Qu’est-ce que lire pour un écrivain ? Un travail essentiel, répond Flaubert ;  « La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté », nous répondra François Mauriac. On parle de Stephen King comme s’étant inspiré d’Edgar Poe, on dit que Joseph Conrad et Jack London ont pris exemple sur Melville. En effet, rares sont les auteurs qui n’ont jamais lu d’autres livres que les leurs. Il est incontestable qu’un écrivain est avant tout un lecteur qui subit les influences de ce qu’il lit. Devenir un bon écrivain passe aussi par être un bon lecteur.

La lecture : nourriture de l’esprit

Comme tout créatif, l’écrivain est un grand curieux qui trouvera dans la lecture une source incontestable d’inspiration. Bien sûr, il ne s’agit pas de plagier qui que ce soit, néanmoins, il est certain que lire stimule l’imagination.

Il s’agirait donc de lire de l’existant pour créer de l’imaginaire.

En lisant, on s’évade du réel et automatiquement, on génère de la création, car même si à ce moment précis, on ne crée pas de mots, chacun en a sa propre représentation. La preuve : nos images mentales sont si fortes que nous sommes parfois déçus lorsque nous regardons l’adaptation cinématographique d’un roman qui nous a plu.

La mise en forme des idées

Après maintes heures passées à lire les plus grands ou d’autres auteurs moins connus, vous avez donc plus d’idées pour votre sujet, ce qui est un premier pas, mais loin d’être une fin en soi. En fait, il serait même plus juste de dire que le travail ne fait que commencer.

Il s’agit maintenant d’ordonner vos idées et de les rendre compréhensibles aux yeux de tous.

Une fois encore, la lecture vous aidera pour cette seconde étape.

L’enrichissement du vocabulaire

Attention aux choix des mots : un mot peut tout changer. Ceci peut paraître un constat un peu exagéré, or, en y regardant de plus près, on se rend compte que ce n’est pas le cas. La langue française est une langue infiniment complexe et très riche en mots. Un terme employé peut gêner à la compréhension ou à la fluidité du texte, qui trop lourd, aura moins d’impact sur le lecteur et moins de crédibilité à ses yeux, car ne pas s’apercevoir qu’on lit un livre tant on est pris par celui-ci reste le plus beau compliment qu’on puisse faire à un écrivain.

Il est donc nécessaire pour un auteur de posséder un vocabulaire étoffé. En lisant, le cerveau enregistre automatiquement de nouveaux mots qui, et vous serez les premiers surpris, ne manqueront pas de ressurgir au moment opportun.

Voici une liste des verbes de dialogue qui sera utile pour donner le ton aux discussions des personnages de votre roman.

La maîtrise de l’orthographe

Employer le terme juste pour une meilleure compréhension est donc nécessaire, mais ce n’est pas tout.

Maîtriser l’orthographe reste également une priorité, car, si les maisons d’édition emploient des correcteurs, l’éditeur ou le comité de lecture de celles-ci n’apprécieront guère un auteur qui ne maîtrise par l’accord des participes passés ou l’orthographe des mots usuels. En lisant, l’orthographe et la syntaxe, assurément, s’améliorent… Se faire comprendre, transmettre un message est toujours possible, toutefois, les formes que vous y mettrez feront toute la différence. Écrivain ou “artiste” incompris… ?!

La lecture est donc une source incontestable à l’exercice de l’écriture. Toutefois, elle n’est pas la seule. Les médias en général, la télévision ou la radio, ou bien encore les voyages ou l’observation du monde qui nous entoure représentent aussi des sources d’inspiration qui ne doivent pas être négligées et qui peuvent aisément nourrir la plume de l’auteur.

 

Ecrire-un-roman.com

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