Le plus importantissime : respectez la langue française, à commencer par l’orthographe. On vous aura prévenu ! C’est la première barrière avant même le comité de lecture. Ce serait dommage de perdre du temps…
Tapez-le (fort!) avec un éditeur de texte.
Si le format n’est pas précisé (ou plutôt si vous n’avez pas assez cherché), choisissez un format commun, de type Word, police Times New Roman 12, interligne 1,5, justifié, paginé (numéros de page) avec une marge d’au moins 3 cm sur le côté (pour pouvoir annoter).
Ne mettez JAMAIS en page votre roman avec des espaces ! Si vous voulez des alinéas (un retrait de première ligne pour les paragraphes) faites-le impérativement avec une mise en forme automatique de paragraphe (tant pis, épluchez votre logiciel éditeur de texte quelques minutes s’il le faut). Mieux vaut un texte propre et lisse qu’un bricolage dégueulasse.
Si vous voulez sauter à la page suivante pour commencer un chapitre, insérez un saut de page. (Vous pouvez aussi le faire automatiquement, dans la mise en forme des titres de chapitre).
Si vous l’envoyez par email, enregistrez-le en format .doc (Word). Vous pouvez le faire même avec OpenOffice.
Vous faciliterez le travail du graphiste d’édition ou de l’éditeur si c’est une petite maison d’édition… et ça pèsera dans son jugement initial. Le temps, c’est de l’argent. On n’a pas envie de payer quelqu’un pour faire le ménage chez vous.
Si vous voulez donner bonne impression, vous savez quoi faire :
AU BOULOOOOOOOT !
Eric
PS. Aujourd’hui, on a une faim d’Américain ! Venez nous préparer des petits plats (ou des grands !) avec Ma Plume Ma Muse ! http://www.ecrire-un-roman.com/articles/ma-plume-ma-muse-miam-lamerique/ (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre, pour que vous puissiez aussi lire la Lettre du Dimanche.
Salut et merci à la fois pour ce post et la lettre du dimanche, ça répond à toutes mes questions à ce sujet. Enfin… pour le moment 😉
Merci Eric pour cette lettre.
C est dommage que cela ne soit pas un plus de présenter la couverture et la 4em page ainsi que le titre.
Car je trouve que ces éléments appportent une plus grande profondeur à l oeuvre et pourraient ainsi permettre au lecteur (même juge) d appréhender le (futur) livre avec toute l intensité créative de l auteur.
Bonjour Eric et encore merci de tous tes conseils dominicaux.
Ce matin tu viens de me démoraliser ! Tu m’expliques qu’en tant qu’auteur – même amateur- je ne choisirai peut-être pas la mise en page, le titre, la couverture ou donner mon avis sur le synopsis… mon manuscrit est sensé m’appartenir – du moins le pensais-je naïvement – tu viens de m’affirmer que non !
Au moment venu, je crois que je privilégierai la signature d’un contrat (même onéreux tant pis !) avec des éditeurs comme ceux du Panthéon mais au moins l’âme de mon roman est préservée, tout comme la mienne. Je suis un passionné amateur et non un professionnel qui écrit pour vivre. Mais je n’ai pas d’autres choix, je n’ai pas le temps de le promouvoir moi-même, mon activité artisanale me l’interdit.
Bon dimanche.
Cordialement
Christophe.
PS. Peut-être qu’un jour tu nous proposeras un tout-en-un financièrement raisonnable et surtout respectueux de son auteur. Espoir… espoir…
PSS. Merci d’avoir répondu à mes questionnements de la semaine dernière.
Coucou les gens ! Merci Eric pour cette lettre ô combien agréable.
Selon la taille du manuscrit, la mise en page peut être plus ou moins longue et laborieuse. L’été me semble bien s’y prêter (entre deux jus de fruits, pendant une séance de bronzage (avec de la crème solaire) ou après la piscine !).
Pour te répondre Christophe, ce chemin est « standard », ce qui veut dire qu’il peut y avoir des exceptions. Si tu veux une mise en page particulière, rien n’empêche d’en parler à l’éditeur. S’il est suffisamment attentif, il prendra au moins la peine d’en discuter avec toi.
(Comme Interieur nuit de Marisha Pessl, qui contient des pages noires et beaucoup d’illustrations ! Ou encore PhonePlay de Morgane Bicail dans lequel les sms sont retranscrits avec les petites bulles que nous avons sur nos smarthphones).
De même, si tu écrits de la fatansy et que tu as pris le temps de réaliser une carte, il vaut mieux la lui transmettre, elle sera sans doute utile.
Pareil pour le titre, ce n’est pas parce que le contrat stipule qu’il est provisoire que celui que tu as choisi (et qui te plaît) ne peut pas être définitif. (d’autant que chercher un nouveau titre peut lui faire perdre pas mal de temps…)
Je comprends tout a fait ta réaction. En tant qu’auteur, tu veux ce qu’il y a de mieux pour ton bébé (oups, manuscrit ^^) et c’est normal. Le boulot de l’éditeur est d’utiliser ton manuscrit comme base et de prodiguer des améliorations (maquette, couverture, illustration, communication…) de façon à ce que le lecteur se dise « je veux le lire ! ». Par ce qu’au fond, même si on écrit pour soi, on le fait aussi pour les autres (surtout si on cherche un éditeur ^^).
J’espère t’avoir remonté le moral.
Est-ce que je peux juste te poser une petite question (ça c’est mon côté curieuse) ? Qu’est-ce que tu entends par un « tout-en-un » ?