Écrire un Roman est une communauté pleine de talents et de savoir-faire, qui ne cesse de s’étendre. De plus en plus de professionnels du livre nous rejoignent.

 

Florence Gindre

Aujourd’hui, nous vous présentons Florence Gindre, elle participe activement à la vie de notre forum et distille ses conseils, mais nous propose aussi des jeux interblogs. Vous pouvez découvrir le dernier en date : “Mots éparpillés”.

Florence est un écrivain aux mille facettes, puisqu’elle est également coach littéraire biographe et correctrice. C’est lors d’une expatriation que cette ancienne ingénieur paysagiste est retournée à sa passion pour l’écriture et a posé les bases de ce qui allait donner naissance à sa future société.

En 2012, elle s’est lancée et a ouvert sa société FG- Florence Gindre. Elle propose des services de rédaction, d’édition que de biographies.

Son amour des lettres, elle l’a déjà transmis à ses enfants à qui elle a récemment prêté sa plume. En effet, la voix de son ainé lui a dicté le premier tome d’une saga Fantasy  et l’esprit affuté de son cadet a surveillé la cohérence du récit.

Florence a accepté, de répondre à nos questions afin de mieux vous présenter son parcours et son activité.


 

Bonjour, Florence, parle-nous un peu de ton activité d’accompagnement d’auteur.

Bonjour,

Depuis le début de l’année, j’accompagne les auteurs dans leur projet de rédaction. Certaines personnes ont peu de temps devant elle pour écrire, ou ne le prennent pas. De ce fait, leur projet n’avance pas, ne se concrétise pas. D’autres hésitent trop pour pouvoir avancer, butent sur des interrogations, fondées ou non.

J’aide ces personnes à aller au bout de leur projet d’écriture, pour qu’à la fin du suivi, elles aient entre leurs mains un manuscrit prêt à être publié ou envoyé aux maisons d’édition.

Comment s’organisent les séances de travail ? Quelle fréquence ?

Après une première entrevue avec l’auteur, par téléphone ou via skype, nous définissons notre planning. En fonction du temps que l’auteur peut accorder à l’écriture dans sa semaine, nous choisissons une fréquence de rendez-vous. Cela peut être toutes les semaines, tous les 15 jours, tous les mois…

Quelques jours avant le rendez-vous, l’auteur m’envoie sa production. Je la lis, la corrige, la commente et nous en discutons ensemble lors de la séance de travail. Nous pouvons également parler des difficultés que l’auteur peut rencontrer, des pistes qu’il doit suivre, etc.

D’où t’est venue cette envie d’aider les auteurs de biographie ?

Je suis biographe familiale, c’est-à-dire que j’écris la vie de personnes qui veulent transmettre à leur descendance leur histoire familiale. Ces biographies sont imprimées en petite quantité, pour la famille. C’est un cadeau inestimable qu’ils leur font.

Plusieurs personnes m’ont contactée pour cela, mais elles voulaient écrire elle-même leur vie. Je les ai donc aidées à y parvenir. C’est un travail de longue haleine et il n’est pas évident que l’auteur ne s’essouffle pas. Je suis alors là pour lui insuffler son second souffle.

Envisages-tu d’étendre ton accompagnement aux auteurs de fictions ?

Je l’ai déjà étendu à des œuvres autre que biographiques, mais pas encore aux fictions. Cela va venir car, à présent, je suis prête à les accueillir. C’est vraiment intéressant de travailler avec les auteurs, d’apprendre à les connaître et de voir comment ils fonctionnent. Pas un n’a la même méthode, il faut toujours que je m’adapte à leur mode de fonctionnement et j’aime cette diversité.

Tu es également correctrice, quelle polyvalence dans le monde du livre ! Comment se passe concrètement une correction ? Y a-t-il des étapes ?

Les échanges pour la correction se font par mail. L’auteur m’envoie son manuscrit. Je corrige les fautes d’orthographe, de conjugaison, de grammaire, de syntaxe. Je relève les incohérences ou incompréhensions. J’annote tout cela sur le manuscrit que je retourne à l’auteur.

Celui-ci apporte les corrections et m’envoie le fichier corrigé pour une seconde lecture, révision. J’en profite pour corriger également les erreurs de typographie.

Tu écris aussi. Parle-nous de ton parcours d’écrivain.

Je vais être très originale en disant que j’écris depuis que je suis petite. Enfant, j’ai commencé plusieurs romans mais en m’arrêtant toujours aux premières pages. J’écrivais aussi de faux journaux intimes en inventant la vie de mes personnages.

Au collège, j’ai songé à devenir romancière. Je me voyais déjà écrire sur la vieille Underwood qu’il y avait au sous-sol. Il faut dire que nous n’avions pas d’ordinateur, à l’époque (j’ai l’impression d’entendre les personnes âgées que j’interroge pour les biographies !)

Le premier roman que j’ai réussi à terminer, ce fut en 2001. Je le proposai à 5/6 maisons d’éditions qui le refusèrent. Il dort depuis quelque part (il me semble sur un CD d’archives). Cela ne m’a pas arrêté et j’ai continué d’écrire puisque j’aime cela.

En 2011 fut publié mon premier livre. Il s’agissait de « Regard Voisin Féminin : A la rencontre des Pragoises », un guide socio-culturel de Prague co-écrit avec une amie tchèque.

Depuis, d’autres ouvrages ont suivi : « De retour chez soi », un petit récit sur le retour d’expatriation, des nouvelles au sein de recueils (« Enfants des rues » et le n°7 de Short Stories Etc), un guide touristique sur Prague et enfin, le tout dernier, « Expat’s World View ». Il regroupe les visions des expats sur leur pays d’accueil ; une manière ludique de découvrir le monde.

Quels conseils donnerais-tu à un jeune auteur-biographe ?

D’écrire (original, non !). D’écrire son premier jet sans trop se poser de questions, pour que les souvenirs sortent. Lorsqu’il en aura écrit une grande quantité, il commencera à voir plus clair dans ce qu’il désire vraiment transmettre dans sa biographie.

Savoir aussi à qui il la destine. Ce ne sera pas forcément le même exercice si le livre est réservé à la famille,  à un cercle restreint d’amis  ou s’il est prévu qu’il soit publié.

Une fois qu’il aura une idée précise de ce qu’il désire, il pourra reprendre ses écrits, les retravailler, les compléter ou supprimer des parties. Il s’agit d’un long travail.

Le petit mot de la fin ?

Ecrire est un plaisir (en tout cas pour les lecteurs d’Ecrire un roman 😉 ) mais écrire un roman, une autobiographie ou un quelconque autre ouvrage jusqu’au point final demande de l’effort. Que ce soit pour se dégager du temps, pour savoir quelle direction prendre, etc.

C’est pour cela qu’il est souvent utile de se faire accompagner. Par le biais d’un forum comme Ecrire un roman le propose, par le biais d’amis (attention !) ou par le biais d’un professionnel.

Dans tous les cas, la satisfaction est grande lorsqu’il est possible de tenir son ouvrage dans les mains et je vous souhaite de la connaître.

Merci beaucoup Florence.


 

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