Bonjour Iman et bienvenue au sein de la communauté. Nous t’accueillons dans le cadre de notre 2ème mois spécial, dédié à ton ouvrage (l’Antichambre des Souvenirs) et à sa maison d’édition (Plumes Solidaires). Hier, Anne a publié un super article sur le sujet. Aujourd’hui, c’est à toi que nous nous intéressons.

J’espère que tu n’as rien contre le tutoiement, car c’est un usage ici.

Avant de te harceler de questions, je vais présenter L’Antichambre des Souvenirs aux lecteurs.

J’ai toujours pensé qu’en frôlant la mort, je verrais toute ma vie défiler devant moi. Je me suis trompée. En réalité, je me suis retrouvée dans une antichambre en compagnie d’un « guide » qui m’a annoncé que je devrais revivre cinq moments de ma vie avant que mon sort ne soit décidé.

J’ai peur : vais-je survivre ou vais-je sombrer ? Et si mon avenir dépendait de mon passé, des souvenirs que je dois désormais revivre ? Et si au contraire, ma vie ne tenait qu’à un fil, celui du hasard ?

Je m’appelle Dana, j’ai 32 ans et je joue ma vie.

Sorti le 21 juin 2015 aux Éditions Plumes Solidaires.

Dans la communauté, nous sommes tous un peu curieux. Pourrais-tu te présenter ?

Question simple et difficile à la fois. 

Eh bien, je m’appelle Iman, j’ai 29 ans (oh la la, ça passe vite), et j’écris sérieusement depuis environ 6 ans. Depuis, j’ai eu la chance de publier 5 romans, dont 3 en Fantasy, un en Contemporain/Fantastique et un destiné à la Jeunesse. Et je ne compte pas m’arrêter là !

En dehors de l’écriture, je suis connue comme étant une personne assez éclectique, avide de savoir, auto-didacte et ayant touchant un peu à tout : comptabilité, management, informatique, et j’en passe.

Par ordre de priorité, mes passions dans la vie sont : l’écriture, la lecture, les langues étrangères, les voyages, apprendre de nouvelles choses.

As-tu des rituels d’écriture ? Peux-tu nous les décrire ?

J’écris un peu partout selon mon humeur surtout.

Toutefois, il est vrai que je suis plus prolifique lorsque je suis seule, dans une pièce fermée, dans un lit ou un fauteuil (la table ne me réussit pas), avec de la musique dans les oreilles et une boisson chaude pour m’accompagner.

L’Antichambre des Souvenirs n’est pas ton coup d’essai. Il y a eu la série Cœur de flammes (Young Adult)et Abiola et la plante magique (jeunesse), ce livre correspond-t-il à une envie de traiter des sujets plus graves ?

Pas vraiment, car tous mes ouvrages évoquent des sujets importants pour moi et plus ou moins graves, même s’ils sont amenés différemment, dans un autre genre, avec plus ou moins de subtilité ou de légèreté selon le public visé et le type de personnages que j’ai en tête.

Dans le cas de l’Antichambre des Souvenirs, le personnage principal ayant la trentaine, ma marge d’action était plus large, alors je me suis fait plaisir. 

Il y a quelques similitude entre Dana et toi, est-ce tout à fait inconscient, ou ta « marque de fabrique » ?

Il y a toujours des portions de mon expérience et de celle de mon entourage dans mes ouvrages. Je pense que c’est à la fois inconscient et conscient, car j’aime m’inspirer du connu tout en développant de l’inconnu, pour garder une certaine authenticité. Toutefois, il est important de rappeler que je ne ressemble réellement à aucune de mes héroïnes. On me pose la question et je réponds toujours non. Autant je peux m’inspirer d’une expérience de vie pour construire et développer mes héroïnes et leurs aventures, autant je ne serais pas capable d’écrire sur moi. Ça m’ennuierait. Lol. 

As-tu de nouveaux projets ?

Toujours ! J’ai d’ailleurs un roman qui sortira autour du 20 Juillet en auto-édition cette fois, et qui participera au concours les Plumes Francophones d’Amazon. Il s’agit de Voyageuse, une romance fantastique qui explorera plusieurs thèmes inspirés de ma propre expérience. La question est de savoir… lesquels ? 😉

Ensuite, nous avons la série Cœur de flammes qui sortira son dernier opus bientôt et d’autres projets dans les cartons pour 2018. 

Peut-tu nous parler de Plumes Solidaires ?

Bien sûr. Il s’agit d’une maison d’édition associative que nous avons créés avec des amis dans le monde de l’édition, le but étant d’aider certains excellents livres méconnus à gagner en visibilité et à rejoindre une communauté d’autres auteurs avec la volonté d’avancer ensemble.

Une petite dernière pour la route. Quel message ou conseil voudrais-tu transmettre à tous ceux qui rêvent d’être édités ?

Je leur dirais d’abord d’écrire, encore et encore. La priorité pour moi n’est pas à l’édition, mais à l’écriture. Une fois que l’on a atteint une certaine maturité à ce niveau, la recherche de l’éditeur prend réellement sa place.

Et, là, le meilleur conseil que je peux donner à ce stade est de bien choisir les maisons d’édition où on postule. Il ne sert à rien de postuler partout pour être édité à tout prix. Il faut être en accord avec les principes de la (ou les) maison(s) d’édition(s) qu’on vise, au risque d’être fortement déçu.

Et pour ceux qui ne trouvent pas leur bonheur, n’oubliez pas que l’auto-édition existe et que de nombreuses pépites s’y promènent ! Le tout est d’être bien entouré si on veut se lancer seul, car, il faut le dire, l’édition est vrai métier qui ne s’improvise pas du jour au lendemain. 

Sur ce, bonne chance à vous !

Merci beaucoup Iman et bonne continuation dans tes projets.

Envie d’en savoir plus sur Plumes Solidaires ? Anne vous a mijoté un super article sur eux !

Quant à moi, je vous retrouve le 20 juillet 2017. En attendant, je vous invite à lui rendre une petite visite sur Facebook.

À bientôt !