— Salut, Magali et tout le monde !
— Bonjour, Gaëlle !
— Hier, j’ai regardé le pire navet-guimauve de tous les temps, que je ne citerai pas, par respect pour les scénaristes…
— Aïe ! Plusieurs titres me viennent en tête, mais continue.
— Tu imagines la scène du coup de foudre avec tous les clichés « cucul la praline » possibles, tu enlèves l’émotion profonde, car tu restes aveuglée par la surbrillance de l’image. Bref, je m’arrête là, ça dégoulinait de miel… Pas celui qui, d’une douceur intense et sucrée, fond dans la gorge, mais celui qui s’agrippe au pot, crée un fil coulant au coin de la bouche et qui te laisse les doigts poisseux… Tu vois le genre ?
— Oh, tu ne voudrais pas la raconter quand même ? C’était la Saint-Valentin récemment et j’aspire à un peu de romance dans notre rubrique !
— Non, j’y ai perdu la vue et l’inspiration pour le moment. Ce qu’il me faudrait, c’est de bons exemples de ce que donnerait un instant authentique et romantique dans les écrits…
— Excellente idée ! Tu en as un bel exemple dans « Éveille-moi » de Christie Bronn, c’est le dernier livre de ce genre que j’ai lu. (cliquez ici pour en savoir plus) En tout cas, je suis sûre que tous les personnages de nos scribouillards pourraient vivre un coup de foudre ! D’ailleurs, moi aussi, j’aimerais bien les lire.
— Je m’en doutais ! Chers tous, racontez-nous le coup de foudre d’un de vos personnages, en insistant sur les émotions. La connaissance de votre personnage en profondeur est essentielle pour rendre son trouble ou ses attitudes crédibles. Il faut que l’on comprenne la scène, qu’on se reconnaisse dans votre personnage, qu’on s’identifie à lui jusqu’à vibrer avec lui… Donnez-lui de la vie, des formes, des couleurs… Bref, rendez-le vraisemblable !
— À vous de jouer, faites-nous rêver, rire ou pleurer…
— Si tu savais comment mon mari m’a abordée la première fois, tu rirais !
— Dis-moi, tu veux bien me raconter ? Promis, ça restera entre nous !
— C’est un peu aux antipodes de l’amour et du glamour… Mais puisque tu insistes… Nous nous sommes rencontrés dans une soirée, mais la première fois qu’il a eu la possibilité de m’aborder, nous étions dans un train et…
Bonjour ! Je viens de découvrir le site ! Et j’ai envie d’essayer !
La rencontre
Aujourd’hui c’est mon anniversaire. Comme d’habitude ma mère l’ignore. Je fête mes 18 ans, seule, ma mère n’est jamais là pour moi et mon père, j’ignore qui il est. Ma vie n’a rien d’amusant, je vis dans l’ombre de mes propres murs. Je n’ais pas d’ami. Mon temps je l’occupe à chercher un père à qui je ne manque pas. Un père que je voudrais connaître, un vide que je voudrais combler.
Il est tard, les lumières de la ville viennent de s’allumer, il pleut. Je marche d’un pas silencieux, les gouttes de pluie s’écrasent sur mon visage fin et délicat, la lumière des lampadaires éclaire ma chevelure rousse jamais coiffée me donnant un air sauvage. La ville est calme, les enfants du petit quartier sont couchés. Personne ne m’attend. J’ aimerais bien que ma mère s’inquiète, qu’elle appelle pour savoir où je suis. Mais il n’en ait rien. J’aimerais bien que mon père pense à moi. J’ aimerais bien manquer à quelqu’un. Seulement comme tous les soirs je rentre seule, mes grands yeux vert mouchetés d’or baissés vers le sol à compter les dalles grises. Je ne marchais jamais en regardant devant moi. Soudain je rencontre violemment quelqu’un. Je m’arrête et relève la tête pour m’excuser timidement. Seulement quand je me retrouva face aux grands yeux bleus d’un jeune homme blond d’environ 25 ans, aucun mot ne fût prononcé. On se tenait là, l’un en face de l’autre et on se regardait sans parler. Nos coeurs battaient à l’unisson. Je m’étais noyée dans les yeux de l’inconnu. Je ne sentais plus mes jambes et j’avais atrocement chaud. Mais qui était il pour me faire cet effet ? Je ne sentais même plus la pluie. Mes mains étaient moites et comme une gamine je ne pouvait plus parler. Mes lèvres étaient sèches. Ma tête me faisais un mal de chien, je tremblais et je commençais à flancher. J’avais mal au ventre. Puis il sourit et se fu l’instant magique de trop. Je m’évanouie dans ses bras tandis que mon coeur battait si fort qu’on pourrait croire qu’il allait sortir de ma poitrine.
Trou noir.
Voilà ! Je pense que la narration avant le coup de foudre est un peu longue ? Ce qui m’éloigne du sujet demandé. Elle empêche de bien rentrer dans le coup de foudre non ? J’aurais du mettre du dialogue ?
Et je crois avoir quelques problèmes de temps non ?
J’espère que vous allez répondre. J’attends vos conseils avec impatience.
Il est vrai que l’introduction est un peu longue pour cette exercice, mais ça conviendrait très bien dans un roman ou une nouvelle. Les dialogues ne sont pas forcément nécessaire, en l’occurrence je pense que c’est utile, la narration se suffit à elle-même car tu décris des sensations, des sentiments. En tant que lecteur on entre dans sa tête on a donc pas besoin de parole et le coup de foudre n’est-ce pas ça? l’évidence sans qu’aucun mot ne soit prononcé. Pour les temps, ça ne m’a pas choqué mais il y a effectivement des erreurs de conjugaison, mais rien d’insurmontable, tu les verrais probablement en te relisant.
Bonjour !
Marie-Thérèse a 37 ans, à la suite d’un grave accident de la route, il y a bientôt 3 ans, elle est ressortie de l’hôpital avec un terrible handicap, elle est devenue paraplégique. Dans sa petite maison, elle vit seule. Avec son caractère énergique, son amour de la vie elle s’est organisée, sa vie est bien réglée. Avec sa chaise électrique, elle sort, fait même ses courses et puis son plaisir, c’est d’aller à la salle communale, deux fois par semaine pour rencontrer des gens sympathiques pour jouer aux cartes ou bien au loto .
La semaine dernière, en arrivant, un jeune homme d’une trentaine d’années chaleureux, s’est présenté : Patrick lui dit-il, je serai enchanté d’être à vos cotés, vous tenir compagnie, accepteriez vous ? Oui, j’accepte avec grand plaisir ! On a discuté, on a rit , on s’est raconté nos vies . Aujourd’hui, c’est la deuxième fois que l’on se retrouve, on a poursuivi notre conversation pour se
connaitre davantage. A la fin de la soirée,il m’a raccompagnée jusqu’à ma porte. A vendredi me dit-il ! Merci,vous voyez avec ma chaise électrique, je suis autonome , tout va bien ! J’aurai peut-être du l’inviter à prendre un verre ,mais j’essayai de freiner nos ardeurs naissantes ! A sa demande,je lui ai donné mon numéro de téléphone .
Elle a le cafard, rentrée chez elle, elle pleure, pense que ce gentil garçon semble ne pas être insensible à son charme, mais à cause de son handicap, elle doit rester ferme, elle pense même trouver une solution pour ne plus le rencontrer, mais pense à
lui, si « adorable » il risque d’être très malheureux ! Non, même si ce n’est pas raisonnable,je continue, je reconnais, ce n’est pas
bien de ma part, car pour moi,l’amour,c’est fini ! Le pauvre garçon pensai-je !
— Allô , c’est Patrick !
— Bonsoir Patrick !
— Je voulais , juste vous remercier pour la soirée passée en votre agréable compagnie !
— Vous savez, moi aussi , j’ai eu beaucoup de plaisir , c’était très agréable de discuter tous les deux !
— J’avais peur de vous importuner, excusez moi, je suis vraiment culotté !
— Vous ne me dérangé pas,je viens juste de finir mon diner en compagnie de mon chat Felix !
Et on a discuté comme ça pendant longtemps ,peut être une heure ! Ce soir là j’ai eu du mal à m’endormir ,j’étais heureuse,
et triste, je souriais et je pleurais !
Ce vendredi,il est arrivé une heure avant ce qui était prévu,avec un superbe bouquet de roses rouges , on s’est embrassé pour
la première fois, » sur les joues « il sentait bon !
— Vous n’avez pas une chaise roulante ordinaire? car ce serait plus pratique pour aller au restaurant demain midi !
— Oui, j’en ai une, mais il faudra me pousser, au fait quel restaurant ?
— Je veux être votre chevalier servant, y voyez-vous une raison de me refuser ce plaisir !
— je n’aurais jamais espérer un chevalier aussi charment et courtois, c’est un plaisir de vous avoir,cher chevalier !
Je pensais que j’en faisait trop, il m’étais impossible de faire autrement, j’étais euphorique, je ne voulait pas reculer !
— Je voudrais vous demander quelque chose ! deux choses !
— Dites-moi !
— On pourrait se tutoyer ???
— Tu as une bonne idée Patrick !
— Tu es magnifique ma,, Marie-Thérèse ! J’aime ta joie, ton sourire, près de toi je me réchauffe, je suis tellement bien près de toi
— Et la deuxième chose ?
— Et bien, j’ai un peu peur de ta réponse, je suis très heureux de te connaitre, j’aimerais tant continuer avec toi ! Je crois qu’il me
serait impossible de ne plus te voir , je t’ouvre mon coeur , et quelle joie si tu avais des sentiments pour moi !
— Tu vois mes larmes,est-ce raisonnable? j’ai tout ce qu’il faut pour rendre un homme heureux, sauf mes jambes !!! Je suis touchée, je suis même anéantie ,,, Je suis amoureuse de toi depuis notre première rencontre ,mais je me maitrisais à cause de
mon état … Mon Dieu, quel bonheur !
Et je pense que ce garçon si gentil ferait le bonheur d’une femme valide et moi je vais me l’accaparer ! mais je suis heureuse !
— Je t’aime et je vois que tu m’aimes ,alors,c’est enfin le bonheur,ma chérie ! me dit-il en m’embrassant avec AMOUR !!!
Ce fut un véritable coup de foudre !!!
Marie-Thérèse et Patrick ne se quittèrent plus et vécurent une merveilleuse vie d’amour !
Ton histoire de coup de foudre pourrait être touchante, mais il a un souci au niveau des paroles rapportées et du narrateur. Parfois c’est Marie-Thérèse qui raconte et certaines phrases non…
Bonjour, Gaëlle !
J’ai connu réellement cette merveilleuse histoire d’amour,nous connaissions Marie-Thérèse, c’était dans les années 80 !
Dans la famille,nous avions été très touché par ce couple incroyable et tellement amoureux !
Mon texte est mal écrit et j’en suis contrarié, car je voulais vous en faire profiter, c’est dommage ! Pourtant, ce coup de foudre
doit être assez rare entre une personne handicapée et une personne valide ! Je suis toujours très ému en pensant à eux !
Bonjour !
Des souvenirs racontés au présent …
A la piscine Molitor à Paris,je m’entraine deux fois par semaine à nager sous l’eau pour améliorer mon apnée !
Je suis Céline, 22 ans , sportive, célibataire, heureuse de vivre ! Je suis à ma deuxième plongée, là j’espère dépasser
les deux minutes ! … Soudain, un jeune homme vient tout près de moi, me regarde, me souri, tout en nageant à mes
cotés. Ravie, étonnée, je lui fait mon plus beau sourire et lève un pouce en signe de bienvenue et continue mon
entrainement, tout à mon effort et à mon objectif ! Mais aussitôt sortie de l’eau, » je refait surface » et cherche mon
nageur en vain ! Je voudrais absolument le connaitre, ce qui est difficile, je n’ai vu que son visage ,aucune idée de sa
corpulence ou la couleur de ses cheveux ! En somme,je vois ses yeux magnifique regard, un peu contrariée, dépitée,
je vais me rhabillée dans ma cabine,tout en pensant à l’apparition soudaine de ce jeune homme. Il m’a bien eu celui-la
et je suis dans un état, comme si j’avais perdu un objet précieux ! Impossible d’enlever l’image de son regard qu’il m’a
joliment « donné » comme un poisson dans l’eau… Je suis désemparée, je pense même bêtement qu’en retournant dans
l’eau,je vais le retrouver ! Que m’arrive-t-il ! C’est si fort, Comment est-il ? Blond,brun,roux petit ,moyen,grand ?
Toujours dans mes pensées envahissantes et incontrôlables ,je me retrouve dans la rue,très triste et comme oppressée .
Hello !.. Une voix forte derrière moi, je me retourne ! Un beau jeune homme blond me rejoint en disant : Belle sirène,
n’ayez pas peur,je ne vous veux que du bien !.. Je ne vois que ses yeux, les yeux de mon nageur retrouvé enfin ! J’ai des
frissons qui partent de la tête aux pieds, je lui réponds dans un souffle : Je n’ai pas peur,,, il me prend la main, cette main
tiède me comble de joie ! Il me dit, On pourrait nager ensemble, marcher ensemble, et même vivre ensemble !
Pour toute réponse, je lui serre la main très très fort , me tourne vers lui , nos regards se fixent si fort que l’on entrevoit
tout le bonheur qui nous attend ! Oui,lui dis-je !
J’aime cette idée de n’avoir vu que ses yeux 🙂 attention toujours à ta ponctuation !
La pluie tombait en ce dimanche soir d’automne, la ville était triste et moi aussi.
Célibataire depuis deux mois après une rupture difficile, je rentrais seule d’une soirée bien arrosée.
L’esprit ailleurs, je longeais la grande avenue qui menait à mon immeuble quand soudain un homme surgit d’un bar en parlant très fort et en insultant quelqu’un se trouvant à l’intérieur. Il me bouscula en reculant. Je levais les yeux, prête à l’injurier, et mon souffle se coupa… De grands yeux noirs, un regard troublant, une chevelure digne des mannequins dans les magazines, ce corps musclé qui apparaissait sous un t-shirt moulant… Mes jambes se dérobaient sous moi.
« -S’cusez, mam’selle!!
– Euh… oui… euh… ce n’est pas grave.
-C’est cet imbécile aussi qui ne veut plus me servir.
-Ah! …
Les mots ne voulaient pas sortir, je m’exprimais comme une adolescente qui rencontrait son prince charmant.
Son regard se posa sur moi et il me dévisageât. Une étincelle brillait dans ses yeux.
-Désolé, mam’selle, je ne vous est pas fait mal?
-Non, non, ça va, merci.
Le ton de sa voix se radoucit et je sentais que je ne lui était pas indifférente.
-Je peux vous offrir un verre pour me faire pardonner?
Sous ses airs de gros dur, cet homme avait l’air si fragile, et seul. Je décidais d’accepter. Après tout, rien ne m’en empêchait.
-D’accord.
-Moi, c’est Dan.
-Et moi, Sara. Enchantée de faire votre connaissance.
-Merci, moi aussi, une si belle jeune femme qui accepte de boire un verre avec moi, ce n’est pas si souvent.
-Ah, vous êtes célibataire?, lui dis-je, comme une effrontée, me surprenant moi-même de tant d’audace.
-Euh… oui, dit-il, surpris de ma question.
Il me prit la main, cette main si sûre qui me fit frissonner, et nous partîmes ensemble vers un autre bar.
Nous étions là, marchant sous la pluie froide qui ruisselait dans nos cheveux. Il ne devait pas faire plus de deux ou trois degrés. Mais nos cœurs battaient tellement la chamade à l’unisson que nous ne nous en rendions même pas compte.
-Voilà, mon petit Théo, tu sais maintenant comment nous nous sommes rencontrés ton grand-père et moi.
Une jolie rencontre, mais il me manque un peu des sensations ressenties par Sara à mon goût et attention au tiret de dialogue 😉
Je suis en retard, j’attrape mon sac et pousse violemment la porte pour sortir. J’ai heurté quelqu’un, un jeune homme est étendu par terre sur mon perron et me regarde ébahi. Le rouge me monte aux joues, le seul jour où un charmant jeune homme est devant ma porte, je l’assomme.
« Je suis désolé, dis-je en lui prenant le bras pour l’aider à se relever. »
Il me sourit et son visage s’illumine, un frisson me passe entre les épaules. Je ne peux quitter des yeux son sourire. Il est maintenant debout et son regard plonge dans le mien, ses yeux sourient aussi. Ma main est moite dans la sienne, je suis comme arrêté sur place et son parfum me fait tourner la tête. Nous sommes là, ma main dans la sienne, il me tient gentiment et me regarde en souriant, le temps s’est arrêté, peu importe où j’allais, plus rien d’autre ne compte.
J’adore. C’est bref mais tellement intense!!! J’adore!!
Vraiment bien en effet, attention à la place des guillemets !
Bonjour et merci Magali , je vais suivre ton conseil,aller plus vite à l’essentiel !
Nous sommes installés tous les trois, Gen, Liou et moi dans le salon dégustant une part de kouglof et sirotant un jus d’orange en
écoutant » Bel Ami » de Tino Rossi ! Liou me demande ou sont les toilettes, je l’accompagne et reviens … Gen ,assise dans le canapé, me regarde, je vois des larmes qui coulent sur ses joues,,, mon coeur bat à tout rompre, j’avance vers elle, la fixant du regard,, je m’agenouille devant elle, je tremble un peu, c’est un moment inoubliable, une tendre émotion nous trouble ,nous fait
vibrer… Soudain,elle ferme les yeux et me chuchote des paroles d’un ton si bas que je ne comprends pas ! La musique s’arrête,
le silence,, nos respirations , nos soupirs palpitent ensemble. On entend un bruit de chasse d’eau, Liou va revenir, je mets les mains sur ses épaules, nos visages sont à quelques centimètres, je pose mes lèvres sur sa joue mouillée de larmes , je savoure
ce délicieux moment, c’est avec émoi, les larmes aux yeux que je lui dis dans un souffle ,Gen, je t’aime ! Liou revient s’assoir sur
le canapé, elle respecte le silence,après un certain temps fait ,hum , hum !!! Gen ne pleure plus, me regarde intensément , ses beaux yeux bleus n’arrêtent pas de me troubler, nous sommes unis par le regard, rien ne compte plus que nous deux ! Je sent
son souffle,sa respiration, si près l’un de l’autre que l’odeur de son haleine décuple mon excitation, mes mains sur ses épaules se crispent légèrement et la chaleur de son corps me bouleverse . Je suis au comble de la joie quant elle attire ma tête contre sa poitrine,tout contre elle et j’entends son petit coeur battre ! Nous restons un long moment ainsi , et puis, je me redresse , lui prends la main ,la tire doucement et debout face à face, on se regarde ,on se souri je lui dis : Le tonnerre ne nous a pas épargné
nous venons de vivre un coup de foudre ! Elle me dit : Je veux te donner ma vie ! Je t’aime de toute mes forces , je suis heureuse ,
je ne comprends pas ce qui m’arrive ! Gen chérie, nos deux vies pour toujours unies ,je t’aime ,je suis heureux comme jamais !
Nous nous sommes embrassé longuement enlacés seuls au monde !
C’est mieux Jacandre ! Là on sent de l’émotion et on le vit ce fameux coup de foudre ! Les trois premières phrases sont en trop. Attention à ta ponctuation, parfois ça gène la compréhension des phrases. Continue comme ça !
Merci, Magali ,
Effectivement, la ponctuation !
Je ne me relis pas, oh, ce n’est pas une excuse . Je fonce presque toujours sans brouillons et souvent,mon épouse vient me
chercher,alors je me dépêche et j’envoie .
Les trois premières phrases, il fallait bien situer le cadre, l’endroit,les personnages ! Enfin,je crois !
Je pense avoir été influencé par mon roman, j’aurais du inventer une autre histoire moins compliquée !
En somme mes trois personnages ne se connaissaient pas 1 heure et demie avant le premier baiser de Gen et jacandre
et leur coup de foudre !
Je vais essayer de mieux faire la prochaine fois !
Enfin, après des semaines de conversations instantanée elle allait le rencontrer! Son coeur battait la chamade, et si finalement elle ne lui plaisait pas? Ses mains devinrent moites. Que ferait-elle si il lui riait au nez? Ils s’étaient bien échangé quelques photos mais là, dans ce café bondé elle hésitait.. Elle guettait, anxieuse, la porte d’entrée, sursautant à chaque fois que quelqu’un la poussait. Ce n’était pas une bonne idée. Non, elle était convaincue que cette rencontre allait mal se passer. En plus, il était en retard. Pas bon signe ça… La boule au ventre elle se dirigea vers le comptoir pour régler sa consommation, jetant des regards furtifs aux alentours. Une fois sa monnaie récuperée elle remonta le col de son pardessus et sortit dans l’air frois de novembre. La tête basse, les larmes aux yeux, elle s’en voulait d’avoir pu croire, esperer,…
« Sophie? »
Volte-face.
Il était là, les cheveux en pétard, les joues rouges d’avoir couru. Simplement parfait.
Elle sourit, un peu, attendant qu’il s’excuse comme il avait l’air de vouloir le faire. Au lieu de ça il la rejoignit en deux enjambées et l’embrassa. Surprise, elle ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait, puis elle ferma les yeux, se laissa aller, prit doucement son visage entre ses mains, appreciant le contact de sa barbe contre ses paumes. Le monde n’existait plus, il n’y avait plus qu’eux et ce baiser passionné. Après une éternité il se détacha d’elle, à regret.
« Tu pleures? »
Elle ne s’en était pas rendue compte.
« Je… J’attendais et… »
« Chut.. Moi aussi je t’attendais, depuis longtemps..Et dire qu’on a faille se louper à cause d’un parking bondé! »
Elle rit, de sa blague maladroite, d’elle-même, de plaisir, de joie. Il l’embrassa encore et lui prit la main.
« On y va? ».
(Désolée, j’écris de mon portable 🙂 )
Bonjour Claire et merci pour ce joli texte ! Il y a beaucoup de tendresse, de fragilité qui se dégage de ce passage. C’est très agréable à lire et on sent bien les émotions. Bravo !
avec mes excuses ,j’ai envoyé par erreur j’enverrai la suite plus tard « c’est un véritable coup de foudre »
qui va arriver !
Bonjour,
Extrait de « La Réserve au moulin d’Aix »
L’orchestre joue « l’Amérique » de Joe Dassin, le jeune homme qui parle à » ma demoiselle » a une mauvaise allure,cheveux longs
mal peigné, barbu, un blouson de cuir marron plutôt défraichi, et faisant des gestes à n’en plus finir ! Une dégaine déplaisante !
La jeune fille se lève et suit le type jusqu’à la piste pour danser, on dirait qu’elle a accepté pour avoir la paix, et c’est mon impression.L’autre jeune fille restée à leur table à réussi à se débarrasser des deux autres, celui au chapeau marron et au pull rouge et l’autre qui a toujours les mains dans les poches de son pantalon froissé. Je regarde les danseurs, une quinzaine de couples , « ma demoiselle » ne semble pas apprécier son cavalier, la musique s’arrête, elle se dégage des bras du garçon et se
dirige d’un pas rapide vers sa table ou l’attend son amie, suivie par son cavalier , et la musique reprend « laisse moi t’aimer » de
Mike Brant ,superbe slow, plusieurs couples viennent s’ajouter aux autres. La jeune fille s’est assise et discute avec son amie,
le garçon a l’air d’insister pour qu’elle vienne danser le slow avec lui, il se tient debout à coté d’elle et lui met la main sur l’épaule
tout en lui parlant, elle se dégage d’un mouvement brusque, et lui dit quelque chose d’un courroucé. Les deux autres lascars
rappliquent, chacun prend une chaise et s’installe à leur table, elles protestent toutes les deux leur demandant de partir.
— Tu as vu ces voyous, dis-je à Gérard !
— Oui,il faudrait intervenir,mais attention,ce sont des manouches,des bagarreurs, on y va ?
— Non, moi j’y vais,tu restes là,tu surveilles,si tu vois que ça se gâte,tu vois le gars au pied de l’escalier ,c’est Héraclès ,ne prends
pas de risque !
— Fais attention Jacques, ce sont des durs !
— Oui, mais « ma demoiselle » a besoin de moi, alors,je fonce !
La musique s’arrête au moment ou j’arrive au bord de la piste, juste en face de la tablée des jeunes filles, j’attends quelques
secondes ,que les gens retournent à leur table,,, 10 mètres environ entre « elle et moi » , je vois le garçon qui recommence à
lui mettre la main sur son épaule, je commence à traverser la piste ,,, c’est alors qu’elle m’aperçoit , nos regards se croisent,
elle se lève brusquement, bousculant le garçon,et d’un pas très rapide se dirige vers moi ,me fixant d’un sourire crispé . Je lui
souris ,j’écarte les bras pour l’accueillir ,, elle se jette tout contre moi en me serrant très fort, on est en plein milieu de la piste,
elle m’embrasse, elle sent bon, je l’embrasse ,et elle me dit calmement dans un souffle.
— Vous êtes mon frère,je suis Gen, Gen ,mon amie est Liou , on a besoin de vous !
Par un réflex surprenant,je lui dis!
— Je suis Jacques,votre, ton frère et, je viens te chercher Gen,petite soeur !
— J’ai peur me dit-elle, ces hommes là sont des voyous !
— Ne t’inquiéte pas, je suis ton frère, pas un rival, viens, on a pas le choix, donnes moi ta main et allons affronter ces diablotins !
Tout en marchant doucement vers eux,je lui dis !
— C’est Liou qui va être contente que je vienne vous chercher ! Zorro est arrivé !
Les trois garçon et Liou regardent dans notre direction ,ils semblent étonnés de nous voir arriver main dans la main …. Je dis fort, tout en regardant Liou, en arrivant à leur table ! JE VIENS VOUS CHERCHER ! Elle me regarde,surprise,se lève,je l’enlace
aussitôt ,l’embrasse et lui murmure à l’oreille.
— Je suis Jacques le frère de Gen ,je viens vous chercher,c’est vrai ! Je suis Jacques ,jouez le jeux .
Avec le brouhaha et la musique « Avec le temps » de Léo Ferret, personne n’a pu entendre mes paroles, je me tourne vers Gen
et lui demande de me présenter ces messieurs!
— Mais,nous ne les connaissons pas, ils sont venus là comme ça , ils se sont imposés , je ne comprends pas leur façon de faire,
tu vois, tu es arrivé au bon moment !
— Ho ! Que me dis-tu là ! Et regardant le barbu d’un air réprobateur,dis, monsieur on peut dire que vous avez du culot, ce n’est
pas bien du tout ! Ma pauvre petite soeur a vraiment été choquée par votre comportement,je vois en effet que j’arrive juste au bon moment !
Interloqué et gèné, il me répond d’une voix mal assurée .
— Nous,on s’excusent ,on on,nous ,on est des hommes,on cherchent des filles,c’est normal,hein !
— Bon, vous êtes comme ça ,,, nous acceptons vos excuses ! Et, regardant à nouveau Gen,je dis assez fort et d’une traite , Les
parents nous attendent à la maison, en effet, on devait arriver comme vous le savez que demain pour déjeuner, mais comme il
ne restait que 180 kilomètres,alors,papa a décidé en nous disant, tant pis pour l’heure,on continue , comme on avait tous hâte
d’arriver pour vous embrasser, mais déception, en arrivant point de Gen ! Et bien . C’est alors que maman m’a demandé de me débrouiller pour te retrouver ! Je suis content de t’avoir près de moi ,ce n’était pas évident,je me suis renseigné pour connaitre les endroits festifs ,,, et le premier a été le bon ,,, je sais,il est tard,j’en convient,mais quel bonheur de retrouver ma petite soeur chérie et notre petite Liou ! ça fait un bout de temps qu’on est séparé,papa et maman nous attendent ,Allons-y !
J’avais dis tout ça à toute vitesse,sans m’arrêter ! Je fais signe à Liou de venir,me tourne vers les garçons,leur fait un signe de la main pour leur dire au revoir, ils semblent acquiescer faisant triste figure en s’éloignant . C’est alors que je vois arriver un homme
Bonjour Jacandre, c’est toujours un plaisir de te retrouver à chaque chronique de Ma Plume, Ma Muse ! Merci pour ton assiduité, c’est motivant !
Je ne suis pas certaine d’avoir tout compris dans ton passage. Il est vrai que je m’attendais effectivement à une scène de coup de foudre, du coup, je trouve que c’est un peu long comme introduction… Beaucoup de répétitions également. Ton texte gagnerait à aller plus vite à l’essentiel et plus profondément dans l’émotion. J’attends la suite ! 😉