton héroïne… Mais te souviens-tu m’avoir demandé mon avis ? Ne serais-ce qu’ une seule fois ? Tu t’es permise de nous manipuler. Oui, je dis « nous » car pendant que tu t’attelle à « remanier » ton recueil j’ai pu largement prendre le temps de fédérer tous les personnages que tu as créé pour ton premier roman et tous m’ont confirmé qu’ils ne voulaient plus être utilisés comme des marionnettes ! Donc nous faisons quelque chose d’inédit pour le monde anglo-saxon : nous nous déclarons en grève tant que tu n’auras pas pris tes responsabilités. Nous nous sommes mis d’accord sur des réclamations et ne céderons sous aucun prétexte.
1) Nous voulons tous avoir une vie stable. Donc arrête de nous la changer dès que ça te chantes !
2) Nous voulons plus de considération car nous savons à quoi nous allons être exposés et voulons une rétribution par avance.
Les jumelles et moi-mêmes t’obligeons à nous faire une grosse promotion qui devra être annoncée avant le point final du roman.
Mon homme aura bien besoin d’une retraite anticipée aux frais de la princesse et son collègue entend profiter de sa femme et de ses enfants que tu as fait vivre sur un autre continent !
Nous ne te demandons pas d’argent car c’est une vraie prise de conscience que nous souhaitons quant à notre statut et condition de personnage quel qu’il soit.
Si d’aventure, tu viendrais à continuer à écrire ce roman, sache que nous t’attendons de pied ferme et qu’une transgression, si infime puisse-t-elle être, à ces deux volontés signerai l’arrêt de toute collaboration. Nous préférerions être sacrifiés sur l’autel de l’anonymat que de continuer à vivre cette humiliation.
Mais si, il faut écrire ton roman !!!
Texte très sympa Aurore 🙂 Bravo!
Maintenant que tu as l’avis de Sidney, il serait temps d’en tenir compte ;).
Merci à toute les deux.
Je veux en tenir compte, mais j’ai pas encore la capacité de me démultiplier.
Donc priorité absolue aux écrits pros ( je passe un diplôme cette année, donc faut pas que je me loupe). Ensuite, je serais certainement sur le recueil et le roman en alternance ( pour pas froisser Sidney, elle a l’air susceptible ). Je pense finir le recueil avant car j’ai pas mal avancé.
Thème très sympathique ! 😉 Je m’y essaie, car je n’ai pas l’habitude d’écrire ce genre de texte. ^^ (Veuillez excuser mon incompétence, je m’en excuse d’avance.) xD
À : Cassie ou Celle-qui-n’écrit-plus-vraiment
De : Kilda
Objet : Délaissement regrettable (et temporaire, n’est-ce pas?)
À toi qui m’as abandonnée,
Sache que je ne te pardonne pas ! Qu’importe tes excuses, qu’importe tes regrets, qu’importe ta non-organisation, née de la pointe de ton stylo, mon existence est désormais inconstestable ! Quoi que tu fasses, quoi que tu penses, quoi que tu veuilles, mon histoire te hante et ton coeur te pousse à l’écrire ! Tu peux déchirer cette lettre, pleurer l’encre que tu ne verses plus, maudire la perte de temps accumulée entre ta paresse et la fin du roman dans lequel ma vie prend place, si tu ne prends pas ton stylo, si tu ne couches pas sur papier mon récit, si tu restes indécise, tes plaintes resteront vaines.
Tu m’as forgée audacieuse et volontaire, curieuse d’un monde qui m’est devenu inconnu, tu dresses sur mon chemin des hésitations que je balaies de ma témérité, tout en moi me pousse à avancer. Par cette lettre, je souhaite te rappeler les devoirs que tu as envers moi et envers toi-même. Tu m’as promis l’achèvement de mon histoire, un roman entier! Ne serait-ce que des mots, des promesses muettes sans autre valeur que d’être données, pour ne jamais s’accomplir ? Tu ne m’as pas offert un caractère qui s’accommoderait d’une si pitoyable excuse, c’est pour cette raison que je t’envoie cette lettre. Mon majordome précise qu’il ne manque point grand chose à la finalisation de notre histoire – juste un peu plus de motivation!
Bats-toi donc vaillemment contre la Procastination, comme tu nous as appris à nous battre! Défends-toi de ta paresse, comme tu nous as appris à défendre notre existence! Puise en toi des forces pour écrire et laisse-nous parachever notre oeuvre. Nous sommes capable de nous débrouiller dans le fouillis du roman, donne-nous simplement les idées sur lesquelles se lancer !
Amicalement,
Kilda
P.S. : Il semblerait que tu te sois prise d’affection pour un personnage secondaire de notre roman et des rumeurs courent même que tu lui consacrerais une nouvelle voire – absurdité pure et cruelle – un roman entier ! Mon majordome et moi-même sommes offusqués de cette idée grandiloquente et te prions de revenir céant à une priorité légitime : nous !
Au plaisir de recevoir très prochainement ton coup de stylo,
Tes vampires préférés.
Super Cassie ! Allez allez on se motive !
Super Cassie! J’ai hâte de découvrir Kilda et son majordome avec cette lettre! 🙂 voir même un personnage secondaire mais chuuut
Expéditeur : Zihânn,
Localité : Les limbes de l’oubli
Destinataire : Geneviève, auteure à ses heures perdues
Objet : Réclamation
Très chère Geneviève,
Pardonne ma hardiesse de te considérer avec sincérité comme très chère. En effet, d’une certaine manière tu m’as donné la vie. C’est donc en fille que je m’adresse à toi et cependant avec tout le respect d’une créature de l’ombre face à son créateur.
Il y a à présent plus de deux ans que Iorik et moi vivons dans le tiroir de ton inconscience dans lequel tu remises tous tes projets d’écriture. Certes le lieu, bien qu’exigu, ne manque pas de confort. Et puis un peu de repos en compagnie de Iorik n’est pas fait pour me déplaire, surtout quand on sait toutes les péripéties que nous avons traversées.
Comme tu le sais, nous avons eu pendant presqu’un an la visite prolongée de Lucile et Yanis ainsi que d’autres personnages de moindre importance mais d’agréable compagnie.
C’est justement là le sujet de ma réclamation. Tu as ressorti Lucile, Yanis et d’autres encore pour terminer de mettre leur histoire par écrit. Crois bien que je t’en félicite. Mais je te rappelle que nous étions avant elle sur la liste des priorités. Crois bien que je ne m’abaisse pas à de la jalousie envers cette charmante personne mais je commence à étouffer un peu dans mon tiroir. Et puis, je dois te prévenir que certains d’entre nous commencent à devenir flous, éthérés. Je suis sûre que leur souvenir s’efface de ta mémoire et je crains que ça ne nous arrive à tous.
Avant que ne survienne cet affreux gâchis, je voulais t’alerter sur la situation et te faire passer le message qu’il est temps de te secouer et d’enfermer ta copine Procrastine au placard afin que nous puissions prendre un peu l’air. Tu m’as créée fille de la nature et de la forêt, tu peux donc imaginer la langueur qui est la mienne dans ce tiroir obscur.
Je te remercie de l’attention que tu ne manqueras pas de porter à la présente. Iorik lit par-dessus mon épaule et me demande d’ajouter qu’il se sent à capable de démolir les murs de notre prison à coup d’épée, de hache et de poings s’il le faut. Crois bien que nous serions désolés d’en arriver à de telles extrémités, mais la longueur de l’oubli dans lequel tu nous laisses nous embourber ne nous offre malheureusement pas beaucoup d’alternatives.
Au plaisir donc de nous retrouver bientôt,
Ta dévouée Zihânn
BRAVO Zihann !! J’espère que Geneviève entendra ton appel. Je suis sûre que tu sortiras de ce tiroir sombre grâce à une idée lumineuse !
Merci Magali, je crois que Geneviève va devoir entendre sa « fille de papier » si elle ne veut pas qu’il arrive des bricoles à son tiroir !
J’ai trouvé le thème très amusant, merci à vous deux de nous proposer ces jeux.
Bonne soirée
Avec plaisir ! 😉
Super Zihânn, eh bien, avec cet argumentaire, ta créatrice ne peut pas de laisser disparaître de sa mémoire. Bon courage à Geneviève pour l’écriture!
Merci Cindy
Objet : réclamation / frais de teinturier
Chère Chasseuse de la nuit,
J’ai remis à maintes reprises aux bons soins de mon teinturier les articles suivants : vestes, tee-shirts, pantalons, pullovers, afin de traiter diverses taches d’origines organiques. Il a bien du mal à en venir à bout.
Vous n’êtes pas sans savoir que le travail que vous m’imposez au fur et à mesure des élucubrations de votre cerveau dégénéré entraîne nombres désagréments. Or, je constate avec déplaisir que tous les frais engendrés sont intégralement payés par moi-même ! Je ne mentionne même pas les articles totalement irrécupérables et jetés, suite aux explosions de têtes de goules ou éclatements de cages thoraciques de vampires.
J’estime ne pas abuser en vous demandant par la présente de participer un tant soit peu à ces frais, puisque vous n’êtes pas sans savoir que le salaire d’un agent du GIAR vole aussi haut que le QI d’un candidat de télé-réalité. Je vous rappelle qu’en tant qu’auteur, vous êtes tenu de prendre soins de vos personnages et les prévenir de tout risque potentiel lié aux activités imposées.
Je vous serai donc gré de bien vouloir procéder à la réparation de ce préjudice financier (les préjudices moraux feront l’objet d’un courrier séparé) en me versant un dédommagement à hauteur du montant des factures jointes à la présente. Faute de quoi, je serai contrainte de procéder à une visite nocturne impromptue (et je ne souhaite pas en arriver à de telles extrémités).
Dans cette attente,
Sincères salutations,
Léa Bacal
Un autre genre, mais tout aussi excellent !
Bravo !
Morte de rire! J’adore, c’est excellent 🙂
PARFAIT !! Je retiens surtout la phrase qui m’a faite explosée de rire : » le salaire d’un agent du GIAR vole aussi haut que le QI d’un candidat de télé-réalité »… Tellement bien trouvée !
Bravo et merci ! 😉
Katherine Spencer
Personnage Principal d’Imagine
Cindy Costes
Auteur si elle s’y mettait
Quelqu’un part ailleurs que devant son ordinateur
Dimanche 21 septembre 2014
Chère Cindy,
Délaissée, je me vois contrainte à cette extrémité. Objet de votre imagination, j’ai grandi et pris de plus en plus de place. Vous m’avez créée de toutes pièces pour servir un sujet qui vous tenait à cœur. Pour cela, j’ai dû perdre un être cher. Je suis devenue veuve. Que je n’aie jamais connu Mike n’a aucune espèce d’importance. J’ai appris à l’aimer de la façon dont vous l’avez dépeint. Je reste avec ma peine immense sans que celle-ci ait une quelconque utilité.
En effet, vous n’avez pas commencé votre manuscrit. Vous remettez au lendemain. Jeter quelques personnages sur le papier ne suffit pas. J’ai une cause à défendre, des idées à faire passer, mon histoire à raconter. J’ai envie de m’épanouir, de vivre ma vie.
Je ne supporte plus de n’être qu’une ébauche. Je veux vivre ailleurs que dans votre imagination. Vous reculez par manque de confiance. Mais en qui manquez-vous de confiance ? En vous ou en moi ? Vous ne me trouvez peut-être pas assez bien pour illustrer votre Histoire ?
En tant que Personnage Principal, je me sens prête à démarrer cette aventure. J’exige que vous arrêtiez de procrastiner et que vous me couchiez sur écran avant Noël. Vous ne pourriez pas me faire plus beau cadeau.
Dans le cas où votre manuscrit n’aurait pas significativement avancé à cette date, je me verrais contrainte de m’effacer de votre mémoire pour retomber dans l’oubli.
Dans l’attente d’un sursaut -lisez un bond gigantesque- de votre part, veuillez agréer mes salutations distinguées.
Katherine Spencer
Zut, j’ai perdu toute la mise en page 🙁
Excellent Cindy !
Vraiment un très bon texte, bien imaginé et bien écrit. Ton personnage aurait la parole, je suis sûre qu’il ne parlerait pas autrement !
Tant pis pour la mise en page, cette lettre est EXTRA !! J’espère que ton personnage aura su te motiver pour avancer ton manuscrit ! 😉
Merci Chasseuse, Zihânn et Magali 🙂
Je lui ai promis que cet après-midi, je m’occupais d’elle et uniquement d’elle. Elle avait l’air un peu calmée. Ouf!
Très sympa, j’adore le thème. Il n’y a pas à dire, Ma Plume a vraiment une belle plume, elle doit avoir une bien jolie Muse.
J’ai déjà commencé à réfléchir, reste plus qu’à rédiger!
J’avais lu un roman de Bernard Simonay, en panne d’inspiration qui se retrouve confronté à son personnage récurrent que lui seul voit. C’était sympa. On m’a aussi parlé d’un livre de Musso sur le même thème.