— Salut, Magali et tout le monde !

— Bonjour, Gaëlle !

— Hier, j’ai regardé le pire navet-guimauve de tous les temps, que je ne citerai pas, par respect pour les scénaristes…

— Aïe ! Plusieurs titres me viennent en tête, mais continue.

— Tu imagines la scène du coup de foudre avec tous les clichés « cucul la praline » possibles, tu enlèves l’émotion profonde, car tu restes aveuglée par la surbrillance de l’image. Bref, je m’arrête là, ça dégoulinait de miel… Pas celui qui, d’une douceur intense et sucrée, fond dans la gorge, mais celui qui s’agrippe au pot, crée un fil coulant au coin de la bouche et qui te laisse les doigts poisseux… Tu vois le genre ?

— Oh, tu ne voudrais pas la raconter quand même ? C’était la Saint-Valentin récemment et j’aspire à un peu de romance dans notre rubrique !

— Non, j’y ai perdu la vue et l’inspiration pour le moment. Ce qu’il me faudrait, c’est de bons exemples de ce que donnerait un instant authentique et romantique dans les écrits…

— Excellente idée ! Tu en as un bel exemple dans « Éveille-moi » de Christie Bronn, c’est le dernier livre de ce genre que j’ai lu. (cliquez ici pour en savoir plus) En tout cas, je suis sûre que tous les personnages de nos scribouillards pourraient vivre un coup de foudre ! D’ailleurs, moi aussi, j’aimerais bien les lire.

— Je m’en doutais ! Chers tous, racontez-nous le coup de foudre d’un de vos personnages, en insistant sur les émotions. La connaissance de votre personnage en profondeur est essentielle pour rendre son trouble ou ses attitudes crédibles. Il faut que l’on comprenne la scène, qu’on se reconnaisse dans votre personnage, qu’on s’identifie à lui jusqu’à vibrer avec lui… Donnez-lui de la vie, des formes, des couleurs… Bref, rendez-le vraisemblable !

— À vous de jouer, faites-nous rêver, rire ou pleurer…

 


 

shutterstock_134639801— Si tu savais comment mon mari m’a abordée la première fois, tu rirais !

— Dis-moi, tu veux bien me raconter ? Promis, ça restera entre nous !

— C’est un peu aux antipodes de l’amour et du glamour… Mais puisque tu insistes… Nous nous sommes rencontrés dans une soirée, mais la première fois qu’il a eu la possibilité de m’aborder, nous étions dans un train et…